Apologie De Socrate Troisieme Discours

analogue à celle du réel : on peut dire que notre réalité est structurée par lui. L’imagination est non seulement source d’innovation mais en donnant corps à nos émotions elle exprime ce que la réalité de notre existence est en profondeur. Dans une troisième partie enfin nous indiquerons comment l’imagination transcende la raison et que ce que l’on nomme l’inimaginable relève précisément de l’imagination. 1 Institut Supérieur du Commerce de Paris LA VIE IMAGINAIRE Imaginer On peut dire premièrement

voyait était condamné à mort '. Les poètes s'expriment en un langage de sens peu acces- sible au vulgaire. 1. Platon, ou Ps. Platon, Lettres, 2, p. 312. 2. Thémistius, Discours XX, Éloge de son père, 4. 3. Clément d'Alexandrie, Stromates, V, 8. 4. Chalcidius, Sur le Timée, 32, 394... 5. Tatien, Discours contre les Grecs, 3 (Patr. gr. de Migne, t. 6, p. 809). 6. Porphyre, Vie de Plotin, 4. 7. Eustathe, Commentaire sur Dengs le Périégète, 504. 12 MYSTÈRES EN GÉNÉRAL

et qui  pourtant  fût  un vrai philosophe, et qui vécu en conformité avec ses principes.  Ne rien posséder, sinon soi­même, voilà un idéal digne d’être suivi de nos jours encore.    ELLE  Moi, je  suis  encore bien  jeune pour  entendre  ce  genre de discours : je suis à un âge où l’on  à envie  de  posséder,  où  l’on est  ce  que  l’on  a.  Je ne paie pas de loyer, puisque je suis logée  ici,  mais,  comme  je  vous  l’ai  dit,  j’ai  de  très  nombreux  livres  à  acheter.  Et  puis,  aussi,  comme toutes les jeunes fille de dix neuf ans

Le point de vue des Anciens. VIII-V s. av. J.C. – rien n’a été écrite (sauf les textes politiques : VIIIs. – les lois de la cité), mais littérature existe déjà en oral : le mythe n’existe que réellement que si il est transmis par oral. Aristote, Socrate Fl.Dupont distingue la « culture chaude » et la « culture froide » : la pragmatique du texte littéraire est le condition auquel se fait l’énonciation littéraire. Dans le texte littéraire un fin esthétique se mettre au service du beau. (La distinction

l’épicurisme, est une figure majeure de la littérature poétique de la Renaissance. Auteur d’une œuvre vaste qui, en plus de trente ans, a touché aussi bien la poésie engagée et « officielle » dans le contexte des guerres de religions avec les Hymnes et les Discours (1555-1564), que l’épopée avec La Franciade (1572) ou la poésie lyrique avec les recueils Les Odes (1550-1552) et des Amours (Les Amours de Cassandre, 1552 ; Les Amours de Marie, 1555 ; Sonnets pour Hélène, 1578). Lors de sa carrière de diplomate

moderne, telle qu’elle s’affirme dans son assurance croissante, comme une entreprise de connaissance du monde, de certitude et de progrès. Montaigne, pour sa part, semble se situer à l’extrême opposé de ces valeurs, lui qui exprime, au terme de l’« Apologie de Raymond Sebond » une incertitude radicale qui porte sur l’être même. « Nous n’avons aucune communication à l’être, parce que toute humaine nature est toujours au milieu entre le naître et le mourir ne baillant de soi qu’une obscure apparence

l'auteur a voulu dire), et des adeptes de l'interprétation littéraire, comme description des significations de l'oeuvre (on doit chercher dans le texte ce qu'il dit, indépendamment des intentions de son auteur). Pour échapper à cette alternative, une troisième voie, souvent privilégiée aujourd'hui, insiste sur le lecteur comme critère de la signification littéraire. L'auteur a été la cible des nouvelles critiques du xxe siècle non seulement parce qu'il symbolisait l'humanisme et l'individualisme dont

la culture grecque ancienne,consistait dans une certaine mesure de mette en valeur les héros et les dieux dans la cité. De son sens culturel, elle a pour :  Racines dans l’animisme, dans la magie. Pensons aux danses du sorcier, à son discours fait de formules destinées aux êtres d’une puissance supérieure, aux éléments d’une indomptée. Pensons aux primitives, pour faire pleuvoir, pour rendre la chasse faste ; l’homme n’hésite pas à mimer l’animal qu’il veut tuer8  ( 7 Mary- Anne Zagdoun

que je voyais hier en crédit et qui demain ne l’est plus ? Ou que le tracé d’une rivière change en crime ? Quelle vérité est-ce là, qui devient mensonge au-delà des montagnes qui la bornent ? Michel de Montaigne, Essais (1595), II, 12, Apologie de Raymond Sebond Au siècle suivant, Blaise Pascal, s’inspirant de Montaigne, reformule les mêmes idées : Plaisante justice qu’une rivière borne ! Vérité au-deçà des Pyrénées, erreur au-delà. Ils confessent que la justice

cette chose, que je voyais hier en crédit et qui demain ne l’est plus ? Ou que le tracé d’une rivière change en crime ? Quelle vérité est-ce là, qui devient mensonge au-delà des montagnes qui la bornent ? Michel de Montaigne, Essais (1595), II, 12, Apologie de Raymond Sebond Au siècle suivant, Blaise Pascal, s’inspirant de Montaigne, reformule les mêmes idées : Plaisante justice qu’une rivière borne ! Vérité au-deçà des Pyrénées, erreur au-delà. Ils confessent que la justice n’est pas dans ces coutumes