Au chenal du moine

| Étape 2 : Rédaction       Le nomadisme, dans Le Survenant, créé le bonheur puisque que le nomade est maître de lui-même. En effet le Survenant ne doit rien à personne. Alors que les autres prennent pour acquis qu’il restera au Chenal du Moine, il sait très bien qu’un jour il repartira. Il reste jusqu'à ce que la route le rappelle. Lorsque ce moment vint, bien qu’il se fut amusé et rapproché d’Angelina, à sa proposition de rester et d’avoir une terre avec elle, il lui dit, à la page

* Un extrait du Survenant de Germaine Guèvremont L'ARRIVÉE DU SURVENANT Un soir d'automne, au Chenal du Moine, comme les Beauchemin s'apprêtaient à souper, des coups à la porte les firent redresser. C'était un étranger de bonne taille, jeune d'âge, paqueton au dos, qui demandait à manger. - Approche de la table. Approche sans gêne, Survenant, lui cria le père Didace. D'un simple signe de la tête, sans même un mot de gratitude, l'étranger accepta. Il dit seulement: - Je vas toujours

Ce type de romans parle souvent du terroir. Le Survenant de Germaine Guèvremont, paru en 1945, est un bon exemple de roman de cette époque. Dans ce roman, il est question d`un personnage étranger, nomme le Savant, qui arrive dans la ville du Chenal du Moine et qui va séjourner chez la famille Beauchemin. Le Savant n`est pas présenté comme une image du terroir car il n`a pas un attachement à la terre, malgré le fait qu`il tend de plus en plus vers un mode de vie sédentaire. De plus, ce dernier n`a

des gens du Chenal du Moine. En effet, les gens du village sont en extase avec l’étrange Survenant des Beauchemin, il est le centre d’attraction du village : « Chante au moins, Survenant, si tu ne veux pas nous jouer un air (p.165) ». De plus, le mode de vie sédentaire des gens du village amène ceux-ci à davantage écouter le Survenant car ils ne connaissent guère le monde comme Venant le connais : « Curieux d’entendre ce que le Survenant pouvait raconter du vaste monde, les gens du Chenal accouraient

manières différentes. L’instinct est une de ces libertés. Le Survenant fait corps avec son instinct, il expérimente plus fortement les sensations que peut lui offrir la vie. Ce phénomène est d’ailleurs décrit à la page 19 : « Un soir d’automne, au Chenal du Moine, comme les Beauchemin s’apprêtaient à souper, des coups à la porte les firent redresser. C’était un étranger de bonne taille, jeune d’âge, paquetons au dos, qui demandait à manger » (l.15). La liberté du Survenant s’expérimente également par une

l’identité du Survenant, n’a jamais provoqué l’ombre d’une critique. Serait-ce parce que, contrairement au passage sur les ancêtres français, l’entrefilet du journal attire l’attention sur les différences entre le Survenant et les habitants du Chenal du Moine? Grâce à ce petit texte, le Survenant devient définitivement Autre, soit Malcolm-Petit Espéry de Lignères, petit-fils du grand industriel Malcolm McDowey, un homme de la ville qui a étudié le droit à l’Université McGill, épousé une Québécoise

sédentaire y est principalement représenté et un bonheur y est observé chez les personnages qui l'adopte. Sous-Argument 1. Tous les habitants de Chenal du Moine possède une terre qui leur procure un sentiment d'accomplissement et de possession envers un patrimoine. Ce qui relie directement au bonheur. Sous-Argument 2. Plusieurs habitant du Chenal croient qu'il n'y a rien qui puisse apporter du bonheur à l'extérieur de leur village. Sous-Argument 3. Les liens établies à long termes entre

du S comme étant un bon travaillant, et comme s’il vivait dans une famille. Ce dialogue sur celui-ci illustre la contradiction de ses deux modes de vie très distintif. Tout au long de son épopée, Venant démontre son incertitude de quitter le Chenal du Moine, mais son côté nomade prend le dessus malgrer bien des attitudes sédentaires.

parfois sans un sou vaillant de poche, mais avec de la fierté à en recéder à toute une paroisse. 10. Les bâtiments neufs, solides, de belle venue, qui les a érigés, sinon lui? C. Comment pensez-vous que l'esprit de clôcher qui régne sur le Chenal du Moine affecte la manière de penser des citoyenes de ce village? Les citoyenes du village n'ont jamais eu l'expérience et n'ont jamais voulu la chance d'avoir un autre style de vie hors de leur petite village. Cela les cause des difficultés d'accepter

Contrairement aux sédentaires, le mode de vie des nomades est très différent et mal vue aux yeux des habitants du Chenal du Moine. Par exemple, les habitants sédentaires sortent à la grande ville seulement pour effectuer leurs achat contrairement au Survenant qui en profite pour consommer. L’auteure Du Survenant, soutient que la grande ville est un vice pour l’alcool et la débauche; lorsque le personnage Beau-blanc affirme « Je ne veux pas rien dire de trop, monsieur Beauchemin, mais j’ai