Artamene Ou Le Grand Cyrus De Scudery

Histoire d’Eulalie »). Cependant, derrière le discours précieux amoureux, se trouve une réflexion sur la place de la femme dans la société et son droit à la vie intellectuelle. La référence en la matière est l'auteure Madeleine de Scudéry qui, dans Artamène ou le Grand Cyrus, résume la question ainsi : « Je voudrais bien que toutes les personnes qui sont ici examinassent si, en effet, il serait bien que les femmes en général sussent plus qu’elles ne savent. ». Cette question se pose dans un contexte

elle s’inspirera dans ses écrits des intrigues de la cour dont elle aura pris conscience petit à petit. Elle se forme à la littérature dans les salons littéraires de l'époque, les salons de Mlle de Scudéry et l'hôtel de Rambouillet. En 1655, elle épouse le Comte François de La Fayette, issu d'une grande noblesse mais sans argent, mariage de raison arrangé par sa mère ; elle aura deux enfants avec son mari. Elle fréquente le cercle janséniste de l'Hôtel de Nevers et rencontre le philosophe Arnauld

sont pas épargnés par les métamorphoses du XVIIe siècle. La « folie du romanesque », présente au début du XVIIe siècle, est marquée par le merveilleux, le spectaculaire et l’excessif. Madeleine de Scudéry (1607-1701) exploite la veine du roman héroïque avec ses écrits épiques : Artamène ou le grand Cyrus (1649-1653 ; cf. Artamene.org), Clélie (1656). Quant aux « histoires comiques », elles ont été inspirées par le goût des bourgeois. Charles Sorel répond donc à ce courant romanesque avec La Vraie

A : Madeleine de Scudéry, Artamène ou le grand Cyrus (1649-1653) Texte B : Crébillon fils, Les Egarements du Cœur et de l’Esprit (1736) Texte C : Alexandre Dumas, La Dame de Monsoreau (1846) Texte D : Marcel Proust, Du côté de chez Swann, « Un amour de Swann », 1913 A) Derrière ce portrait caractéristique du roman précieux brossé par Melle de Scudéry se cache un éloge de l’une des femmes les plus brillantes de son temps : la marquise de Rambouillet. Cléomire est grande et bien faite ; tous

du lecteur qui n’est plus seulement le spectateur émerveillé des actions héroïques mais une part de ce héros qui le représente ou qui représente un aspect de lui même ou de l’un de ses « possibles ». Le demi-dieu est le héros de la tragédie, du grand genre ; le roman n’est pas considéré au XVIIème comme un genre majeur. Lire un roman est pour beaucoup, une « faute de goût », un passe temps. On affiche une certaine condescendance envers le roman, on l’accuse à la suite de Du Bellay (Défense et illustration

Henri Rousseau (dit le douanier), Forêt vierge au soleil couchant ou Nègre attaqué par un léopard, p. 144. Lectures complémentaires : - Jean de Léry, Histoire d’un voyage fait en terre du Brésil (extrait) - Mlle de Scudery, Artamène ou Le Grand Cyrus (extrait), p. 82-3 - Voltaire, Candide chap. I & Micromegas. - Daniel Defoe, Robinson Crusoe, Chap. XI, p. 373-4 Séquence n° 2 : Vision du prince & figures de son conseiller (objets d’étude : argumentation

- Axe : Le pessimisme moral et le refus de LPDC face à la passions de Nemours.Mvt1 : Début (…) de m’en sortir jamais. La décision de renoncer à Nemours.Mvt2: Hé! (…) Fin. M.Nemours bouleversé .Artamène ou le grand Cyrus, Mademoiselle de Scudéry - Axe : L’éloge d’une femme d’exceptionMvt1 : Au reste (…) étendue. Le portrait admiratif de Cléomire.Mvt2 : L’ordre, la régularité (…) au dessus. Un lieux exceptionnel à son image.Extrait lettre 81: Les liaisons

sont pas épargnés par les métamorphoses du XVIIe siècle. La « folie du romanesque », présente au début du XVIIe siècle, est marquée par le merveilleux, le spectaculaire et l'excessif. Madeleine de Scudéry (1607-1701) exploite la veine du roman héroïque avec ses écrits épiques : Artamène ou le grand Cyrus (1649-1653 ; cf. Artamene.org), Clélie (1656). Quant aux « histoires comiques », elles ont été inspirées par le goût des bourgeois. Charles Sorel répond donc à ce courant romanesque avec La Vraie

référence, à lire absolument : Maurice Lever, Romanciers du grand siècle, Fayard, 1996, 302 p. Lire des romans du XVIIème siècle : voir ici. Le roman fut à la fois un genre très décrié au 17ème siècle – il n'apportait que divertissement, n'était que mensonge, corrompait les âmes en les détournant de la vérité... – et qui connut un succès foudroyant. Considéré comme un genre mineur, il échappa aux règles, et connut donc un grand foisonnement. L'on peut distinguer plusieurs périodes :

décrié au 17ème siècle – il n'apportait que divertissement, n'était que mensonge, corrompait les âmes en les détournant de la vérité... – et qui connut un succès foudroyant. Considéré comme un genre mineur, il échappa aux règles, et connut donc un grand foisonnement .On peut distinguer plusieurs types de romans dans plusieurs périodes. Le roman baroque ·         Le mythe pastoral L'Astrée, d'Honoré d'Urfé,  constitue le monument de ce genre ; elle parut de 1607 à 1619 ; en 1627, un 4ème tome, posthume