Aurige de Delphes

étaient toujours consacrés à une Divinité. Dans l’idéal grec, le divin est bon, donc beau et donc parfait. Le fameux aurige, conservé au Musée de Delphes, était un conducteur de quadrige. Ayant remporté la victoire, il a fut ceint du bandeau honorifique et on lui consacra plusieurs représentations (au moins une pour sa ville et une pour le Dieu Apollon du Sanctuaire de Delphes). Le nazisme : Culte du corps, théorie de la race Aryenne Parade gymnique à l’occasion des jeux olympiques de 1936

Un nouvel édifice aux œufs est réalisé en 83. Les sept omphalos (œufs, probablement de bronze). L’œuf tombé du ciel à Delphes était désigné comme le centre de l’univers. Pour la première fois en 33, Agrippa érige un édifice aux dauphins, DELPHINORUM COLUMNAE qui furent réalisés par césar en 46. Sept dauphins (en souvenir du dauphin qui a ramené Apollon de l’île de Pélops à Delphes). Un système curieux pour compter les tours, comme des baldaquins avec dessus, soit des statues de dauphins en ligne

bien mieux à l’Héraion du Sélé (540) et surtout au Trésor de Sicyone à Delphes (550) – métope de Castor et Pollux habilement composée - ; enfin parfaitement maîtrisés vers 490 (Trésor des Athéniens à Delphes). http://www.ac-grenoble.fr/lycee/diois/Latin 2 Jean-Claude Daumas pour Latine Loquere 2) La frise continue ionique permet un long déroulement narratif qui atteint une grande qualité au trésor de Siphnos (Delphes, 525) : 30 m de long ; un sujet par face ; sûreté de la composition des

continent apparaît le temple dorique classique : soubassement à degrés, cella avec pronaos et opisthodome (vestibule postérieur) et péristasis. Le plan est allongé (Héraion d'Olympie), le fût des colonnes élancé (Temple d'Athéna à la Marmaria de Delphes). On use fréquemment de revêtements décoratifs en terre cuite aux métopes et acrotères (Thermos, Calydon, Larissa sur l'Hermos). |[pic]

ordinaires. Nous avons par exemple : Ephèbe de Critios (480) en bronze qui a une rupture avec la frontalité : une jambe d´appui et l´autre fléchie, mais toujours une forte implantation au sol, le torse vertical et les épaules horizontales. Aurige de Delphes (470) en bronze : beauté juvénile d´un corps simplifié mais discrètement mis en mouvement sous son vêtement ; finesse du bandeau, des cheveux, des yeux rêveurs. Il y a aussi le Discobole, réalisé en marbre de 170 cm de hauteur et datant du

n’étaient pas le seul « concours » du genre de l’époque. Ils furent certes à l’origine de tous les autres, ils n’étaient néanmoins pas uniques. Les Jeux « Panhelléniques » englobaient ainsi : * Les jeux d’Olympie (Jeux Olympiques) * Les jeux de Delphes (Jeux Delphiques) * Les jeux de l’Isthme (Jeux Isthmiques) * Les jeux de Némée (Jeux Néméens) Figure n°2 : Carte du bassin méditerranéen : la Grèce et les sites des Jeux panhelléniques 3.4.7. La définition des Jeux Panhelléniques

Romains) appartenant à des familles aisées et ne gagnant - du moins dans les premiers siècles - qu’une couronne végétale (olivier à Olympie, laurier à Delphes) : voilà un modèle pas du tout apprécié des Romains. Ces derniers, qui délaissent donc palestres et gymnases « grecs », se passionnent pour des spectacles de professionnels (gladiateurs, auriges) socialement déconsidérés mais qui peuvent devenir extrêmement populaires (débuts des « vedettes »). Repas : l’alimentation frugale des Romains (et

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) : « L’Aurige de Delphes » - illustre style sévère, on a impression que elle marche lentement. Tout son corps est orienté à droite. L’expressivité – avant il y avait la sourire et les grandes yeux ouverts. La statue « L’Aurige de Delphes » ne sourit plus, il y a une concentration dans son regard. Un idéal d’humanité mais tout est en mesure et en dignité ; le contrôle complet de raison : tout est soumise à raison, rationalité. Statue est 1.80 de hauteur, en bronze. Un « aurige » - conducteur de

fondation des villes. Les textes donnent aussi les dates de construction des monuments. Ex : Hérodote parle du Trésor de Siphnos (petit monument) réalisé à Delphes pour remercier Apollon de la prospérité de la ville. Il a été érigé avant l’invasion des Samiens et la destruction de la ville (525). Sur le plan du sanctuaire d’Apollon, à Delphes, on voit que la « Voie sacrée » qui mène à l’entrée du temple était bordée d’offrandes (petits monuments) des cités. Celles-ci étaient en compétition pour le