Anticléricalisme

république modérée qui va durer jusqu'en 1940. Les Républicains (Jules Ferry, Léon Gambetta, Georges Clemenceau ) savent concilier les réformes (en particulier l'enseignement laïque et la modération. Cependant ils attaquent l'Eglise catholique. Leur anticléricalisme qui aboutit à la séparation de l'Eglise et de l'Etat en 1905, représente une position politique que la gauche gardera jusqu'à nos jours Au XIXème siècle la société française est divisée entre : * les républicains anticléricaux, héritiers

véritable combat et par des groupes politiques favorables à ce projet. L’adoption de la loi de 1905 est le résultat de ces mobilisations individuelles ou collectives en faveur de la laïcité. ( L’anticléricalisme des radicaux et le laïcisme. L’ anticléricalisme radical a prôné le laïcisme, ie la traduction extrême de la laïcité utilisée comme une arme contre l’église catholique ( conception radicale favorable à la rupture unilatérale par la France de ses obligations concordataires. Cf Ferdinand Buisson

décence. Il est lui aussi en crise à la fin de l'ancien régime, avec l'effet des grands schismes qui ont diviser la chrétienté. On accorde le terme de religieux, à des personnes qui n'ont aucune volonté religieuse. Le développement d'un fort anticléricalisme, avec Voltaire qui critique beaucoup le clergé (« écrasons l'infâme ») et les autres philosophes des lumières. A la fin de l'ancien régime, l'église reste toujours très puissante, elle est toujours le premier possesseur de terre en France.

générale des prêtres, confortée par la référence aux prêtres du paganisme, ce qui est sans doute pire que de stigmatiser directement les catholiques. En renvoyant les catholiques aux païens, d’Holbach laisse percer non seulement la violence de son anticléricalisme, mais aussi son athéisme. Conclusion D’Holbach écrit un article de dictionnaire apparemment objectif, qui utilise précisément la neutralité propre à ce type de textes pour en faire un pamphlet contre le clergé et la religion, le premier étant

de ce bourgeois dogmatique et satisfait n'est faite que de ces idées reçues dont Flaubert devait faire figurer un «dictionnaire» dans la seconde partie de ‘’Bouvard et Pécuchet’’. Avec beaucoup d'exaltation et de grandiloquence, il affecte un anticléricalisme voltairien, se déclare partisan du progrès, se croit investi d'une mission, a des prétentions à la science. Il n'est qu'un touche-à-tout sans génie, un demi-savant, un scientiste borné, profondément bête sous des airs d'homme très bien informé :

parlementaire se révèlera incapable d’instaurer une démocratie véritable et d’établir un véritable pacte entre l’Etat et le citoyen, entre l’Etat et les régions, tandis que l’Eglise, qui continue de jouir d’un grand pouvoir, suscite un violent anticléricalisme. Les oppositions, dès lors, ne peuvent qu’être tentées par la violence, que ce soit le carlisme nostalgique de l’Ancien Régime ou l’anarchisme rêvant de Révolution Sociale. Marginalisés par un système électoral anti-démocratique, les républicains

religieuses. Fédéralisme : art 72, al 1  la réglementation des rapports entre Eglise et Etat  cantonal. Cst de 1798 = 1re garantie des 2 aspects. Cst de 1848 = fruit de l’intolérance religieuse, garanties seulement pour les chrétiens. Cst de 1874 = anticléricalisme, la liberté est proclamée mais dans le but d’affaiblir la religion catholique (autorisation pour l’érection des évêchés) Aujourd’hui : société multi-religieuse, car multi-culturelle ; la paix religieuse  fragile. Dans la Constitution Préambule

abolition du travail de nuit (droit ouvrier), séparation de l’Eglise et de l’Etat, annulation des loyers dus par les locataires(moratoire suite au siège), nationalisation des biens religieux (anticléricalisme), adoption du drapeau rouge et interdiction du cumul des mandats. On prévoit aussi la justice 11 et l’enseignement gratuit pour tous (filles comprises), émancipation des femmes avec la

l'esclavage des hommes, tant en théorie qu'en pratique. [...] Si Dieu est, l'homme est esclave ; or l'homme peut, doit être libre, donc Dieu n'existe pas. » Les anarchistes seront généralement Athées, et de farouches anticléricaux. Cet athéisme et cet anticléricalisme leur seront tellement reconnus que la devise "Ni Dieu Ni Maître" leur sera attribuée. Depuis que Dieu et ses saints sont tombés largement aux oubliettes, la nation est devenue l'idée moralisatrice et mystificatrice, remplaçant Dieu, qu'entretient

(aide aux nationalités opprimées (Polonais, Tchèques)), au Moyen Orient : depuis le XVIème siècle, la France est la puissance tutélaire des chrétiens d’Orient, rôle repris par la République laïque à la fin du XIXème siècle qui, malgré son anticléricalisme, finance les actions des congrégations religieuses d’Outre- Mer. Enfin elle exerce un fort rayonnement culturel grâce à son histoire, sa culture : elle attire encore au début du XXème siècle les avant-gardes artistiques (Picasso, Chagall, Soutine