Au chenal du moine

Dans le roman de Germaine Guèvremont, l’idéalisation de la sédentarité est démontré de plusieurs manières tant par les personnages du village du Chenal du Moine que par l’étranger, dit le Survenant. Tout d’abord, les villageois de ce petit coin de pays nous prouvent que l’on doit être fier de vouloir à tout prix appartenir à un lieu en particulier ou à quelqu’un de bien précis. Didace nous montre ce fait par la recherche du début jusqu’à la fin d’une descendance convenable pour la terre familiale

d’affirmer que, dans le Survenant, le bonheur réside dans le nomadisme ? IP1 : C’est dans le nomadisme que le Survenant trouve sa pleine liberté. 1S1 : Le Nomadisme, permet au Survenant d’agir selon ses instincts. « Un soir d’automne, au Chenal du Moine, comme les Beauchemin s’apprêtaient à souper, des coups à la porte les firent redresser. C’était un étranger de bonne taille, jeune d’âge, paquetons au dos, qui demandait à manger. »  (p.19 l .1-5) - Le Survenant n’a aucune obligation. Si il

d’autre pays. Comme Venant dans cette citation « Il cherchait. Il repassait place après place. Il cherchait encore, dans le vaste monde, nommant Beauchemin des villes, des pays aux noms étrangers qui leur étaient entièrement indifférents: le Chenal du Moine leur suffisait.» (p.44-45) Visiter plusieurs villes et pays permet d’agrandir sa connaissance. Puisque le nomade connaît des personnes de différentes culture. Chaque personne a une nouvelle chose à apprendre à une autre. Des connaissances de différents

route et avoir plus de connaissances et ne pas limiter son désir à un seul lieu. Ce désir est constaté par l’expression «voir du pays» qui est répétée plusieurs fois dans le roman. Le Survenant ne veut pas se ressembler, un jour, aux habitants de Chenal-du-Moine qui se résignent à n’avoir jamais rien vu de leur vivant. De plus, le nomadisme lui procure un sentiment d’être le maître de sa propre vie. Il refuse les contraintes que la vie pourrait lui en imposer. Le père Didace, dans un dialogue avec le

Beauchemin puisqu’il devait ramener de la fourniture requise au travail sur la ferme. Pour prouver que l’appel de la route était plus forte que tout, le Survenant est déchirer entre 2 options : Rester ou Partir. Il choisi quand même de quitter le Chenal du Moine pour reprendre sa vie de nomade. C’est un mode de vie qui est encré dans ses veines et rien ne pourra l’empêcher d’être. Pour conclure, le dernier grand roman du Terroir qu’est Le Survenant de Germaine Guèvremont, est en tout une image contradictoire

Marie-Amanda alla chercher sa petite et l’y installa : une feuille tombe de l’arbre, une autre feuille la remplace. » (P,123) Et la dernière scène qui m’a touché la réaction d’Angelina et la tristesse qu’elle a sentie lorsque le Survenant a quitté le Chenal du Moine : « Quand elle eut racheté le nom du Survenant, elle s’enferma seule avec sa peine dans la maison. En proie à une insondable détresse, la nuit, le jour, elle ne faisait rien d’autre, de son regard avide, que de fouiller la route. Elle pleurait

Premièrement, les habitants du Chenal du Moine sont principalement caractérisés par la vie sédentaire. Il se côtoie seulement entre eux. Alors, à la venue du Survenant, les habitants le percevait comme «un sauvage» (p.52). Il représente l’inconnu pour ces gens à cause de son corps : «d’une blancheur presque féminine éclat[ant] à travers la toison rousse» (p.178). Certains disent qu’il ne sourit jamais et «qu’il a le regard d’un ingrat» (p.53) Il ne parle jamais de lui. On ne connait ni son nom ni

ça qu’il trouve son bonheur.De plus, le nomadisme permet au Survenant de découvrir le monde. Fier de ses nombreux voyages, et de l’expérience qu’il a pu acquérir, il n’hésite pas à confronter son mode de vie à la sédentarité des habitants du Chenal du Moine, à qui il reproche leur vie monotone et routinière : « Non ! Vous aimez mieux piétonnier toujours à la même place, pliés en deux sur vos terres de petites grandeurs, plates et cordées comme des mouchoirs de poche. » (p.173). Cette antithèse avec

d’un mois à la même place. Le Survenant à un grand besoin de liberté, c’est d’ailleurs une des caractéristiques de ce mode de vie. Les nomades n’ont pas de maison et très peu de bien matériel. Le Survenant ne veut rien avoir qui le rattache au Chenal du moine. Dans le roman, Amandine est en amour avec le Survenant, mais celui-ci ne verbalise jamais ses sentiments. Il passe beaucoup de temps avec elle, sans jamais lui démontrer vraiment son amour pour elle, car au fond de lui il ne veut rien avoir qui

n’arrive pas à détester le Survenant qui semble la comprendre mieux que tout le monde, même si elle n’apprécie pas son humour et encore moins ses beuveries. L’insouciance insolente du Survenant déroute Alphonsine, comme la majorité des habitants du Chenal du Moine. Mais comme plusieurs d’entre eux, elle est aussi sensible à sa séduction. La jeune femme vit des sentiments partagés envers cet étranger qui la blesse et l’émeut. Elle cherche à défendre son mari et son territoire, mais doit s’avouer que le Survenant