Bachelard Opinion Vérité

affranchit de nos erreurs c’est, en particulier, ce modèle de construction du savoir qu’emploie l’enseignement scientifique. Par exemple : « l’existence de la science se définit comme un progrès du savoir, que le néant symbolise avec l’ignorance » [cité in Bachelard 1971b, p. 15]. Rien n’est plus faux historiquement : la science est un tissu extrêmement ramifié de représentations qui se croisent, s’opposent et, parfois, triomphent les unes des autres. Nous n’aborderons que peu cet aspect des choses dans ce cours

l’ignorance, la connaissance rationnelle doit alors se méfier de l’imagination passive. En ce sens il est plutôt regrettable pour l’Homme d’être muni de ce type d’imagination. De plus pour Bachelard, les représentations imaginaires furent longtemps un obstacle épistémologique. Il dénomme ces obstacles comme des « opinions », c’est-à-dire des idées spontanées inadéquates qui n’ont rien de scientifique et qui ralentissent le progrès. Cette critique dans l’imagination a été légitimée au XVIIe S lors de la

souligner la subjectivité de cette représentation ; la singularité de notre personne s'inscrit dans notre façon dont nous ressentons les choses. On peut donc, en terme de connaissance sensible, parler d'un point de vue. Mot à mot, avant de parler d'une opinion (synonyme possible), notre corps nous rend présent au monde en un lieu et un temps donné et le lieu et l'instant du sujet conditionne la façon dont nous percevons le monde. Aussi, on reconnaît à la connaissance sensible la marque d'une subjectivité

Sujet : Faut-il refuser l’évidence pour rechercher la vérité ? « Toute vérité nouvelle naît malgré l’évidence. » On pourrait appliquer cette citation de Bachelard au domaine de la science. En effet, les progrès scientifiques sont nombreux et ne cessent d’avancer et l’on pourrait se demander si l’on se contentait d’évidences, nous ne serions plus en mesure d’avancer scientifiquement puisque une évidence est une vérité qui s’impose à l’esprit sans qu’il soit nécessaire de la démontrer. Or, la science

est le meilleur signe que le désir de vérité anime naturellement l'homme: la raison humaine est naturellement finalisée pour tenter de découvrir la signification des choses. Chaque être nait avec une raison. Nous recevons la réalité: couleurs, formes, odeurs , excépté si l'on considère cela comme une invention de l'esprit. I-La vérité => L'expression « à chacun sa vérité » a-t-elle un sens ? => Domaines dans lesquelles la question de la vérité se pose: polotique, théologie, morale,

autre, de prison en libre pensée, ce récit, en suggérant l’infini, fait appel à la relativité. « L’autre monde » n’est pas à rejeter uniquement parce qu’il est autre, de même que l’autre homme n’est pas à condamner parce qu’il est différent, par son opinion ou par son apparence. Il faut faire preuve d’altruisme, ici comme ailleurs. L’auteur semble prendre ses distances avec l’Homme comme pour mieux l'observer, plus objectivement. Il l’analyse de l’extérieur comme s’il était étranger à lui-même en étudiant

sans honte avoir un préjugé ? L’époque n’est guère, semble t-il, au dogmatisme et l’esprit critique comme le scepticisme ne sont plus considérés comme dangereux et impies. Il ne s’agit plus, au nom du salut de son âme, de recevoir passivement une vérité préconçue. On n’admet guère, donc, qu’il y ait de bons préjugés. Toutefois, ne s’agit-il pas là, justement, d’un préjugé ? Les préjugés sont-ils nécessairement mauvais ? Qu’est-ce qu’un préjugé en effet ? On peut le définir comme un jugement hâtif

Schopenhauer ; Tocqueville ; Comte ; Cournot ; Mill ; Kierkegaard ; Marx ; Nietzsche ; Freud ; Durkheim ; Husserl ; Bergson ; Alain ; Russell ; Bachelard ; Heidegger ; Wittgenstein ; Popper ; Sartre ; Arendt ; Merleau-Ponty ; Levinas ; Foucault. Fiches de révision 1. La culture Nature et culture L'art et la technique Les échanges 2. La vérité La vérité La raison et la croyance La religion L'expérience 3. La liberté La liberté La justice et la loi Le bonheur 1. La culture Nature

comparaison entre Art et Science.! ! Il commence sur une idée centrale du texte ancrée dans la pensée hugolienne d’engagement dans le monde: l’instruction comme salut. Prenant à revers l’idée d’une décadence de la poésie, qu’il considère comme une opinion de « notaire », il déclare que « jamais les facultés de l’âme humaine, fouillée et enrichie par le creuset des révolutions, n’ont été plus profondes et plus hautes ». L’homme est, comme le suggère Auguste Comte dans son Cours de Philosophie Positive

disent. Penser par soi-même consisterait à faire usage de ses propres facultés de penser en refusant toute influence extérieure, en rejetant toutes les idées toutes faites, les opinions, les préjugés…Ici, vous pouvez penser à l’attitude de Socrate face à ses interlocuteurs qui bien souvent sont persuadés détenir la vérité parce qu’ils ont subi tel ou tel enseignement. C’est pourquoi Socrate s’oppose radicalement aux sophistes. Ici, nous vous conseillons de lire attentivement le dialogue de Platon