Arnolphe Est Ridicule

jouée en 1662, année où Molière épouse Armande Béjart, de 20 ans plus jeune que lui. La pièce reçoit un grand succès, mais aussi de nombreuses critiques, notamment pour son « immoralité ».  Situation du texte : Après les confidences d’Horace, Arnolphe a appris d’Agnès elle-même sa rencontre avec lui et son amour naissant. Il interdit alors à la jeune fille de le voir, lui ordonnant de jeter « un grès par la fenêtre » , et lui annonce que lui-même va l’épouser. pour le chasser: « Je suis maître

8 Présentation L’ANNÉE DE L’ÉCOLE DES FEMMES La pièce était attendue : les deux dernières créations de Molière, L’École des maris et Les Fâcheux, remontaient à l’été 1661 et, depuis son retour à Paris en 1659 et le triomphe des Précieuses ridicules, la troupe était réputée pour les comédies de son comédien-poète attitré plus que pour les créations ou les reprises de pièces composées par d’autres auteurs. Nouvellement installée, la troupe de Molière ne pouvait lutter à armes égales avec les

spectateurs. Il est en effet indéniable que le théâtre permet l’évasion. L’une des forces du théâtre réside dans la comédie, qui est un registre du genre littéraire dramatique où sont représentés de manière plaisante les mœurs, les défauts, les ridicules des êtres humains. Ainsi, le genre comique permet de susciter le rire ou le sourire, qui est une marque de l’amusement du spectateur. Le théâtre suscite ces réactions en utilisant par exemple le Valets de comédie, qui est essentiellement le personnage

l’horizon d’attente du public savant qui se réfère uniquement aux modèles antiques, Plaute et surtout Térence, et qui répugne à voir en Arnolphe, le barbon ridicule de L’École des femmes, un être plus complexe, qui peut être aussi capable d’actions généreuses : Arnolphe ne donne-t-il pas trop librement son argent à Horace ? Et puisque c’est le personnage ridicule de la pièce, fallait-il lui faire faire l’action d’un honnête homme ? demande le pédant Lysidas, dans La Critique de l’École des femmes

effet comique: ex. Molière dans son oeuvre L École des femmes , dans la scène 2 de l acte 1 ou Alain, le valet d Arnoplphe qui est un bourgeois mène une dispute avec Georgette, la servante d Arnolphe et le valet est très fâché envers elle et veut lui mettre une gifle mais par accident cette gifle touche Arnolphe ce qui crée un effet comique - comique de mots vise également faire rire le lecteur: ex. Beaumarchais dans son oeuvre Le barbier de Séville ou les personnages présents sur scène mènent

la colère des dévots. L'utilisation du genre théâtral permet a Molière de dénoncer le pouvoir de l'homme sur la femme & la conception du mariage de l'époque par le biais du personnage principal, Arnolphe. Arnolphe & un personnage manipulateur, il possède un patronyme qui & un titre de noblesse ridicule, c'est un homme qui a peur que sa future femme le fasse cocu il a donc pris les devant & a reccueilli une jeune fille de 4 ans qui se prénomme Agnés, il l'a placé dans un couvent pour qu'elle soit

Monsieur Jourdain rabâche des sons vides de sens et les mots sans suite logique du Professeur de Ionesco sont tout aussi absurdes (« Papillon, Eurêka,Trafalgar, Papi, Papa »), sans que les personnages qui les prononcent aient conscience de leur ridicule; et c'est précisément de cela que nous rions, de cette supériorité que nous pensons avoir sur eux, forts de notre conviction d'être des gens raisonnables, adaptés à la vie, et non des pantins mécaniques. [2. La fonction dramatique du rire] À côté

théâtre, souvent deux camps sont opposés et le spectateur assiste à un match entre les deux équipes. Développez cette idée avec un exemple de votre choix. Ex : École des femmes de Molière. Agnès et Arnolphe, le camp de la jeune fille et de son « blondin », beaux et jeunes VS le camp du vieux barbon, ridicule et égoïste. => Les spectateurs soutiennent les jeunes ! Chaque acte montre une progression de l’un des deux camps jusqu’à la victoire finale des deux amoureux, sous le regard content du public.

des conflits de génération, des conflits d’amoureux, des conflits financiers. Ainsi, dans les différents conflits de génération, on y retrouve École des femmes de Molière. Agnès et Arnolphe représente le camp de la jeune fille et de son « blondin », c’est-à-dire les beaux et jeunes contre le camp du vieux barbon, ridicule et égoïste. De ce fait, les spectateurs soutiennent les jeunes. Du côté des conflits de hiérarchisation, le conflit entre valets et maîtres dans L’île des esclaves de Marivaux est

Phèdre de Racine (I,3) (1677) Document C : Extrait de Le Triomphe de l'Amour (I,6) de Marivaux (1732) Document A : Extrait de L’Ecole de Femmes de Molière (I,4) (1663) Arnolphe de la Souche, vieux garçon, a adopté une jeune fille Agnès, qu‘il a laissée dans l’ignorance et qu’il cache chez lui, pour l’épouser. Arnolphe vient de croiser Horace, le fils d’un de ses amis qu’il n’a pas vu depuis longtemps. Celui-ci lui avoue au détour de la conversation qu’il vient de tomber amoureux d’une jeune