Antihéros

EXEMPLES & AIDES DISSERTATION L’emploi de tels personnages vertueux semble incontournable pour donner son sens au roman. Cependant, de nombreux auteurs n’ont pas hésité à mettre en scène des antihéros, médiocres personnages, particulièrement depuis le XIXème siècle. Ce choix vise généralement à se rapprocher de la réalité, et peut également adresser un message ou exprimer  une opinion. Une telle œuvre est alors également porteuse de caractéristiques de son époque. En 1857 paraît le roman Madame

mettre en avant leurs personnages principaux d'une nouvelle manière, c'est-à-dire les présenter comme des antihéros. En règle général, on peut qualifier une personne médiocre comme banale, simple d'esprit ou sans intéret, et souvent cachée dans l'ombre. A force de talent, de perséverance ou de chance, cette personne peut devenir un héros malgré elle. Par ailleurs, dans la littérature, un antihéros est un personnage phare d'une oeuvre qui ne présente pas les caractéristiques classiques du héros comme

non négligeable. » citation tirée de Wikipédia - Antihéros. On croirait même que cet article à été écris pour décrire le Père Goriot qui justement suscite une sympathie par le fait qu’il est misérable. Alors que Rastignac, lui est tout simplement le héro même d’un roman conventionnel. Malgré le fait qu’au fil du livre de Balzac, nous pensons que Rastignac est le vrai héro, il ne faut pas négliger que dans ce roman il est aussi question d’un antihéros, le Père Goriot. Enfin, n’oublions pas que Balzac

cette remise en question de la figure du héros traditionnel par le nouveau roman qui fait apparaître le terme d'anti héros. L'antihéros ne relève pas d'une transparence mais s'oppose bel et bien au héros en représentant une humanité moyenne. Les antihéros sont des héros « médiocres ». Enfermés dans leur condition sociale ou familiale, ils ne sont pas armés pour lutter ou manquent de grandeur. Claude Lantier, dans L'Œuvre, de Zola, se suicide après avoir compris qu'il n'atteindrait jamais son idéal

I/ Le narrateur un personnage différent des autres. a) Un antihéros Bardamu n’a pas les caractéristiques du héros positif, il n’est pas un modèle, il a la « frousse » face à l’ennemi, il est paralysé : « je n’osai plus bouger ». Il s’interroge constamment, on trouve cinq points d’interrogations. De plus la ponctuation très forte avec de nombreuses exclamations marque sa stupéfaction. Enfin, il utilise aussi des interrogations auxquelles il n’apporte pas de réponses. Tous ces éléments soulignent

l'existence réelle – nouveau roman où le personnage est peu décrit physiquement et moralement, le lecteur ne se concentre pas sur le personnage en lui même mais sur l'errance du psychisme et de l'inconscient du héros. Le héros de se genre de roman est un antihéros : personnage qui représente tout le contraire du héros par excellence, il n'a pas de qualité et est souvent a l'écart de la société, il ne recherche pas une vie exaltante mais est en quête d'identité, dépassé par les évènement, permettant ainsi au

le début du 17e, on retrouve des antihéros avec notamment le personnage de Cervantès : Don Quichotte. Ce nouveau personnage se définit en comparaison avec le héros. Il ne se distingue par aucune qualité particulière, il ressemble un peu à monsieur tout le monde et est banale voir méprisable comme L'Étranger. Il peut aussi être affligé d'une tare, tel Don Quichotte qui est fou ce qui empêche toute admiration devant les actions qu'on lui voit commettre. Les antihéros peuvent être des personnages qui

cette remise en question de la figure du héros traditionnel par le nouveau roman qui fait apparaître le terme d'anti héros. L'antihéros ne relève pas d'une transparence mais s'oppose bel et bien au héros en représentant une humanité moyenne. Les antihéros sont des héros « médiocres ». Enfermés dans leur condition sociale ou familiale, ils ne sont pas armés pour lutter ou manquent de grandeur. Claude Lantier, dans L'Œuvre, de Zola, se suicide après avoir compris qu'il n'atteindrait jamais son idéal

manière profonde avec Camus mais Chez Ionesco et Beckett, le message philosophique est toutefois proposé avec distanciation ; humour noir, ironie et légèreté dominent Lien avec l’intitulé de la séquence Ces quatre extraits mettent en scène des antihéros aux prises avec leur misère métaphysique, des êtres errants sans repères. Ils sont proches du « Meursault « de L’étranger Estragon et Vladimir aux noms ridicules, clownesques sont des clochards et semblent enlisés dans l’attente et la monotonie

La fin peut également se présenter comme un «dénouement-conclusion», ou plus exactement l’aboutissement d’un personnage principal ou d’un projet. Dans Bel-Ami de Guy de Maupassant, le récit se centre sur l’ascension sociale de Georges Duroy, un antihéros en quête de notoriété, de fortune et de plaisir, qu’il atteint au final en épousant Suzanne Walter et en demeurant amant de Mme de Marelle. Aussi déplaisante puisse être la chute, elle demeure le bilan final d’un objectif atteint, qui nous est proposé