Au chenal du moine

c’était son bien. Il était maître de le garder et il s’en montrait jamais avaricieux. Ni de sa personne. Ni de son temps» (p.209). Le Survenant aimait partager avec les autres. Souvent, dans le roman Le Survenant, la plupart des habitants du Chenal du Moine critiquaient le Survenant. Ils disaient de lui qu’il n’avait rien, pas d’habitation, pas de nom, pas de passé et pas de biens. Ceux-ci n’avaient pas compris que ce que le Survenant avait valait autant que leurs biens ou leurs terres. Le Survenant

habitants du Chenla du Moine, car se sentiment est relié à la terre. De plus, le mode de vie nomade est dévalorisé puisqu’il est associé à la débauche et à une vie sans repère. Dans les années 1920 au Québec, l’accent était mis sur les traditions transmises de génération en génération. Dans cette optique, nous pouvons nous questionner sur l’évolution et ces impacts positifs en lien avec la modernisation de la pensée que le personnage du Survenant apporte aux habitants du Chenal. Nombre de mots 625]Littérature

il le veut. Il suit la route qu’il lui a été destiné. Effectivement, il est libre de choisir si la famille dans lequel il s’arrête lui plaît ou non. S’il n’aime pas la place, il part et part sans aucun remord. Un soir d’automne, il s’arrêta au Chenal du Moine où il décida de passer la saison. Lorsque l’endroit ne fait pas son affaire, il n’hésite pas à repartir. On peut l’observer lorsque le personnage affirme que : « [...] Si vous [n’] avez pas de satisfaction, dites-le : la route est proche. De mon

hippie et d’une perception différente du bonheur, non définie par les biens matériels et d’une stabilité sédentaire, mais par un laisser-aller nomade et trop de pointe pour cette communauté austère et clos d’esprit. Contrairement aux habitants du Chenal du moine, il n’est pas un être qui planifie pour les différentes saisons à venir mais un qui apprend par les intempéries de demain, c’est-à-dire qu’il vit au jour le jour. Sa marginalité est mise en œuvre lorsqu’évoque des pays lointains et parle de personnages

idéalisé dans Le Survenant, puisque l’importance que portent les personnages à leur terre leur apporte un sentiment d’accomplissement et de fierté. L’attachement à une terre y est donc bien perçu. Aussi, tout au long du roman, on perçoit qu’au Chenal du Moine les personnages forment une petite communauté dont les habitants accordent une grande importance aux relations. Les nombreux regroupements entre voisins, ainsi que les fêtes, permettent de démontrer que le mode de vie sédentaire apporte un sentiment

les épaules et ramassa la pierre et l’outil ». Conclusion : 185 mots On peut conclure que le nomadisme est source de bonheur pour le Survenant; cette conclusion est renforcée par le fait même qu’à la fin du roman, il choisit de partir du Chenal du Moine malgré la création d’une complicité auprès de Didace et le d’une relation amoureuse avec Angelina. L’auteur renforce cette idée en comparant Amable, sédentaire aigri au Survenant, un nomade joyeux. Le nomadisme a permis au survenant un dépassement

mais il est mort noyé et la réalisation de l'idéal patriar­cal a été, dès lors, emporté par les eaux. L'avenir du même est en débâcle, comme semble le suggérer les récits du père au Survenant des effets dévastateurs de l'inondation de 1896 au Chenal du Moine. Bernard This rapporte plusieurs récits mythiques relatifs aux débords des eaux. Ils évoquent selon lui, l'angoisse liée à la violence de la naissance et à la première mort9. On peut présumer que c'est depuis cette place vacante extrêmement souffrante

Clairvaux (voir fiche annexe 1) L’introduction en classe s’appuie sur le diaporama en pièce jointe. 1) Partir de l’image de moines aujourd’hui sur le site de Fontenay. Diaporama Par un questionnement en arriver avec les élèves à définir : - ce qu’est un moine : quelqu’un qui souhaite consacrer sa vie à Dieu, à la prière ; une tenue très dépouillée qui évoque le rejet des richesses, des biens matériels - à présenter le cadre : une forêt, un marécage, un lieu reculé, à l’écart, du bois coupé… En venir au

"engraissant" ses victimes avant de les consommer. Le réalisateur Nelson Pereira dos Santos en fera un film succulent intitulé: "Como Era Gostoso o Meu Francês"- 1971 - (ah, comme il était bon mon petit français !) . En Juillet 1552 le cordelier Thevet, un moine, revient à Dieppe avec un atlas revu et corrigé par Guillaume Le Testu. Une tentative d'établissement durable au Brésil est alors envisagée avec l'aventurier Nicolas Durand de Villegagnon. Avril 1524, un certain Jean de Verrazano, jeune navigateur

intéressantes à suivre. Dès la parution du Survenant on remarque que la romancière est «émue» par la «force masculine4» et que son personnage principal «déborde de vie5». Deux ans plus tard, André Langevin va jusqu'à reconnaître que la vie stable du Chenal du Moine est «cernée de passion étouffée et de désirs inavoués6». Mais il ne va pas plus loin et ne précise ni cette passion, ni ces désirs. Depuis, la critique n'a guère plus parlé de l'être-au-monde essentiellement erotique du Survenant et des forces