Arnolphe Est Ridicule

la tragédie. Ses fonctions sont morales et instructives. En représentant une humanité ridicule, pitoyable, elle démasque les imperfections des hommes et les incite à se corriger. Comme par exemple dans L·Ecole des Femmes où Molière dénonce une société où l·amour semble être un pêché, les femmes n·ont pas le droit de se cultiver et sont soumises au mariage forcé. Agnès représente la femme soumise et Arnolphe, un vieillard grincheux pathétique dédaignant les femmes d·esprit. Vient ensuite la

comme représentant de la société française du 17ème siècle. Nous retrouvons aussi le réalisme d'une société définie: les précieuses ridicules, les faux dévots, les bourgeois enrichis, les pédants, les médecins charlatans (Bartholo chez Beaumarchais) .Sa monomanie à caractère obsessionnel marqué rend la conversion finale du personnage difficile sinon impossible. Arnolphe dans l’Ecole des femmes et Bartholo dans le barbier joue ce rôle. Le "raisonneur." Personnage propre à la comédie moliéresque, il

bastonnades, chutes... Tout une multiplication de mimiques, d'habits ou d'accessoires ridicules. Par exemple, Molière dans son oeuvre « L’École des femmes » , dans la scène 2 de l’acte 1 dans laquelle Alain, le valet d Arnoplphe, qui est un bourgeois, mène une dispute avec Georgette, la servante d Arnolphe. Le valet est très fâché envers elle et tente de lui mettre une gifle, par accident cette gifle touche Arnolphe. Ensuite, il existe le comique de mots qui exploite les ressources du langage : répétitions

Fourberie des Scapin 1671 de Molière (auteur du classicisme). Dans cette scène Scapin (un valet) qui veut se venger de son maître Géronte et le fait entrer dans un sac. Nous aurons ensuite : L’Ecole des Femmes 1662 de Molière. Dans cette pièce Arnolphe le maître se sert de ses valets qui en profitent pour se moquer de lui. Nous aurons enfin : Les Plaideurs 1668 de Jean Racine (auteur du classicisme). Dans cet extrait, Chicanneau (le maître) va se faire duper par son valet (L Intime) déguisé

Dépit amoureux, à Béziers. 1657 Conti retire son patronage. 1658 Été: représentations à Rouen. 24 oct.: Molière joue pour la première fois devant le roi et la Cour; il obtient la salle du Petit-Bourbon. 1659 18 nov.: les Précieuses ridicules. 1660 Oct.: démolition du Petit-Bourbon; trois mois de chômage. 28 mai: Sganarelle ou le Cocu imaginaire. 1661 La troupe s’installe au théâtre du Palais-Royal; Molière habite rue Saint-Thomas-du-Louvre. 4 févr.: Dom Garcie de Navarre.

Dionysos : les Grandes Dionysies. Mais des auteurs comme Molière ou Sartes l'ont détourné de sa fonction première,sacrée,de distraction pour l'utiliser comme outil de dénonciation. Molière se donne d'ailleurs pour but d'« attaquer par des peinture ridicules les vices de (son) siècle » comme il l'écrit dans la préface de Tartuffe. Cela amène donc à se questionner sur la fonction du théâtre. Le théâtre est-il seulement un divertissement ? Peut-il être exploité comme tribune pour défendre ses idées sans

a souvent recours aux archétypes : Harpagon, dans l’Avare, est obsédé par l’argent au point de confondre sa cassette avec sa fille dans le célèbre quiproquo avec Valère ; Argan, dans le Malade imaginaire, est une hypocondriaque maladif tourné en ridicule par Toinette, sa servante. De même, Marivaux, dans l’Ile des esclaves, utilise deux personnages de nobles stéréotypés et les réconcilie avec leurs valets dans une harmonie qui, une fois de plus, réfute les défauts tout en divertissant. Ex :Dom

divertissement, le théâtre à pour objectif d’enseigner, d’émouvoir et de plaire d’après la citation « docere, movere et placere » d’Aristote dans la Poétique, cependant il décrit péjorativement dans ce même ouvrage la comédie comme « l’imitation du ridicule des Hommes ». Souvent associé au registre bas et à la farce, ce genre s’édifie au XVIIe siècle grâce au dramaturge Molière. C’est avec des œuvres audacieuses, qui plaisent et qui dénoncent que Molière et sa troupe obtiennent le mécénat de Louis XIV

théâtre avec son grand-père ou à regarder sur leurs tréteaux les bonimenteurs parisiens ? Il « contemple », comme on disait de son temps, les hommes qui l'entourent, note les ridicules que leur donnent les passions, les aveux extravagants qu'il leur arrive de proférer. Mais il ne s'arrête pas là : dans Les Précieuses ridicules et dans Les Femmes savantes il débat de la culture féminine, dans Le Malade imaginaire des maladies physiques et des maladies de l'esprit, de la confiance qu'on peut donner à

CHRYSALDE Vous venez, dites-vous, pour lui donner la main? ARNOLPHE Oui. Je veux terminer la chose dans demain. CHRYSALDE Nous sommes ici seuls, et l'on peut, ce me semble, Sans craindre d'être ouïs, y discourir ensemble. Voulez-vous qu'en ami je vous ouvre mon cœur? Votre dessein, pour vous, me fait trembler de peur, Et, de quelque façon que vous tourniez l'affaire, Prendre femme est à vous un coup bien téméraire. ARNOLPHE Il est vrai, notre ami. Peut-être que chez vous Vous trouvez