Arnolphe Est Ridicule

Molière, les rôles de jeune fille conquièrent progressivement une place prépondérante vis‑ à‑ vis de l'action. - Simple nécessité dans « l'Etourdi » , la ,jeune fille devient un personnage central par la suite , - comique dans « les Précieuses Ridicules » - pathétique dans « l'Ecole des Femmes ». Cela n'est pas le fruit d'un hasard, ni d'un simple caprice d'auteur : il y a véritablement une naissance et un épanouissement de la jeune fille dans ces premières pièces, et ce rôle prend une

femmes, comment Arnolphe aimant à rire des cocus et tellement sur de lui, fut contraint de constater que tout ses efforts pour éviter d'être lui même cocu, seront vains. _ C'est justement cela qui ne m'a pas plus, je trouve ça loin d'être comique. Mets-toi donc à la place d'Arnolphe, ce pauvre homme. Faire tout ces efforts, pour arriver à un pareil résultat ! _ Je comprends, mais justement c'est ce qui fait tout le comique. C'est un personnage tyrannique et ridicule. Te rappelles-tu

________ “La jalousie du Barbouillé” (1650) Farce Le Barbouillé, c'est à dire le fariné, est jaloux et cocufié par sa femme coquine et sensuelle, Angélique. Dans cette querelle conjugale viennent se mêler, le Docteur philosophe, pédant ridicule tout farci de latin ; Gorgibus vieillard acariâtre et cupide, Cathau, soubrette maligne et rusée, et Valère, le jeune premier timide et maladroit. Commentaire La pièce paraît tirée d’un conte de Boccace, “Le jaloux corrigé”. Les personnages

ceux qui font obstacles à la folie de la jeunesse, ils représentent l’autorité, le pouvoir. De classent moyenne, riches et bourgeois ils ne sont cependant pas nobles et ne possèdent pas une fortune immense. Se sont des personnages usurpateurs tels « Arnolphe » dans « L’Ecole Des Femmes » ou « Arpagon » dans « L’Avare ». Les seconds représentent la jeunesse, inversement aux premiers ils portent l’amour, la liberté en s’opposants aux lois imposer par ses derniers. Ils sont les héros ou héroïnes tels «

d'infériorité ne pouvaient pas montrer ses connaissances sans être victimes de moqueries de la part des hommes. Nous allons illustrer cela avec des exemples tirés des œuvres de Molière : Les Femmes savantes, L´École des femmes et Les Précieuses ridicules. • État des lieux au XVIe siècle. Au XVIe siècle le problème de l'éducation des filles est en vogue. Des nombreuses personnes et institutions se préoccupent par ce thème et en parlent. Ainsi nous trouvons en 1523 la publication d'une œuvre

le cortège fut important. Sept ans plus tard, la troupe de Molière s’associe à l’Hôtel de Bourgogne et au Marais pour fonder la Comédie Française. De Molière, nous retiendrons de nombreuses pièces de théâtre notamment : • Les Précieuses ridicules (1659) Résumé : Gorgibus veut marier sa fille et sa nièce à deux jeunes nobles. Les jeunes gens, repoussés par les deux précieuses, veulent se venger. Gorgibus, indigné et leur assure qu’il les mariera avec qui il souhaite. Les jeunes femmes rencontrent

non celui où la femme est soumise à l'autorité des hommes. C'est d'ailleurs le cas dans l'autre oeuvre de Molière présentée dans le corpus, L'Ecole des femmes. Ici, on assiste à une discussion entre Arnolphe, qui désire se marier avec sa sotte pupille, et Chrysalde, qui essaye de l'en dissuader. Arnolphe, se pensant sage, à fait élever sa future femme, Agnès, dans un couvent pendant toute sa jeunesse, pour qu'elle n'ait aucun accès à la culture et autres vices qui, selon lui, poussent les femmes à

de mieux comprendre le texte de l’auteur. En effet, ayant tous un rôle bien précis à joué, le gestuel, le ton et les déplacements que chacun emprunte définissent les particularités des personnalités des personnages. Jean-Claude Frison a interprété Arnolphe avec beaucoup d’émotion et de volonté de vaincre même si, dès le début, nous savons que sa lutte personnelle est déjà un échec. Il joue très bien son rôle d’homme bourgeois qui exerce son pouvoir d’autorité sur la femme, très fréquent dans la culture

critique de la comédie par le comique qui dénonce un comportement/attitude individuel ou collectif en le présentant sous un jour ridicule. C'est ce que fait Molière dans l'École des Femmes en 1662 dont ce passage est tiré (scène IV, acte V). En effet, Molière se penche dans cette pièce sur une substitution essentielle (Mariage) en exploitant un schéma traditionnel. Arnolphe, barbon, a recueilli Agnès dans l'intention de l'épouser. C'est maintenant une jeune fille, il va donc mettre son projet en éducation

est susceptible d'introduire dans la suite de l'intrigue. Dans la dernière scène de l'acte III, Arnolphe a appris de la bouche d'Horace qu'Agnès a attaché une lettre à la pierre qu'elle a - suivant les instructions de son tuteur - jetée sur Horace. Dans ce pli, dont Horace donne lecture au barbon, la jeune fille confie, en toute ingénuité, son inclination au jeune homme. Furieux, Arnolphe prend, dans les premières scènes de l'acte IV, des dispositions pour empêcher l'accès de la maison