Ariette 9

insiste sur ce qui lui apparaît alors comme l'originalité essentielle de ce premier recueil, « l'un peu déjà libre versification, enjambements et rejets ..., fréquentes allitérations, quelque chose comme de l'assonance souvent dans le corps du vers ... » 9 . Son dessein était plus explicite encore lorsqu'il faisait part à Lepelletier de son projet d'écrire des vers « d'après un système » qu'il était en train d'élaborer. « Ça sera très musical » 10 , précisait-il. La critique n'a pas su déterminer ce qu'était

Ariette III Il pleure dans mon coeur Comme il pleut sur la ville Quelle est cette langueur Qui pénètre mon coeur? O bruit doux de la pluie Par terre et sur les toits! Pour un coeur qui s'ennuie, O le chant de la pluie! Il pleure sans raison Dans ce coeur qui s'écoeure. Quoi! nulle trahison? Ce deuil est sans raison. C'est bien la pire peine De ne savoir pourquoi, Sans amour et sans haine, Mon coeur a tant de peine! Paul Verlaine, Romances sans paroles,

mes choix. Tout d’abord, il était important de donner au lecteur un aperçu complet de l’essentiel du recueil, qui se compose de 4 sections: Ariettes oubliées (9 poèmes), Paysages belges (7 poèmes), Aquarelles (7 poèmes), et « Bird in the night ».  Il m’a donc semblé pertinent de choisir 2 poèmes typiques de chacune des 3 principales sections. « Ariettes oubliées » est un ensemble de poèmes du registre lyrique, où l’on trouvera tout le vocabulaire de l'émotion en relation avec les grands thèmes

Le corpus que nous allons analyser aborde le thème de la ville de manière poétique. Ainsi, les six poèmes « Les foules » de Baudelaire, « Ariette oubliées » de Verlaine, « Les ponts » de Rimbaud, « La prose du transibérien » de Cendrars, M. Soupault, et enfin « Les usines » de Verhaeren, ont comme thème commun la ville, et la décrivent différemment. Les poètes développent aussi une ambiance plus ou moins particulière avec un certain lyrisme qui est en quelques sorte l'illustration de leur propos

recueil de poèmes m’a donc permit d’étudier ces poèmes lyriques. Dans ce recueil, j’ai choisi « A une passante » de Baudelaire, « Les mains d’Elsa » d’Aragon, « La courbe de tes yeux fait le tour de mon cœur » d’Eluard, « Mon rêve familier » et « Ariettes oublies » de Verlaine, puis enfin « Le pont Mirabeau » d’Apollinaire. Pourquoi ce choix ? Eh bien, tout simplement, j’ai choisi les poèmes qui m’ont plus touchés et ceux que j’ai plus apprécié. Personnellement, je pense que durant une relation

C'est bien la pire peine De ne savoir pourquoi Sans amour et sans haine Mon coeur a tant de peine ! Introduction « Il pleure dans mon cœur «  est le troisième poème de Verlaine tiré des ariettes oubliées de Romance sans paroles .Verlaine est un poète lié au mouvement symboliste Une ariette est une petite musique qui désigne une mélodie.C'est sur cette mélodie de la pluie que Verlaine nous livre, dans ce poème, son malaise et sa mélancolie. Nous verrons tout d'abord l'organisation de

Lecture analytique n° 2 : « Ariette IIII » ( Comment cette ariette exprime-t-elle le questionnement du poète sur lui-même ? I. L’expresion d’un mal-être. A. L’analogie entre intériorité et extériorité. 1) Néologisme « il pleure » // « il pleut » ( renouvellement du cliché larmes = pluie + façon de contourner l’inexprimable. 2) Mise en parallèle d’un espace intérieur et extérieur « mon cœur » / « ville » renforcée par le verbe « pénètre » = intrusion. 3) V. 3 et

Verlaine fréquentais beaucoup les poètes du Parnasse, dans les cafés parisiens. Le Parnasse est un mouvement de poètes qui réagissent contre le romantisme. Le mot parnasse, “assemblée de poètes” vient de l'antiquité grecque : le mont parnasse abritait les 9 muses de Apollon. Téophile Gautier définit le Parnasse comme “L' Art pour l'Art” dans la préface de Mademoiselle de Maupin en 1835, c'est un refus du lyrisme, seul le Beau est l'objet littéraire. Le parnasse est un prolongement du symbolisme, auquel

Reynaldo Hahn (avec "L'heure exquise") et Maurice Ravel (avec "Sur l'herbe"). On remarque que la majorité des titres des Poèmes Saturniens repris se rapportent à la musique : comme son poème "Mandoline" (qui est un instrument à corde doubles), "Ariette oubliée" (ariette est une courte mélodie gracieuse), ou encore "Chanson d'automne" et "Chanson grise" (ce titre est constitué du mot chanson donc de la musique). Dans son poème "Mon rêve familier", Verlaine joue avec la ponctuation car grâce aux virgules

rêves, issu du recueil «Les Contemplations» en 1856, par Alphonse de Lamartine Invocations , issu de «Harmonies poétiques etreligieuses» en 1830, par Charles Baudelaire Spleen et idéal, du recueil « Les Fleurs du mal» en 1857 et par Paul Verlaine Ariettes oubliées, de « Romances sans paroles » en 1874. Chaque auteur met enévidence dans son poème un, voire plusieurs rôles à la musique. Victor Hugo et Alphonse de Lamartine présentent dans leur poème un rôle similaire. Selon eux, la musique a une