Artaud Le Cid

tragique romain qui nous soit parvenu. Tous ses sujets sont grecs mais la manière de les traiter est très romaine. Plaçant ses personnages dans des « situations limites » d’horreur, il les « torture » afin que se révèle leur vérité enfouie. Antonin Artaud : « Sénèque est le plus grand des auteurs tragiques de l’histoire, un initié aux secrets qui, mieux qu’Eschyle a su les faire passer dans les mots ». Il n’est aucunement un homme de scène. Il n’écrit que pour être lu. (pour vulgariser ses idées philosophiques 

XVIIème siècleTrès inspirés des auteurs antiques, Molière s’inspire de La Marmite de Plaute en écrivant l’Avare, et Racine du mythe d’Euripide afin d’inventer sa célèbre Phèdre. Tandis que Corneille s’inspire de la littérature hispanique pour écrire le Cid. En outre, on peut retrouver le principe de Catharsis Antique dans les pièces tragiques.Catharsis: purgation des passions en les illustrant symboliquement Exemple: Phèdre de RacineLe théâtre au XVIIème siècleLa tragédie classique:Le théâtre classique

dissertation : "Le théâtre comme la peste est une crise qui se dénoue par la mort ou par la guérison" Antonin Artaud, Le théâtre et son double, 1938. Selon vous, la vocation du théâtre est-elle de représenter sur scène le mal à savoir la douleur mais aussi les crimes les plus atroces? "Le théâtre comme la peste est une crise qui se dénoue par la mort ou par la guérison” affirme Antoine Artaud dans Le théâtre et son double en 1938. Théâtre vient du grec “theatrôn” qui signifie lieu où l’on regarde

monologues sans lesquels on ne saurait rien des pensées du personnage. Autre artifice du même ordre : l’aparté qui oblige à croire que le personnage présent physiquement sur la scène n’a pas entendu. Ex extrême de monologue délibératif : les stances du Cid. - Concernant l’acteur, personne ne s’étonne du fait qu’on l’ait vu mourir à l’acte V et qu’il se relève pour les applaudissements. On ne s’intéresse à lui que lorsqu’il est sur scène. Personne ne se demande ce qu’il peut bien faire pendant qu’il

excommuniés.  Dans ce siècle dominé par le classicisme, la distinction entre les genres théâtraux est nette : latragédie et la comédie ont des caractéristiques propres, qu'un auteur se doit de respecter (il existe cependant quelques formes « mêlées » : Le Cid, de Corneille, est ainsi une tragicomédie).  Même si la tragédie est le genre « noble » par excellence, Molière défendra avec beaucoup d'ardeur la comédie, et en exploitera toutes les ressources : de la farce à la « grande comédie », c'est-à-dire des

excommuniés. Dans ce siècle dominé par le classicisme, la distinction entre les genres théâtraux est nette : la tragédie et la comédie ont des caractéristiques propres, qu'un auteur se doit de respecter (il existe cependant quelques formes « mêlées » : Le Cid, de Corneille, est ainsi une tragicomédie). Même si la tragédie est le genre « noble » par excellence, Molière défendra avec beaucoup d'ardeur la comédie, et en exploitera toutes les ressources : de la farce à la « grande comédie », c'est-à-dire des

durant l'Antiquité pour donner vie aux protagonistes. Effectivement sans lui aucun spectacle vivant n'est possible c'est le jeu du corps de la voix, la présence physique sur scène qui provoque la représentation. Ainsi en 1951 Jean Vilar met en scène le Cid de Corneille lors de la première du TNP à Paris c'est l'acteur Gérard Philipe qui interprète Rodrigues et c'est un succès sans précédents il reste inoubliable grâce à la qualité du jeu des comédiens, c'est l'épaisseur des signes verbaux et non verbaux

retrouve le Mariage de Figaro, de Beaumarchais, où Chérubin se cache plusieurs fois dans la pièce dans des lieux complètement découverts et personne ne le voit. La mise en scène a un rôle principal lors des représentations de pièces, ou ainsi le dit Artaud avec le théâtre de la cruauté, disant que la représentation et le jeu des acteurs est secondaire par rapport à la pièce, et c’est la mise en scène, les sons, la lumière qui influencent plus le spectateur lorsqu’il voit une pièce. D’autres, tels que

excommuniés. Dans ce siècle dominé par le classicisme, la distinction entre les genres théâtraux est nette : la tragédie et la comédie ont des caractéristiques propres, qu'un auteur se doit de respecter (il existe cependant quelques formes « mêlées » : Le Cid, de Corneille, est ainsi une tragicomédie). Même si la tragédie est le genre « noble » par excellence, Molière défendra avec beaucoup d'ardeur la comédie, et en exploitera toutes les ressources : de la farce à la « grande comédie », c'est-à-dire des

composé quelque six cents pièces, dont seulement trente-quatre nous sont parvenues. La période classique Le classicisme codifie le théâtre de manière très précise, reniant tout ce qui n’entrerait pas dans les régles. Ce qui donna lieu à la querelle du Cid en 1636 ( Corneille) mais aussi à un rejet de Tartuffe (1669) ou Dom Juan de Molière , pièce plus baroque que classique. Tout semble calculé pour ne pas heurter la cour . Règles du théâtre classique selon Boileau : Nicolas Boileau 1636-1711, Art