Aricie

l'accuser. J'appelle faiblesse la passion qu'il ressent malgré lui pour Aricie, qui est la fille et la soeur des ennemis mortels de son père.Cette Aricie n'est point un personnage de mon invention. Virgile dit qu'Hippolyte l'épousa, et en eut un fils, après qu'Esculape l'eut ressuscité. Et j'ai lu encore dans quelques auteurs qu'Hippolyte avait épousé et emmené en Italie une jeune Athénienne de grande naissance, qui s'appelait Aricie, et qui avait donné son nom à une petite ville d'Italie.Je rapporte

mourir ? » On apprend que Phèdre est mourante, mais c’est surtout la deuxième partie du vers qui est intéressante, elle cherche à mourir, pourquoi ?, le spectateur cherche des réponses. (v.50) « je fui, je l’avouerai, cette jeune Aricie » Apparition d’un 5ème personnage, Aricie, on apprend aussi que c’est une ennemie « Reste d’un sang fatal conjuré contre nous », il faut aussi noter la présence du futur « je l’avouerai ». La scène d’exposition de l’œuvre de Jean Racine est construite en crescendo, on

3) Hippolyte Fils de Thésée et d’Antiope, une Amazone, il admire son père dont il loue les exploits. En dépit de son hostilité à l’endroit des sentiments et des transports amoureux, il s’est épris de la jeune princesse retenue captive par Thésée : Aricie. Protégé par Artémis, Déesse de la chasse, il est un écuyer hors pair. Sa valeur guerrière est indéniable. Il veut fuir Trézène. Habitué à fréquenter les forêts, habile dans le dressage des chevaux et les courses équestres, il est un symbole d’air

de brûler d'une flamme innocente. HIPPOLYTE Non, mon père, ce coeur, c'est trop vous le celer, N'a point d'un chaste amour dédaigné de brûler. Je confesse à vos pieds ma véritable offense : J'aime, j'aime, il est vrai, malgré votre défense Aricie à ses lois tient mes voeux asservis ; La fille de Pallante a vaincu votre fils. Je l'adore, et mon âme, à vos ordres rebelle, Ne peut ni soupirer ni brûler que pour elle. THESEE Tu l'aimes ? Ciel ! Mais non, l'artifice est grossier ; Tu te

s'obstine à taire,Lasse enfin d'elle−même et du jour qui l'éclaire,Peut−elle contre vous former quelques desseins ?HippolyteSa vaine inimitié n'est pas ce que je crains.Hippolyte en partant fuit une autre ennemie :Je fuis, je l'avouerai, cette jeune Aricie,Reste d'un sang fatal conjuré contre nous.ThéramèneQuoi ? vous−même, Seigneur, la persécutez−vous ?Jamais l'aimable soeur des cruels PallantidesTrempa−t−elle aux complots de ses frères perfides ?Et devez−vous haïr ses innocents appas ?HippolyteSi

d’Aricie : « Ils bravent la fureur d’une amante insensée. » Ce refus de la part d’Hippolyte la met dans une rage folle, son amour pour Hippolyte est si fort qu’elle ne peut supporter l’idylle qu’il vit avec Aricie : « Non, je ne puis souffrir d’un bonheur qui m’outrage », « Il faut perdre Aricie ». Dans le texte, cette passion s’exprime à travers un vocabulaire de l’amour : « amante », « transports », « cœur », « vœux ». A cette époque, la passion est péjorative, c’est un mauvais sentiments : on peut

aime, et je n’en puis douter. Ce farouche ennemi qu’on ne pouvait dompter, Qu’offensait le respect, qu’importunait la plainte, Ce tigre, que jamais je n’abordai sans crainte, Soumis, apprivoisé, reconnaît un vainqueur ; Aricie a trouvé le chemin de son cœur. Oenone Aricie ? Phèdre Ah ! douleur non encore éprouvée ! A quel nouveau tourment je me suis réservée ! Tout ce que j’ai souffert, mes craintes, mes transports, La fureur de mes feux, l’horreur de mes remords, Et d’un cruel refus

avant J.C | Doit être comporter de V actes : L’acte de l’exposition , et les trois autres le dénouement | La pièce est composé de V actes :L’acte I comprend 5 scènes qui présentent tous les personnages principaux ( Phèdre , Thésée , Hippolyte , Aricie , Oenone , Théramène , Ismène et Panope ) Dans les trois suivants«, Thésée meurs , Phèdre avoue son amour a Hyppolite mais ce dernier est amoureux d’Aricie , la pire ennemie du royaume…ce sont les évènement qui font avancer l’histoire , puis finalement

prétend que sa passion «devient une flamme ordinaire» [vers 350]), et enclenche toute I'action, la nouvelle situation obligeant la reine à rencontrer Hippolyte pour défendre les droits de succession de son fils, comme elle pousse le jeune homme à voir Aricie. - Les violents reproches que la reine fait à Oenone, et qui sont la cause de son suicide. - Le développement de la dimension héroïque, les exploits de Thésée, dont Euripide ni Sénèque ne parlaient, étant largement évoqués, Hippolyte tuant le monstre

caractères des personnages obéissent à une logique (actions d'Oenone : fidèles à sa maîtresse, Thésée : tyran = incarnation de la puissance) - personnages humains (influence du jansénisme) => faiblesses et sentiments condamnables (Phèdre : jalousie, Aricie : orgueilleuse...). Selon Racine, une action vraisemblable est : «Une action simple, chargée de peu de matière, telle que doit être une action qui se passe en un seul jour, et qui, s'avançant par degrés vers sa fin, n'est soutenue que par les intérêts