Ascension Sociale De Georges Duroy Bel Ami

Bel-Ami est un roman réaliste de Guy de Maupassant publié en 1885 sous forme de feuilleton dans Gil Blas et dont l’action se déroule à Paris au xixe siècle, en pleine Révolution industrielle. Ce roman, retrace l’ascension sociale de Georges Duroy, homme ambitieux et séducteur (arriviste - opportuniste), employé au bureau des chemins de fer du Nord, parvenu au sommet de la pyramide sociale parisienne grâce à ses maîtresses et au journalisme. Sur fond de politique coloniale, Maupassant décrit les

fatalement séduisants, ou alors séduisants tout simplement, malgré eux. Certains même sont devenus des archétypes, comme Valmont, héros des Liaisons dangereuses, et bon nombre de titres de romans arborent leur nom suggestif, tels Lovelace de Richardson, Bel Ami de Maupassant ou Nana de Zola, comme un appel irrésistible à la lecture ! Faut-il pour autant affirmer qu'un personnage de roman doit être séduisant pour susciter l'intérêt du lecteur ? Nous étudierons tout d'abord en quoi les personnages séduisants

fatalement séduisants, ou alors séduisants tout simplement, malgré eux. Certains même sont devenus des archétypes, comme Valmont, héros des Liaisons dangereuses, et bon nombre de titres de romans arborent leur nom suggestif, tels Lovelace de Richardson, Bel Ami de Maupassant ou Nana de Zola, comme un appel irrésistible à la lecture ! Faut-il pour autant affirmer qu'un personnage de roman doit être séduisant pour susciter l'intérêt du lecteur ? Nous étudierons tout d'abord en quoi les personnages séduisants

et morales qu'ils répondent au rêve de perfection du public et lui permettent une identification narcissique. Ils relèvent d'ailleurs plus d'un toposque de l'ancrage réaliste. Ce sont les chevaliers invincibles des romans courtois médiévaux, ou les belles dames pour lesquelles ils risquent leur vie, tels Lancelot et Guenièvre, Tristan et Iseult. Tristan est le parfait chevalier, « glorieux vainqueur du Morholt » le géant qui réclamait un horrible tribut humain au roi Marc, Iseult, « la fille aux cheveux

appel à la révolte? Plan: Mouvement 1: l.1-9: Dénonciation de la société/ L’opposition entre classe populaire et classe dirigeante indigne Mouvement 2: l.9-14: Description de la pitoyable vie des mineurs Mouvement 3: l.14-fin:L’appel à la révolution social Analyse Mouvement 1: l.1-9; - “terrible” , ”jamais” et “violemment”: l.1:mots connotés; reflète la colère extrême d’Etienne - “il l’étalait comme un drapeau de misère et de deuil”:l.2: comparaison ; marque la maigreur alarmante de Bonnemort - phrase

est défini par Florence de Chalonge comme : « Celui qui abandonne l’idée de bataille et qui conteste les valeurs collectives. C’est d’abord au XIXe, puis au XXe siècle que se développe la notion d’antihéros, ou personnage médiocre dans un contexte social ou la littérature prend un nouveau tournant. Les auteurs – notamment pour affirmer de nouveaux mouvements littéraires - cherchent un nouveau type de personnage qui saurait détrôner le héros positif. Ce contrepied de l’héroïsme arrive avec l’essor

valeurs, son caractère, ses ambitions, ses rêves, ses découvertes, ses désillusions, ses désenchantements, ses échecs, ses réussites, ses doutes), l’histoire dans laquelle il est embarqué, les rencontres d’autres personnages qu’il fait, les milieux sociaux qu’il traverse, les lieux ( le pays), le monde rural, le monde urbain, la province, Paris, les obstacles qui se dressent devant lui ( aventures, expériences, apprentissages), la résolution ou non de certains conflits. Un personnage s’inscrit dans

ci-dessus, mais uniquement fonctionnelle du héros) ? Une telle définition permettrait aisément d'inclure des héros qui ne sont pas héroïques : Georges Duroy connaît une ascension sociale exemplaire, mais il s’assoit allègrement sur la morale. Zola écrit que « le premier homme qui passe est un héros suffisant » : ainsi sont ses héros, pour lesquels le déterminisme social (le poids du milieu d'origine) constitue une sorte de nouvelle fatalité. Nana est une courtisane qui réussit ! • Cela nous amène à réfléchir

double) de la société toute entière ; en 1837 il envisage le titre général d’ « Études sociales ». Cependant, en 1842, il choisit pour le titre d’ensemble « La Comédie humaine ». BALZAC expose les principes directeurs de son œuvre dans un important « Avant-Propos de la « Comédie humaine » (1842). Dès la première phrase BALZAC y avoue que c’est sous l’influence de la querelle scientifique entre CUVIER (GEORGES CUVIER – 1769-1832) et GEOFFROY SAINT-HILAIRE ( ÉTIENNE GEOFFROY SAINT-HILAIRE –1772-1844)

pas héroïques. • Cela nous amène à réfléchir au sens du verbe « réussir », et à l’ensemble verbal « devoir nécessairement réussir ». De quelle réussite s’agit-il ? Parle-t-on d’exploits analogues à ceux réalisés par les héros épiques ? De réussite sociale ? • Pour aller plus loin, faisons comme s’il devait y avoir un complément, manquant dans le libellé : « le héros de roman doit-il nécessairement réussir » pour quoi ? Au nom de quoi ? Pour être, justement, un héros ? Pour exister aux yeux du lecteur