Argent Cupidité

et libérale du début du XIXe siècle. 12 Séquence 3 – FR20 © Cned – Académie en ligne bourgeoisie qui a pris le pouvoir économique. La recherche du profit et l’argent sont devenus les nouvelles valeurs. C’est ce monde dominé par la cupidité que décrit Balzac dans La Comédie humaine, et Zola, plus tard, dans Les Rougon-Macquart. La génération des auteurs réalistes et naturalistes naît ainsi dans un monde où toutes les convictions se trouvent ébranlées. Les pouvoirs traditionnels se

 soies  roses  que  l'on  engraissait  avec  du  marc   d'olives,   mets   carthaginois   en   abomination   aux   autres   peuples.   La   surprise   des   nourritures   nouvelles   excitait   la   cupidité   des   estomacs.   Les   Gaulois   aux   longs   cheveux   retroussés   sur   le   sommet   de   la   tête,   s'arrachaient   les   pastèques   et   les   limons   qu'ils   croquaient   avec   l'écorce

bourgeois, Beauperthuis. Ce mariage comble la cupidité de la famille de l’un et l’avidité d’un statut pour l’autre. Elle reste chez Fadinard, terrée pour garder le secret de son infidélité et revendiquer sa liberté. Elle s’oppose à Hélène, la femme de Fadinard qui est offerte par son père au personnage principal pour l’argent qu’il possède. Nous l’apprenons, acte V, scène IV : le seul argument de son père pour l’avoir donné à un homme alors inconnu est son argent, « il était rentier ! ». Hélène ne choisit

répété dans le roman, comme par exemple à la page 31, où il est répété deux fois, dans les expressions «  cette atroce pitié d’avare » puis « véritable cuisine d’avare ». L’argent est aussi présent à travers la figure du cousin Charles et de sa cupidité. En effet, il n’hésite pas, en Indes, à faire fortune grâce à la traite des noirs. De retour en France, il se marie par intérêt financier avec une fille qu’il ne connaissait pas mais qui lui permettra de gagner beaucoup d’argent. Un autre thème

surabondance sont dus, de droit naturel, à l'alimentation des pauvres; ce qui fait dire à S. Ambroise et ses paroles sont reproduites dans les Décrets: « C'est le pain des affamés que tu détiens; c'est le vêtement de ceux qui sont nus que tu renfermes; ton argent, c'est le rachat et la délivrance des miséreux, et tu l'enfouis dans la terre. » Toutefois, comme il y a beaucoup de miséreux et qu'une fortune privée ne peut venir au secours de tous, c'est à l'initiative de chacun qu'est laissé le soin de disposer

acheteur grâce à ce que peut offrir un vendeur, vendeur à qui la vente permet de vivre c’est à dire de satisfaire par l’achat ses propres désirs et besoins par l’intermédiaire d’un autre vendeur. Mais peut être qu’en fait la vente sert à satisfaire la cupidité du vendeur en profitant de la naïveté d’un acheteur qui croit désirer ce qu’il achète ». « La vente présuppose un certain système d’échanges et donc une certaine relation entre au moins deux personnes. Pour qu’il y ait vente il faut également un

et libérale du début du XIXe siècle. 12 Séquence 3 – FR20 © Cned – Académie en ligne bourgeoisie qui a pris le pouvoir économique. La recherche du profit et l’argent sont devenus les nouvelles valeurs. C’est ce monde dominé par la cupidité que décrit Balzac dans La Comédie humaine, et Zola, plus tard, dans Les Rougon-Macquart. La génération des auteurs réalistes et naturalistes naît ainsi dans un monde où toutes les convictions se trouvent ébranlées. Les pouvoirs traditionnels se

Aristote, la monnaie doit être avant tout un instrument de transmission des richesses. Ces individus sont victimes selon Aristote de l’illusion quand ils croient que l’accumulation de richesse fait leur bonheur (cf. 2ème année Stiglitz et le concept de cupidité). 1) La monnaie comme intermédiaire des échanges ▪ Avant la création de monnaies, les sociétés fonctionnaient souvent à partir d’un système de troc. Le troc nécessitait alors la double coïncidence des désirs c'est-à-dire il fallait que l’échange

de l'argent, si quelqu'un te demandait, Hippocrate, à quel titre veux-tu lui donner cet argent ? que répondrais-tu ? — Je répondrais que c'est à titre de médecin. — Et pour quoi devenir ? — Pour devenir médecin. — Et si tu allais chez Polyclète d'Argos, ou chez Phidias d'Athènes, leur donner de l'argent pour apprendre d'eux quelque chose, et qu'on te demandât tout de même, à quel titre tu veux donner cette argent-là à Polyclète ou à Phidias, que répondrais-tu ? — Je répondrais, m'a-t-il dit, que c'est

reprendre du service dans un journal républicain dont il deviendra le rédacteur en chef. Il mettra la main sur la fortune de son fils qui sera alors malade. Saccard est un homme qui n’a aucun scrupule et une représentation de toutes les basses que la cupidité peut occasionner : il n’a pas de vulnérabilité. I. Le roman de l’Argent : une exhaustivité dynamique. Zola a pour ambition de décrire tous les aspects de l’argent dans la société. Il veut montrer que l’argent n’est pas statique mais est en mouvement