Anouilh Le Chêne Et Le Roseau

une unité générique puisqu'il s'agit de 4 fables signées de La Fontaine, auteur du XVII° que l'on peut rattacher au classicisme français, de Jean Anouilh et de Jacques Charpentreau, écrivains du XX°. Ces textes, qui se présentent comme des réécritures, offrent cependant une diversité thématique. Les deux versions de l'apologue "Le Chêne et le Roseau" invitent à une réflexion métaphysique à travers les débats de deux végétaux tandis que "La Grenouille qui veut se faire aussi grosse que le bœuf" et

conclusion EX4 : rédigez sur feuille la réponse à la question du corpus suivante (ne seront comptées que les réussites) : A partir du corpus suivant : LA FONTAINE , « La grenouille... », « Le lièvre et la tortue », « Le chêne et le roseau », et ANOUILH, « Le chêne et le roseau » (donc 4 textes), vous vous demanderez comment les fabulistes s’y prennent pour rendre leur récit vivant. (servez-vous des observations que vous avez faites sur les deux copies –exemples).

Finalement, la fable ne fait pas qu’expliciter un principe moral, mais grâce aux personnages allégoriques qu’elle met en scène, elle en facilite la transposition et l’application à la réalité. C’est ce que nous démontrent « l’Olivier et le Roseau » d’Esope. En choisissant deux végétaux plutôt que nos pairs, l’auteur en fait des symboles, l’un de résistance, l’autre de souplesse, plus facilement transposables à une situation donnée qu’un caractère humain complexe. Néanmoins, cet Arbre et cet

correctement décodée par le lecteur. Ainsi la fable de Jean Anouilh le Chêne et le roseau, parodie celle de la Fontaine, qu’il faut connaître pour déceler l’ironie de la réécriture où La Fontaine fait l’éloge de l’humble roseau, à qui son habileté permet de résister à la tempête quand le chêne orgueilleux est déraciné, Anouilh inverse la situation : c’est désormais le roseau qui est arrogant, tirant vanité de sa survie par temps d’orage. Le chêne est de nouveau déraciné mais c’est sa grandeur, son

I. ETUDE DES PERSONNAGES 1. La cigale La cigale est le personnage principal et éponyme : son rôle est donc prépondérant, de plus, la fable étant une parodie de La Cigale et la Fourmi de LF, on peut s’attendre à retrouver les mêmes traits : Anouilh, en effet, pendant la première partie (v1 à 31) la présente « l’œil noyée sous le fard / tout enfantine et minaudière » (v.11) : bref, naïve. Mais on s’attend cependant à une altération de la fable originelle puisque le prolepse ( figure de rhétorique

l’arbre et du roseau ». Texte B - Jean de La Fontaine : « Le chêne et le roseau », Fables, I, 22 (1668-1694). Texte C - Raymond Queneau : « Le peuplier et le roseau », Battre la campagne (1968). Texte D - Jean Anouilh : « Le chêne et le roseau », Fables (1967). Texte A : Ésope, « De l’arbre et du roseau » Un Olivier et un Roseau disputaient ensemble sur leur force et sur leur fermeté. L’Olivier reprochait au Roseau sa fragilité, qui l’obligeait de plier au moindre vent. Le Roseau ne trouvant

l’arbre et du roseau ». Texte B - Jean de La Fontaine : « Le chêne et le roseau », Fables, I, 22 (1668-1694). Texte C - Raymond Queneau : « Le peuplier et le roseau », Battre la campagne (1968). Texte D - Jean Anouilh : « Le chêne et le roseau », Fables (1967). Texte A : Ésope, « De l’arbre et du roseau » Un Olivier et un Roseau disputaient ensemble sur leur force et sur leur fermeté. L’Olivier reprochait au Roseau sa fragilité, qui l’obligeait de plier au moindre vent. Le Roseau ne trouvant

en prose, qui comporte des personnages simplifiés et symboliques : ils représentent des caractères humains, une idée, un défaut, une qualité, un trait de société. Ce sont souvent des animaux (le Loup et l’Agneau ), parfois des végétaux ( le Chêne et le Roseau ), des objets (le Pot de terre et le Pot de fer ) des éléments naturels ( le Berger et la Mer ). - Le conte, court roman d’apprentissage dans lequel le héro découvre le monde et qui il est. L’enseignement du conte découle de la capacité ou

DISSERTATION SUR L'APOLOGUE sujet : n°53 annabac de première "La parole qui nourit" Documents : •A_Jean Anouilh "Le chêne et le roseau", Fables 1973 •B_Michel Tournier "Taor, Prince de Mangalore" dans Gaspard,Melchior et Baltazar, 1979 •C_Bernard-Marie Koltès, Combat de nègre et de chiens, scène 4, 1979 •Anexe_Bruno Bettelheim, Psychanalyse des cones de fées, 1976 sujet : Dans "Taor, Prince de Mangalore", de Tournier, Rizza dit : "La bouche servait de temple vivant [...] à la parolequi

Documents : •A_Jean Anouilh "Le chêne et le roseau", Fables 1973 •B_Michel Tournier "Taor, Prince de Mangalore" dans Gaspard,Melchior et Baltazar, 1979 •C_Bernard-Marie Koltès, Combat de nègre et de chiens, scène 4, 1979 •Anexe_Bruno Bettelheim, Psychanalyse des cones de fées, 1976 sujet : Dans "Taor, Prince de Mangalore", de Tournier, Rizza dit : "La bouche servait de temple vivant [...] à la parolequi se nourrit et à la nourriture qui enseigne, à la vérité qui se mange et se boit, et