Antigone Extrait De Creon Et Antigone

qu'il y a de plus mauvais, car cette situation est horrible sans être tragique, attendu qu'elle manque de pathétique. Aussi personne ne met en oeuvre une donnée semblable, sauf en des cas peu nombreux. Tel, par exemple, Hémon voulant tuer Créon (56), dans Antigone. XVII. Vient en second lieu l'accomplissement de l'acte; mais il est préférable qu'il soit accompli par un personnage non instruit de la situation et qui la reconnaisse après l'avoir fait; car l'horrible ne s'y ajoute pas et la reconnaissance

de Sparte, Démarate répondit: «  car s’ils sont libres, ils ne sont pas libres en tout, ils ont un maître, la loi qu’ils redoutent encore bien plus que tes sujets ne te craignent. Du moins font-ils tout ce que leur maître leur commande. Dans cet extrait, il oppose la conception de Darius, perse barbare, autorité, soumission à l’autorité d’un despote, inférieure à celle de la soumission à la loi par les grecs. Elle est à la foi le complément et le garant de la liberté. Selon les grecs, la liberté

les grecques il pouvait y avoir un conflit entre règle inférieure et règle supérieure, mais le conflit devait s’adapter à la règle supérieure. Antigone de Sophocle parle de ce problème du conflit des normes. Créon promulgue une loi qui interdit d’enterrer le frère d’Antigone car il était révolté. Antigone considère qu’il ne faut pas respecter la loi de Créon car il y a une loi suprême (thesmos), supérieure à la loi du roi (nomos), qui vient des anciens, de la tradition, d’inspiration divine, et qui

va se faire entendre pour contrarier cette harmonie. C’est celle de Sophocle, vers 440 avant Jésus-Christ, dans une pièce fameuse : Antigone. Cette pièce va opposer deux idées : 1. Antigone veut obéir aux principes inébranlables non écrits qui commandent aux vivants de respecter les morts. Antigone proclame les impératifs religieux universels. 2. L’argument de Créon se tient aussi juridiquement. Il défend l’ordre, le droit de la Cité. Polynice avait en effet enfreint le dévouement qu’il faut avoir

laquelle il n’y a que deux solutions possibles (je reste ou je pars, etc.). Une alternative peut se transformer en dilemme ou syllogisme disjonctif = énoncé de propositions par rapport auquel le choix amène à une même conclusion. Ex : Soit Antigone obéit à Créon et elle est coupable envers son frère, soit elle ne lui obéit pas et elle est coupable légalement. Ex : Que l’on choisisse la culpabilité de Dreyfus ou que l’on choisisse la famille de l’état major, la France sera salie. Solution des exercices

qu'il y a de plus mauvais, car cette situation est horrible sans être tragique, attendu qu'elle manque de pathétique. Aussi personne ne met en oeuvre une donnée semblable, sauf en des cas peu nombreux. Tel, par exemple, Hémon voulant tuer Créon (56), dans Antigone. XVII. Vient en second lieu l'accomplissement de l'acte; mais il est préférable qu'il soit accompli par un personnage non instruit de la situation et qui la reconnaisse après l'avoir fait; car l'horrible ne s'y ajoute pas et la reconnaissance

relevant les éléments saillants 7 qui le caractérisent dans chacune des deux œuvres. Votre lecture de ces deux œuvres doit être d’emblée comparative. Lectures complémentaires A titre de complément, vous pourrez être amenés à consulter des extraits des livres suivants, qui seront cités et exploités dans le cours : -Brunel (Pierre), (dir.), Dictionnaire des mythes littéraires, Paris, Seuil. (Cette immense somme est consultable dans de nombreuses bibliothèques. Je vous recommanderai la lecture

faut en aucun cas séparer la préparation de l’écrit de celle de l’oral, et encore moins hiérarchiser ces deux modes de préparation. C’est parce que le candidat aura, lors de sa préparation, réfléchi sur des sujets de leçon ou se sera penché sur des extraits de texte pour les expliquer (dans la perspective de l’explication littéraire sur programme) ou les commenter (dans celle de littérature comparée) qu’il pourra nourrir sa réflexion d’analyses précises, lors des dissertations d’écrit, et proposer des

» que « romantique », dans et par les échanges verbaux. C’est donc principalement l’étude du langage comme action qui permettra de définir le tragique qui y est à l’œuvre. Nous nous sommes appuyées pour cela sur l’analyse de George Steiner, Les Antigones. Mais le théâtre de Reza n’est pas une pure tragédie : si la pensée de la condition humaine y est tragique, la vie prend souvent l’apparence d’une farce, où chacun croit revendiquer sa singularité, alors même qu’il n’emprunte qu’un masque bouffon

d’intégrer à l’analyse le personnage de la grand-mère. Pour identifier les différentes caractéristiques, vous pouvez vous inspirer de quelques stéréotypes mais soyez surtout sensible aux différentes fonctions des personnages féminins dans ces extraits. Ces caractéristiques peuvent être très concrètes mais elles peuvent également être plus symboliques ou énigmatiques. ® Mobiliser ses connaissances L’hyperbole L’hyperbole est une figure d’amplification. Elle repose sur l’utilisation de superlatifs