As de la gâchette

insupportable : « A cause de cette brûlure que je ne pouvais plus supporter, j’ai fait un mouvement en avant. » (1168) « Cette épée brûlante rongeait mes cils et fouillait mes yeux douloureux. » (1168) > Ouïe, toucher : « La gâchette a cédé, j’ai touché le ventre poli de la crosse et c’est là, dans le bruit à la fois sec et assourdissant, que tout a commencé. » (1168) • Conclusion : c’est à travers des sens et des sensations éprouvées que Meursault se situe dans le monde

ont même | |été vivement critiqués et ont fait l’objet d’une censure, provoquant des débats houleux parfois jusqu’au sommet de l’Etat, notamment ceux s’attaquant aux | |institutions en général et à la police en particulier (J’appuie sur la gâchette de NTM et la France de Sniper) mais aussi ceux qui aux yeux de quelques-uns | |constituent une atteinte à l’intégrité des femmes (textes du groupe Orelsan). Incitation à la haine ou tout simplement photo instantanée de ce que certaines | |populations

8 mai 1889, il entra de plein gré à l'asile de Saint-Rémy-de-Provence où il peignit avec acharnement En mai 1890, l'artiste quitta le Midi et rejoignit son frère Théo à Paris. Il s'installa non loin de là, à Auvers-sur-Oise, près de la maison du docteur Gachet qui admirait et soutenait déjà plusieurs peintres impressionnistes, et dont Van Gogh fit le portrait. L'artiste travaillait avec ardeur. Pourtant, le 27 juillet 1890, il se tira un coup de revolver et décéda deux jours plus tard. A la fin de sa vie

yeux douloureux. C'est alors que tout a vacillé. La mer a charrié un souffle épis et ardent. Il m'a semblé que le ciel s'ouvrait sur toute son étendue pour laisser pleuvoir du feu. out mon être s'est tendu et j'ai crispé ma main sur le révolver. La gâchette a cédé, j'ai touché le ventre poli de la crosse et c'est là, dans le bruit à la fois sec et assourdissant que tout à commencé. J'ai secoué la sueur et le soleil. J'ai compris que j'avais détruit l'équilibre du jour, le silence exceptionnel d'une

ne peut pas se rendre ainsi à ce duel, il ferait honte à sa réputation. Le pistolet était chargé par hasard, et soudain une pensée traverse la tête du vicomte et s’achève même pas avant qu’il mette cette arme au fond de sa gorge et appuie sur la gâchette. Son valet de chambre le découvert mort dans sa chambre, sur la lettre qu’il avait commencée était écrit « Ceci est mon testament », recouvert d’une tâche de sang.

ton sûr, indifférent, à la limite du nihilisme passif. Sauf que le naturel de notre personnage lui cause rapidement son malheur, lorsque sa vie bascule après l’appui sur la crosse: un meurtre qu’il commet avec le sang le plus froid au monde. "La gâchette a cédé, j’ai touché le ventre poli de la crosse et c’est là, dans le bruit à la fois sec et assourdissant que tout a commencé." Meursault se trouve alors entraîné dans l’atmosphère kafkaîenne du tribunal. Il sera victime d’un procès dénonciateur

yeux douloureux » L15. • Maintenant, nous allons voir en quoi le geste de Meursault est absurde. L’enchaînement des actes se déroule sur un mode passif : c’est l’  « être » L18 qui s’est tendu, non la volonté d’une conscience libre : «  la gâchette a cédé » L19 souligne que ce n’est pas le doigt qui a appuyé. On remarque une sensation de malaise à cause de cette chaleur étouffante. De même, la sensation de chaleur constante dans le passage prend plus de relief dans les moments d’immobilité

- Description minutieuse des étapes : « d’abord, puis, et, puis, puis, ensuite » presque scientifique (naturalisme ??) - Détails précis et réaliste « portefeuille protecteur » =/= récit héroïque + tout le vocabulaire des armes « canons, gâchette, … » Dramatisation et suspens : - Suspens : o Plusieurs pages ont été traitées sur ses angoisses = attente fébrile o Temporalité : deux temps : temps de l’attente et temps de l’action : on attend longtemps le moment du tir.

douloureux. C'est alors que tout a vacillé. La mer a charrié un souffle épais et ardent. Il m'a semblé que le ciel s'ouvrait sur toute son étendue pour laisser pleuvoir du feu. Tout mon être s'est tendu et j'ai crispé ma main sur le revolver. La gâchette a cédé, j'ai touché le ventre poli de la crosse et c'est là, dans le bruit à la fois sec et assourdissant, que tout a commencé. J'ai secoué la sueur et le soleil. J'ai compris que j'avais détruit l'équilibre du jour, le silence exceptionnel d'une

date un grand nombre de chefs-d’œuvre, dont les Blés jaunes (1889, National Gallery, Londres). En mai 1890, l'artiste quitta le Midi et rejoignit son frère Théo à Paris. Il s'installa non loin de là, à Auvers-sur-Oise, près de la maison du docteur Gachet qui admirait et soutenait déjà plusieurs peintres impressionnistes, et dont Van Gogh fit le portrait. L'artiste travaillait avec ardeur. Pourtant, le 27 juillet 1890, il se tira un coup de revolver et décéda deux jours plus tard. Les sept cents lettres