Arlequin Dorante

et le réalisme s'y côtoyaient, mais la « Passion du Christ » était un de ses sujets traditionnels. Ainsi, le théâtre permet d’enseigner aux publics. Pour terminer, le théâtre possède une forte capacité de distraction, propos bien illustré par « Arlequin poli par l’amour » de Marivaux. En effet, cette comédie met en scène une fée éprise d’Arlequin, un beau jeune homme mais vide d’esprit. Alors qu’elle s’efforce à lui en donner, le cœur d’Arlequin s’est éprit de la bergère Silvia. Ce trio inspire

(page 25) la scène I, 14 (page 27) la scène II, 15 (page 29). Bonne lecture ! Résumé Acte I  Au début de la matinée Scène 1 : Arlequin, valet d’Araminte, annonce à Dorante qu’il va l’introduire auprès de Marton, la suivante d’Araminte. Scène 2 : Dorante retrouve un de ses anciens valets, Dubois. On apprend que, jeune bourgeois de belle mine, mais fils d'un avocat ruiné, il est amoureux fou d'Araminte, veuve roturière fort riche, et veut

l’épreuve Dorante en lui faisant croire qu’elle va finalement épouser le Comte. Alors l’intendant ne parviens plus à s’exprimer ni à écrire sous la dictée d’Araminte. Alors, la communication se rompt, laissant place à un déferlement d’émotions. En effet, on peut observer dans cette scène, des phrases lapidaires, sèches et coutes d’Araminte :

a projeté de marier sa fille Silvia à Dorante, le fils de son ami. Il s’agit d’un mariage de convenance car les deux jeunes gens ne se connaissent pas. Afin de pouvoir mieux observer celui qui va devenir son mari, Silvia imagine un stratagème qu’elle fait accepter à son père : échanger sa place avec celle de Lisette, sa femme de chambre. Mais Dorante, dans le même temps, a la même idée de son côté : il se présente dans le costume de son valet, Arlequin qui, lui, prend la place de son maître

du hasard qu'il a écrit en 1730. Cette pièce raconte l'histoire de Silvia, fille de Monsieur Orgon qui, pour mieux connaître celui que son père lui destine, décide d'échanger sa place avec sa servante Lisette. Mais Dorante, son prétendant, décide de faire de même avec son valet Arlequin. Monsieur Orgon et Mario, le frère de Silvia sont les seuls au courant de leur travestissement. Ils décident de voir où cela va les mener. Nous pouvons en effet nous demander, si cette pièce est de sens conservateur

Confidences Etrange première scène déceptive puisque le dialogue proposé par Arlequin y est refusé par Dorante. Le maladroit Arlequin ouvre la pièce sur la thématique de la conversation, attirant ainsi sur le mode comique l'attention du spectateur sur ce sujet. Nous sommes prévenus, il ne s'agit pas de parler pour parler et dès lors pour ne rien dire, de meubler le silence, de parler "creux" comme le croit Arlequin : "Si vous voulez, je vous tiendrai compagnie, de peur que l'ennui ne vous prenne;

juin 1733 Acteurs La Comtesse. La Marquise. Lisette, fille de Blaise. Dorante, amant de la Comtesse. Le Chevalier, amant de la Marquise. Blaise, paysan. Frontin, valet du Chevalier. Arlequin, valet de Dorante. Un laquais. La scène se passe chez la Comtesse. Acteurs 50 Théâtre complet. Tome second Acte premier Acte premier 51 Théâtre complet. Tome second Scène première Dorante, Blaise Dorante. − Eh bien ! Maître Blaise, que me veux−tu ? Parle, puis−je te rendre quelque

Une jeune femme, Silvia, est promise à Dorante, qui possède toutes les qualités d'un bon mari, honnête, beau, riche…Mais Silvia refuse d'épouser un homme d'apparence parfaite, sans connaître sa psychologie. Avec la collaboration de sa femme de chambre Lisette, et de son père Monsieur Orgon, Silvia tente de découvrir si son prétendant est vraiment digne d'être aimé. Pour cela, elle décide d'échanger sa place avec Lisette pour pouvoir observer Dorante sans qu'il ne la connaisse. Or, ce dernier

autre pour la comédie italienne. On retrouve premièrement les prénoms des personnages aux consonances italiennes tel que Silvia ou Mario. De plus le valet est un des personnage stéréotypé de la Commedia dell’Arte: Arlequin, le valet balourd. C’est d’ailleurs pour cela que lorsque Dorante se fait passer pour un valet, ne voulant pas s’abaisser au point de prendre le nom d’Arlequin, il se fait appeler Bourguinion. Enfin le badinage très présent dans la pièce est un thème récurrent de la Commedia dell’Arte

talons de 20 à 30 centimètres : des crepida. De nombreux personnages de la comédie antique vont inspirer la comedia dell’arte. Au XVe siècle, la comedia dell’arte possède ses propres personnages comme Arlequin, Colombine, Pierrot. Chacun possède un rôle ainsi qu’un costume précis. Par exemple, Arlequin est vêtu d’un habit rapiécé de losanges multicolores, d’un masque noir au nez retroussé et muni d’un bâton. Le public apprécie. Chacun a « son personnage préféré » et chacun veut revenir l’applaudir