Arthur Rimbaud Les Effarés

théâtrale * la plume acérée du poète peut également débusquer la lâcheté, l'injustice, les renoncements de la société (La Belle Dorothée, Le joujou du pauvre, dans les mélodies noires de Baudelaire, les poèmes enfiévrés comme Les effarés ou Les orphelins de Rimbaud). La réalité sociale est décrite dans toute sa violence, dans toute sa crudité (Allégorie de Baudelaire). La sensibilité poétique se montre très visionnaire, même lorsque les images ou métaphores semblent comme figées dans un environnement

œuvres et parcours Cahiers de Douai de Rimbaud A Le contexte • Le contexte historique. La guerre éclair de 1870 contre la Prusse marque la fin du Second Empire. Fuyant les élans patriotiques (« Rages de Césars »), Rimbaud est bouleversé par la violence, de quelque camp qu’elle provienne (« Le Dormeur du Val »). Les Cahiers de Douai, composés en 1870, témoignent de ce contexte historique chaotique. • Le contexte biographique. À la déclaration de guerre, Arthur Rimbaud est un adolescent de 15  ans. Il

sur l’eau, Ophélie flotte entre sommeil et mort, étroitement encadrée par le paysage naturel et tenant à la main une guirlande de fleurs. L’idée de peindre Ophélie au moment où elle se noie était alors originale. Elle sera reprise la même année par Arthur Hughes, qui enrichit les éléments fondamentaux de la représentation : la jeune fille, exsangue, assise au bord de l’eau, contemple la rivière avec un air souffrant, au centre d’un paysage aux couleurs surnaturelles qui donnent à l’ensemble une dimension

expliquait qu’il faisait " son premier pas dans l’existence attendue, rêvée ". Nous entrons dans le monde de l’onirisme, où Ève, la femme initiatrice, l’attend, comme lui attendait une nouvelle vie.  De plus, la prestance de Madeleine contribue à effarer Georges. Il est d’autant plus admiratif devant elle qu’elle est une " dame ", " élégante " : elle incarne tout ce à quoi il aspire, lui semble sortie de son rêve. C’est finalement cette supériorité sociale qui explique l’ascendant de la jeune femme

COLLECTION POÉSIE ARTHUR RIMBAUD Poésies Une saison en enfer Illuminations Préface de René Char Texte présenté, établi et annoté par Louis Forestier Professeur à l'Université de Paris IV SECONDE ÉDITION REVUE nrf GALLIMARD © Éditions Gallimard, 1965, pour la préface, 1973, pour l'établissement du texte et les commentaires, 1984, pour la seconde édition revue. PRÉFACE Avant Rapprocher Rimbaud, nous désirons indl~ quer que de toutes les dénominations qui ont eu cours

que nous fêterons la sainte délivrance, Je voudrais qu'on te mît, toi, mère, ou veuve, ou soeur, Au milieu des héros, à la place d'honneur, Gardienne du sol, Paysanne de France ! [pic] Tableau de Jules Breton(1827-1906) Les corbeaux Arthur Rimbaud (1854-1891) Seigneur, quand froide est la prairie, Quand, dans les hameaux abattus, Les longs angélus se sont tus... Sur la nature défleurie Faites s'abattre des grands cieux Les chers corbeaux délicieux. Armée étrange aux cris sévères

Arthur Rimbaud POESIES 1870-1871 Les corbeaux Les assis Les douaniers Lettres dites du voyant : [13] mai 1871, à Georges Izambard Le cœur supplicié 15 mai 1871, à Paul Demeny Chant de guerre parisien Mes petites amoureuses Accroupissements L’orgie parisienne Les mains de Jeanne-Marie Les Poètes de sept ans Les pauvres à l’église Ce qu’on dit au Poète à propos de fleurs Les chercheuses de poux L’homme juste Tête faune Voyelles L’étoile a pleuré rose…

grade de DOCTEUR DE L’ÉCOLE NORMALE SUPÉRIEURE DE LYON Langue et Littérature Françaises présentée et soutenue publiquement Par tel-00713100, version 1 - 29 Jun 2012 XIANG Zheng à XISU le 5 avril 2012 La poésie française moderne (Baudelaire, Rimbaud, Lautréamont) et son influence sur la nouvelle poésie chinoise dans les années 1920-1930 Thèse en cotutelle dirigée par Monsieur le Professeur HU Sishe (XISU) Monsieur le Professeur GLEIZE Jean-Marie (ENS de Lyon) Jury : BARBERGER Nathalie, Professeur

guerre Refusez de partir S'il faut donner son sang Allez donner le vôtre Vous êtes bon apôtre Monsieur le Président Si vous me poursuivez Prévenez vos gendarmes Que je n'aurai pas d'armes Et qu'ils pourront tirer Boris Vian, 1953 Les effarés Noirs dans la neige et dans la brume, Au grand soupirail qui s'allume, Leurs culs en rond, A genoux, cinq petits, - misère ! - Regardent le Boulanger faire Le lourd pain blond. Ils voient le fort bras blanc qui tourne La pâte grise et

de la chronique «La Guerre», Gil Blas, 12 décembre 1883, Guy de Maupassant. 2. Dictionnaire superflu à l’usage de l’élite et des bien nantis, «Douaumont», Pierre Desproges, 1985. 3. Le Cid, I, 5, Pierre Corneille, 1637. 4. «Le Dormeur du Val», Arthur Rimbaud, 1870. 5. Voyage au bout de la nuit, Louis-Ferdinand Céline, 1932. 6. Candide, extrait du chapitre 3, Voltaire, 1759. 7. Les Yeux d’Elsa, «C», Louis Aragon, 1942. 8. Deux Amis, de Guy de Maupassant, 5 février 1883. 9. La dernière classe, récit