Antidreyfusard Et Dreyfusard

Journal / Le petit Parisien - engagée droite La Croix / gauche L'Humanité 2. L'affaire Dreyfus : une crise qui engage les médias + Éclate en novembre 1894 presse extrême droite Edouard Drumont + prend parti : - dreyfusard L'Aurore « J'accuse » / La petite République - antidreyfusard La Crois / Le Petit Journal + Forte audience, innocence de Dreyfus => La presse est actrice de démocratie 3. Les médias face à la première guerre mondiale +Des libertés suspendues pour éviter la rupture « L'union

rapidement un tournant politique. En tant que Ministre de l’ Agriculture, Méline prend part du côté des « antidreyfusards ». Ces « antidreyfusards » considèrent que l’intérêt national prime sur les droits de la personne. Face à l’ennemi qu’est l’Allemagne, il ne faut pas porter atteinte au moral de l’armée par un nouveau procès de Dreyfus, « que celui-ci soit innocent ou pas ! ». Parmi les « antidreyfusards » on trouve des radicalistes tels que des antisémites du fait de l’origine juive et bourgeoise de

Esterhazy. En 1896, l’affaire éclate au grand jour avec la parution d’une lettre écrite par Zola au président Français;  J’accuse. Les passions française se déchainent et les esprits sont visés entre les Dreyfusards et les antidreyfusards. Les Dreyfusards: révision du procès pour la vérité. Les anti-dreyfusards : antisémites (hostiles aux juifs) ne souhaitant pas la révision du procès. En 1899, Dreyfus est de nouveau condamné par le tribunal mais le président de la République le gracie. Il faut attendre

bagne pendant 3 ans sur l’île du Diable en Guyane. Emile Zola écrit en Janvier 1898 « J’accuse » dans le journal de Clemenceau « l’Aurore » et donc la division de l’opinion commence. L’opinion se divise en deux avec les Dreyfusards qui demandent la révision du procès et les antidreyfusards qui invoquent l’honneur de l’armée. Leurs moyens d’actions de ces deux courants sont les intellectuels (cf. Intellectuels et politique en France, Que sais-je ?). Cette période est également le moment où se forment les

publie J’accuse : lettre ouverte au président de la république. Cette affaire prend des proportions inégalées : prend une tournure politique. Les députés sont tenus de prendre position pour ou contre le jugement (doivent dire si ils sont Dreyfusards ou antidreyfusards). Le colonel Henry va finir par avouer que c’est lui qui a commis un faux, publié un faux document pour faire accuser Dreyfus. 1898 : le tribunal militaire accepte de faire la révision du procès, une fois que les aveux d’Hnery sont

"J'accuse", pour dénoncer l'injustice commis par l'armée l'affaire prend des proportions inimaginables. L'opinion public s'investie et deux «clans» se distinguent les dreyfusard et antidreyfusard. C'est la que se forme le bloc des gauches décidé à appliquer un programme anticlérical. Les républicains sont ceux qui choisissent le camp dreyfusard plaçant au premier rang de leurs valeurs politiques la défense des Droits de l'Homme, la justice, la laïcité et le respect des libertés. La droite elle rassemble

déporté en 1894 vers la Guyane. En 1897  il y eu un rebondissement quand le colonel Picquart acquiert conviction de l’innocence de Dreyfus. L’Article « J’accuse » de Zola réclame révision du procès. L’affaire divise les esprits : entre dreyfusards et antidreyfusards. La presse tiens un rôle prépondérant. La Droite conservatrice se fait nationaliste, militariste et antisémite et la Gauche démocratique, attachée aux droits de l’homme, évolue vers le pacifisme. A nouveau condamné en 1899, Dreyfus est

réclame la révision du procès. Condamnée une seconde fois, Dreyfus sera finalement innocenté et réintégré dans l’armée en 1906. Mais cette affaire à laissée la France séparée en deux camps : d’un coté les dreyfusards, républicains et défenseurs des droits de l’homme et de l’autre les antidreyfusards, antirépublicains pour beaucoup d’entre eux, souvent antisémite. Mais à la veille de la Première Guerre Mondiale, les français sont dans leur grande majorité fiers de leur république et se disent près à

« J’accuse » de Zola (13 janvier 1898) : de l’affaire judiciaire à l’affaire d’Etat. Les révélations du colonel Picquart (qui découvre que le traître est le commandant Esterhazy) conduisent à un élargissement du camp dreyfusard : en novembre 1897 se développe une presse dreyfusarde (L’Aurore). Elle cherche à mobiliser l’opinion en faveur de la révision du procès du capitaine Dreyfus (1ers écrits de Zola). Après l’acquittement d’Esterhazy (qui s’avère être le traître en question) le 11 janvier 1898

ultra-violentes dans toute la France. Cette presse antisémite est la plus prolifique, elle est donc plus a même à façonner l'opinion publique, et pour la première fois dans son histoire, la presse exerce un pouvoir sur l'opinion du peuple. Presse Dreyfusarde Il faut attendre l'intervention de Zola qui convaincu de l'innocence de Dreyfus, écrit une 'lettre ouverte au président de la république', Félix Faure, dénonçant l'armée, il oblige le gouvernement à rouvrir le procès. " La vérité est en marche "