Aristote Et Les Critères De L Oeuvre Littéraire

LITTERAIRE (CRITIQUE) Prise de vue L’expression « critique littéraire » recouvre aujourd’hui deux activités relativement autonomes. Elle désigne d’une part les comptes rendus de livres dans la presse, à la radio, à la télévision : parlons ici de « critique journalistique ». Elle renvoie d’autre part au savoir sur la littérature, aux études littéraires ou à la recherche littéraire : parlons cette fois de « critique universitaire » ou « didactique ». Il s’agira ici de ce second emploi, qui pose de

Critique, au moins jusqu'aux années 80, a évité la notion de héros, préférant parler d'« actant principal » ou de « Sujet » de l'action (Greimas), c'est sans doute qu'elle était gênée par l'inévitable coloration axiologique du terme : réputé (depuis Aristote) supérieur au commun des mortels, incarnant en principe des valeurs collectives qui le haussent au rang de modèle, le héros renvoie à des codes culturels et suppose un mécanisme projectionnel (le lecteur s'identifiant à lui) propres à embarrasser

en 1817 pour désigner les œuvres qui prennent pour modèle l'art antique par opposition aux œuvres romantiques. Alors que dans l’histoire de la littérature française, on l’emploi pour désigner la production littéraire des années 1660à 1685. En effet, Le terme a une définition esthétique mais aussi historique, puisqu’en France l’époque classique correspond à la période de règne de louis XIV. Le classicisme à la française ne se définit cependant pas seulement par des critères historiques. Il répond également

Platon versus Aristote Eléments d’une esthétique théâtrale grecque Etude comparative Sources : · Platon, La République , traduction de Georges Leroux, GF Flammarion, 2002 · Aristote, La Poétique , traduction de Roselyne Dupont-Roc et Jean Lallot , Seuil, 1980 (C’est la traduction qui fait autorité aujourd’hui

Littérature 1. La littérature est indispensable, comme tout produit social qui évolue dans le temps. Définitions de littérature dans le robert : Œuvres écrites dans la mesure où elle porte la marque de préoccupation esthétique reconnue pour tel dans le milieu social où elles circulent. Explication de la définition : Selon cette définition, la littérature est lié aux textes écrits ; et on y précise que pour être reconnue comme tel il faut qu’on y trouve le beau (aspect esthétique). Hors

d’acceptions sur lesquelles il faudra revenir. Quelques remarques s’imposent d’abord. Il s’agit d’un jugement porté sur des œuvres ou des auteurs (sans que rien, dans la formulation, demande de s’en tenir à la littérature), en même temps que du nom par lequel on a pris l’habitude de caractériser une (ou deux) période(s) de l’histoire littéraire : un moment de l’histoire littéraire antique (plus exactement un ensemble d’auteurs : César, Cicéron, etc.), une « période » du XVIIe siècle français (ce fameux

mot (préfixe pro-avant et le radical logos discours) indique que le prologue est un discours qui peut se définir selon deux critères : - son emplacement (il est toujours situé avant un autre discours et s’oppose à l’épilogue), - et son caractère transitif (il dépend de cet autre discours qu’il introduit)= il forme une transition. Dans l’Antiquité , Aristote* définit le prologue tragique comme une sorte d’exposition dans une scène dialoguée ou dans un monologue. Il accorde une

Le classicisme est un mouvement littéraire[->0] qui se développe en France[->1], et plus largement en Europe[->2], à la frontière entre le XVIIe siècle[->3] et le XVIIIe siècle[->4], de 1660[->5] à 1715[->6]. Il se définit par un ensemble de valeurs et de critères qui dessinent un idéal s'incarnant dans l’« honnête homme » et qui développent une esthétique[->7] fondée sur une recherche de la perfection. La centralisation monarchique, qui s'affirme dès 1630[->8] sous l'autorité de Richelieu[->9]

drame représentant traditionnellement des personnages issus des légendes et des épopées grecques (dans la Poétique, Aristote (384-322 av. J.-C.) définit la tragédie : « il faut que les personnages soient une imitation des passions humaines aussi vraisemblable que possible »). La comédie est le deuxième grand genre théâtral. Il représente principalement des conflits familiaux. Aristote a dicté les règles du théâtre : règle des unités, respect de la vraisemblance et de la bienséance. Le théâtre au XX°

première classe" ; par métaphore, le terme a été employé dès le deuxième siècle pour désigner un auteur ou une oeuvre d'excellence, digne de devenir un modèle. Dès le haut Moyen-Âge, l'adjectif "classique" est associé à la mémoire de l'Antiquité dont les oeuvres sont admirées et étudiées ; de cette étude dérive l'autre signification du mot, par une erreur étymologique : auteurs et oeuvres classiques deviennent ceux qui sont étudiés en classe et ont valeur d'exemplarité, ce qui explique la dérive