Artaud Le Cid

sont intéressés à une conception idéale de la scène, dans Le théâtre et son double Antonin Artaud décrit sa vision de cet espace, où la séparation entre le public et la scène serait abolie, il emploie un futur de certitude « un lieu unique (...) qui deviendra le théâtre même de l’action» l’auteur joue sur le sens du mot théâtre qui désigne à la fois le lieu mais également s’assimile au mot «centre» selon Artaud le théâtre doit permettre au spectateur d’être au centre de l’action et de la vivre véritablement

monologues sans lesquels on ne saurait rien des pensées du personnage6. Autre artifice du même ordre : l’aparté qui oblige à croire que le personnage présent physiquement sur la scène n’a pas entendu. Ex extrême de monologue délibératif, les stances du Cid. - Concernant l’acteur, personne ne s’étonne du fait qu’on l’ait vu mourir à l’acte V et qu’il se relève pour les applaudissements. On ne s’intéresse à lui que lorsqu’il est sur scène. Personne ne se demande ce qu’il peut bien faire pendant qu’il

Baccalauréat blanc de Français Objet d’étude : le Théâtre et sa représentation Corpus : texte A : Pierre Corneille, Le Cid, Acte I, scène 4, 1637 texte B : Jean Racine, Phèdre, Acte I, scène 3, 1677 texte C : Eugène Ionesco, Rhinocéros, Acte III, scène finale, 1959 Question : (4 points) Comment les spécificités du texte théâtral (personnages, registres, énonciation, etc.) apparaissent-elles dans ces trois extraits ? Travaux d’écriture : Vous traiterez

plan Idéalement, dans cet ordre La situation Ne doit comporter que ce qui est nécessaire à la compréhension du texte que l’on va expliquer Une situation n’est pas un résumé des épisodes précédents (ne pas expliquer ce qui ce passe dans le CID par ex.) Mettre seulement ce qui concerne le texte (pas de l’auteur, bio, ou théâtre au 17è, jugement de valeur, etc…) Aller directement au texte. On introduit le texte que l’on va expliquer La première chose à propos de l’acte 3 scène 4 C’est

étant très copieux et le public déjà indiscipliné au départ, l’assistance est sans arrêt inattentive, bruyante et agitée. Auteurs et œuvres. Pierre CORNEILLE (1606-1684) : élu à l’Académie française, il connût le succès grâce à sa pièce Le Cid (1637). Cependant cette œuvre fut l’objet d’une querelle car les règles classiques de la tragédie n’étaient pas respectées. Les pièces de Corneille sont caractérisées par un conflit entre l’amour et l’honneur. Son grand concurrent était Jean Racine

Dom Juan, le Malade imaginaire, etc.) ; Corneille et Racine, des tragédies non moins fameuses (par exemple, le Cid, pour le premier, Phèdre, pour le second). • Le théâtre baroque, lui, n'hésitait pas à mélanger dans une même pièce le comique et le tragique. C'est ce qui s'est fait à nouveau, à l'époque romantique, époque à laquelle Victor Hugo a créé le drame. Au xxe siècle, Antonin Artaud a appelé de ses vœux un théâtre total qui associe tous les arts : musique, chant, danse, cinéma… D'une façon

excommuniés.  Dans ce siècle dominé par le classicisme, la distinction entre les genres théâtraux est nette : latragédie et la comédie ont des caractéristiques propres, qu'un auteur se doit de respecter (il existe cependant quelques formes « mêlées » : Le Cid, de Corneille, est ainsi une tragicomédie).  Même si la tragédie est le genre « noble » par excellence, Molière défendra avec beaucoup d'ardeur la comédie, et en exploitera toutes les ressources : de la farce à la « grande comédie », c'est-à-dire des

exemple : "Les fourberies de Scapin "de Molière * TRAGI-COMEDIE: - Les registres sont mélangés, - et le denouement est heureux ! exemple: "Le cid" de Corneille * UN DRAME BOURGEOIS : - C'est pathétique et ça a une portée morale ("genre serieux") exemple: "Entretien sur le fils naturel" de

th, et remise en question de la primauté (priorité) du tx par rapport à la mise en sc. = 1896 Qui va relayer en allant bcp plus loin et en théorisant ds Le Théâtre et son double ? => Artaud Vs ferai grâce de tte sa théorie que vs avez dû voir av M. Gabet, à moins que besoin de faire un point. Certes, Artaud révolutionne théorie théâtrale, ms produit assez peu et surtt pièces qui ne st pas passées à la postérité, en tt cas pr le gd public (dt je fais partie !) C’est pr ça qu’on peut dire

Quelle plus grande importance peut avoir un élément dans une pièce ? 4. Du non-sens au contresens Si on ne prend pas en compte certains objets, on peut aboutir au non-sens : le spectateur ne comprend plus rien… Exemple : si le metteur en scène du Cid ne suit pas l'indication selon laquelle Rodrigue sort son épée devant Chimène, on ne comprend plus rien à la scène, et Chimène n'a aucune raison de dire : « Quoi ! Du sang de mon père encor toute trempée ! » Sinon, l'absurdité risque de faire rire les