Antonio Gramsci

liens entre État et société civile. Au XXIe siècle, Jurgen Habermas avance que la société civile forme une sphère publique lieu d’engagements extra-institutionnels autonome de l’État et en interaction avec lui. Des théoriciens marxistes, tel Antonio Gramsci, se sont interrogés sur la distinction entre l’État et la société civile, en arguant que le premier est intégré de nombreuses façons dans la seconde. D’autres, comme Louis Althusser, ont maintenu que les organisations civiles comme l’Église, l’école

de dire n’importe quoi. Et pour mieux comprendre la vérité face à la vérité-soumise-au-temps, il faut se référer à George Orwell et, entre autres, son Hommage à la Catalogne. Ou bien, plus près de chez vous, au Jorge Semprun qui cite Antonio Gramsci : “La vérité est toujours révolutionnaire,” voyant dans cette phrase “une formule contre le cynisme, contre l’absence de mémoire et la falsification de l’histoire.” Dans deux récits : L’Autobiographie de Federico Sanchez et Quel beau dimanche

que le travail est une valeur fondamentale sans oublier l’esclavage, le servage, l’exploitation, le travail des enfants, les camps de travail, les dégâts causés à l’environnement… Il y a une formule d’un philosophe et homme politique italien, Antonio Gramsci, que j’aime beaucoup, et qui me semble s’appliquer à notre question : nous devons cultiver « le pessimisme de l’intelligence et l’optimisme de la volonté ». Conférence donnée par Serge Champeau, professeur de philosophie, dans le cadre de

pour l’an prochain, dans 10 ans, dans 100 ans, bientôt, demain, hier. Et pourtant notre monde continue à tourner, car, malgré le fait que l’on puisse toujours évoquer les désastres que causent les progrès de la science moderne, comme l’affirme Antonio Gramsci : « Le pessimisme de la connaissance n'empêche pas l'optimisme de la volonté. ». L'optimisme est une nécessité pour préserver sa santé mentale.

base solide et incite le lecteur à approfondir voire poursuivre lui-même les questions qui ont trait à la culture. Les questions d’hégémonie culturelle et de subcultures font par exemple appel à d’autres auteurs, anciens ou contemporains, comme Antonio Gramsci, Nancy Fraser ou Éric Macé et Éric Maigret.

COMMENT EXPLIQUER LE SUCCES D’UNE IDEE POLITIQUE ? Selon Karl Marx dans L’idéologie allemande "La production des idées, des représentations et de la conscience, est d'abord directement et intimement mêlée à l'activité matérielle et au commerce matériel des hommes : elle est le langage de la vie réelle.". L’idée politique ou l’idéologie semble alors trouver sa place comme étant un système d’idées relatif à un groupe social et à une époque, fournissant une certaine

aux liens entre État et Société civile. De nos jours, Jurgen Habermas avance que la société civile forme une sphère publique lieu d’engagements extra-institutionnels autonome de l’État et en interaction avec lui. Des théoriciens marxistes tel Antonio Gramsci se sont interrogés sur la distinction entre l’État et la société civile, en arguant que le premier est intégré de nombreuses façons dans la seconde. D’autres comme Louis Althusser ont maintenu que les organisations civiles comme l’Église, l’école

siècle, le monde était divisé en deux. C'est alors que le capitaliste s'étend de façon planétaire. Comment une société peut-elle se transformer d'un jour à l'autre de cette façon ? Dans les années 20, Antonio Gramsci a écrit dans une prison mussolinienne Une révolution contre le capital. Gramsci s'est posé la question de savoir comment la révolution socialiste se produisait dans un pays arriéré, semi-féodal. Les grands théoriciens du socialisme étaient tous convaincus qu'une nouvelle société ne

ne sont plus étroitement territorialisés, ni liés spatialement, ni dépourvus d’une conscience historique d’eux-mêmes, ni culturellement homogènes ». (p. 89). Avec un approche culturaliste non déterministe dans la ligne d’auteurs comme Antonio Gramsci, Raymond Willimas, Cornelius Castoriadis ou Michel de Certeau, Appadurai essaye de montrer comme les groupes sociaux en apparence victimes passives des forces du village global sont capables de mettre en ouvre des formes subtiles de résistance

intervenir pour favoriser le cumul des richesses. Smith affirme que le mercantilisme est peu efficace et même dangereux. Il est nécessaire de laisser jouer la « main invisible ». L’Etat doit être un Etat minimal, un Etat gendarme comme le nomme Antonio Gramsci. Il doit limiter son intervention à trois fonctions : * Protéger la nation contre les autres nations (armée) * Protéger les individus contre l’injustice et l’oppression (police et justice) * Se charger des travaux d’infrastructures