Atelier Esthétique

Il semble donc légitime de comprendre les œuvres d’art pour ne pas ressortir du musée tel que l’on en a rentré. Il n’est pas cependant si aisé de répondre à une telle question. La première difficulté rencontrée est celle de surpasser le caractère esthétique de l’art pour pouvoir atteindre la pensée de l’artiste. La seconde est de ne pas se faire prendre au piège par l’artiste car chaque œuvre ne délivre pas forcément un message. Il est cependant important Certains hommes, affirment qu'acquérir

sociale, à la vie en communauté. La poésie serait un assemblement de mots jouant entre eux avec leur sens manifeste et leur son. Le poème existe seulement pour et par lui-même. La poésie n’aurait donc, si l’on poursuit cette pensée, qu’une fonction esthétique. Pour les Parnassiens l'art n'a pas à être utile ou vertueux et son seul but est la beauté. C'est la théorie de « l'art pour l'art » de Théophile Gautier. Comme le dit celui-ci dans la préface de Mademoiselle de Maupin «  Il n’y a de vraiment beau

d'hommage, un  monument qui célèbre la grandeur du, poète après sa mort. Ce vers a une signification mais sa beauté ne se réduit pas à cette signification.  L'œuvre d'art cherche plus à nous faire dire qu'à nous dire. On ne peut réduire le jugement esthétique ("c'est beau") à un jugement de connaissance  sans faire disparaître cette liberté de l'amateur, être raisonnable sensiblement affecté. Voici ce que ce vers signifie:-- La tombe de Poe d'un granit (poli) éblouissant renvoie la lumière. C'est un

ce renversement pour qu’il dure par la suite (en fait). Le réalisme socialiste (Lady Macbeth de Mzensk) L’humanisme rompt avec le Moyen-Age, on redonne sa place au corps. Finalement, Bakhtine fait du grotesque non pas une simple fresque esthétique mais également une culture, il nous montre un aperçu culturel du Moyen-Age à la Renaissance. (Le procès de Kafka) Dans Ubu Roi, on remarque le grotesque par le langage (Merdre est un mot que n’arrête pas de dire Père Ubu). - Lien entre tragédie

L'ECRITURE-FEMME, UNE INNOVATION ESTHETIQUE EMBLEMATIQUE Delphine Naudier Presses de Sciences Po | Sociétés contemporaines 2001/4 - no 44 pages 57 à 73 ISSN 1150-1944 Article disponible en ligne à l'adresse: -------------------------------------------------------------------------------------------------------------------http://www.cairn.info/revue-societes-contemporaines-2001-4-page-57.htm Document téléchargé depuis www.cairn.info - - - 188.173.252.8 - 01/03/2013 19h30. © Presses de Sciences

on admire point les origiaux », ds Pensées (1670).  Sous-entend q tableau ne ns apporte rien de + q l’original, juste techniq & savoir-faire.  Alr q objectif art = apporter 1 nvelle vis° choses (= qqch de +). Alr q selon Hegel (φ 18ème s.) ds Esthétique = si art devait reproduire ce q est déjà visible ds nature : ps grd intérêt.  Prenant l’ex de toiles q, p./ leur fidélité à la nature, ont réussi à tromper oiseaux ou singes, il en conclut ironiquemt « Belle ambition que de tromper des singes »

fin à ce vouloir-vivre, source de tant de douleurs, et à son absurdité : la voie du plaisir esthétique (c’est-à-dire de la « consolation par l’art ») est une première réponse, mais insatisfaisante : « elle ne l’affranchit pas définitivement de la vie, elle ne l’en délivre que pour quelques instants bien courts ». Cette voie « n’est pas encore la voie qui mène hors de la vie. ». La voie du plaisir esthétique doit donc être dépassée, en s’engageant dans la voie morale, voie de la sainteté et de la « résignation »

verrais bien le porter ou pas. Il ne s’agit pas ici d’une contemplation, puisqu’elle est polluée par l’intérêt. Contempler signifie percevoir l’objet pour lui-même, en laissant de côté son rapport avec moi. (voir texte de Panofsky sur la perception esthétique). Kant va prendre un exemple. Celui d’un édifice, un palais : Palais Albertina à Königsberg, où enseigna Kant. Kant examine dans un premier temps (l.13 à 28) les réponses que l’on peut entendre communément lorsque l’on pose la question

vue d’une approche du problème.) Une oeuvre d'art est un objet spécifique qui, avant même de posséder une quelconque valeur esthétique (la "beauté") se définit comme symbolique et expressif, très différent en ce sens de l'objet naturel ou de l'objet technique. La beauté, que l’on attribue notamment aux œuvres (mais pas exclusivement) fait l'objet d'un jugement dit « esthétique » qui semble - a priori - demeurer personnel, surtout si on le compare au jugement « éthique » (portant sur le bien) ou au

d'art » toute création artistique volontaire et qui a comme finalité le beau. Elle peut prendre comme forme la peinture, la sculpture, la musique, la littérature. La notion de « beauté » est une valeur à laquelle renvoie le jugement esthétique. Ce jugement esthétique peut-il être possible ? Comment peut-on exprimer ce jugement sur une œuvre d'art alors qu'il n'y a pas de règles établissant ce jugement ? Est-ce une obligation de représenter « la beauté » ? L'homme se représente sa production