Aurige de Delphes

temps de vouloir, et, comme sur un ordre donné d'avance, sa suite marine s'empresse. Voici les filles de Nérée, chantant un chœur, et Portunus, tout hérissé d'une barbe bleuâtre, et Salacia, les plis de sa robe lourds de poissons, et Palémon, le petit aurige, conduisant un dauphin ; voici, bondissant çà et là sur la mer, les troupes des Tritons : l'un souffle doucement dans sa conque sonore, l'autre oppose un tissu de soie à la flamme d'un soleil importun ; celui-ci tient un miroir sous les yeux de la

d’œuvres   y   sont   rares   et   se   périment   vite,   contrairement  à  ce  qu’on  observe  dans  le  domaine  des  beaux  arts.  Mais,  revers  de  la   médaille,  le  sculpteur  risque  de  céder  au  découragement  à  la  vue  de  ces  Auriges  de   Delphes   (…)   déjà   sculptés.   Aucun   danger   de   ce   genre   ne   menace   le   juriste.   Dans   le   domaine   du   droit,   il   y   a   plus   qu’ailleurs   de   nombreux   chefs-­‐‑d’œuvre   à   créer,   petits   ou  grands,  à  la  portée

salles et gradins Sculpture * Au début, visage encore oriental, proportions moyennes, mais progressivement apparaissent des statues colossales et musclées, mais moins rigides : drapés, corps plus travaillé et moins raide, etc. (ex. Aurige de Delphes). Peu de sculptures de femmes, lesquelles étaient recluses au foyer. * Les statues deviennent de plus en plus athlétiques, dégagent une impression de force et de puissance, mais sévère. Ex : Zeus du cap Artemission * Discobole de Myron :

l’éphèbe de Motya[004592], une grande sculpture en marbre, probablement créée à Sélinonte (et peutêtre un butin de guerre après la conquête de cette ville par Hanibal en 409 av. J.-C.). L’identification de la statue est disputée (Dédale, aurige cfr. celui de Delphes ?). 3.3. Les cultures indigènes sur les îles de la Méditerranée occidentale avant la conquête romaine En Sicile, on peut faire la distinction entre la période qui se termine conventionnellement avec la fondation de la première colonie

encore, instrument de communication (fig. 5). Schématisation et idéalisation 3. Tête de marbre, IIIe millénaire av.J.-C, art des Cyclades. 4. Visage de reine (détail), Egypte, XVIIIe dynastie, v. 1330 av.J.-C, Berlin, musées d’État. 5. Aurige de Delphes (détail), 474 av.J.-C, Athènes, Musée archéologique national, statue en bronze. 44 En raison de son schéma visuel facilement reconnaissable, le visage humain a été l’objet des traitements les plus bizarres, comme en témoigne ce tableau

est injuste (cf. Socrate).   Les Grecs sont des grands scientifiques : géométrie (Pythagore, Thalès, Euclide), médecine (Hippocrate) [symptômes, diagnostic, thérapeutique], peinture, architecture, sculpture (Myron et son discobole, Phidias et son aurige vainqueur, Praxitèle et son Hermès). Cf. ouvrage d’Elie Faure en 1909 = la sculpture aurait engendré la philosophie et Socrate qui était sculpteur. Elie Faure croît que le paysage de la Grèce, la Méditerranée, auraient inspiré le miracle grec.   Enfin

l’Ombre, faire que la disjonction intérieure devienne conjonction, dans la tentative d’union des opposés, conscient/inconscient, le cheval blanc/le cheval noir, en sachant que l’image unitaire de la psyché que donne Platon ne s’observe pas, il n’y a nul aurige dans la psyché humaine pour maîtriser un tel attelage, aussi chacun pourrait avec Faust s’écrier « deux âmes, hélas ! habitent dans ma poitrine. ». L’être humain est fait d’instabilité intérieure, « donnant toutes les peines du monde à son compagnon