Bagne

quinze heures sous les meules ; Ils vont, de l’aube au soir, faire éternellement Dans la même prison le même mouvement. Accroupis sous les dents d’une machine sombre, Monstre hideux qui mâche on ne sait quoi dans l’ombre, Innocents dans un bagne, anges dans un enfer, Ils travaillent. Tout est d’airain, tout est de fer. Jamais on ne s’arrête et jamais on ne joue. Aussi quelle pâleur ! La cendre est sur leur joue. Il fait à peine jour, ils sont déjà bien las. Ils ne comprennent rien

Introduction : Historique et données clefs Sous l’ancien régime : La prison n’a pas toujours été un lieu de peine La prison était un lieu d’attente de jugements et des peines : mort, galères (travail forcé de rameurs sur des navires commerciaux), bagne (travaux forcés, à Toulon par exemple), bannissement ou fouet. Evolution des idées : Influence de la morale chrétienne : atténuation de ces peines horribles. Puis une réflexion plus laïque alimentée par la philosophie des Lumières : BECCARIA

narratif. Cet article montre l’évolution de la prise en charge des jeunes délinquants de 1860 à nos jours, d’un point de vue social et politique. 2.3. Ce document est un article de presse de type narratif. Il présente un téléfilm sur les horreurs du bagne pour enfants de Belle-Ile dans la première moitié du XX° siècle à travers le regard de deux jeunes prisonniers. 3. Sélections d’idées dans un document Le texte commence sa chronologie au milieu du XIX° siècle, en 1860. A cette époque, on isole

travailler quinze heures sous les meules(1); Ils vont, de l'aube au soir, faire éternellement Dans la même prison le même mouvement. Accroupis sous les dents d'une machine sombre, Monstre hideux qui mâche on ne sait quoi dans l'ombre, Innocents dans un bagne, anges dans un enfer, Ils travaillent. Tout est d'airain(2) , tout est de fer. Jamais on ne s'arrête et jamais on ne joue. Aussi quelle pâleur ! La cendre est sur leur joue. Il fait à peine jour, ils sont déjà bien las. Ils ne comprennent rien à leur

santé comme on peut le lire dans Vivre dans la rue. Dans l’extrait des Misérables, de Victor Hugo, la solution, pour l’auteur, serait de modifier les mentalités, et de porter un autre regard sur les anciens bagnards, selon le motif de leur envoi au bagne. Et, pour l’auteur de La grasse matinée, la solution la plus adaptée serait l’entraide les uns envers les autres, et surtout des plus aisés envers les plus démunis, comme l’homme qui a faim, seul dans la rue, ainsi que le changement des mentalités

le départ des forçats au bagne de Toulon. Il nous rapporte cet événement comme un vrai spectacle en trois actes : la visite médicale, le visite des geôliers et le ferrage. Il nous parle du traitement inhumain réservé à ces condamnés. A la fin du spectacle, il tombe évanoui. : ". : " ferrage . . . CHAPITRE14 Quand il revient à lui, il se trouve dans l'infirmerie. D'une fenêtre , il peut observer les forçats partir tristement sous la pluie au bagne de Toulon. Il préfère plutôt

donc aidé depuis la France par des amis qu’il charge de vérifier si tel coin de rue existe pour retranscrire ensuite dans ce roman la vision des lieux qu’il a aimé dont il garde la nostalgie. Les personnages : Jean Valjean: Il a été condamné au bagne en 1795, pour le vol d’un pain, jugement qui symbolise l’oppression qu’impose une société à une population écrasée. Mgr Bienvenu: Evêque de Digne, chrétien véritable, sera l’un des premiers à aider Jean Valjean. Fantine: Ouvrière qui a été séduite

CHAPITRE 14: Résumé 1 : Quand il revient à lui, il se trouve dans l’infirmerie. D’une fenêtre, il peut observer les forçats partir tristement sous la pluie au bagne de Toulon. Il préfère plutôt la mort que les travaux forcés Résumé 2 : Après s’être transporté à l’infirmerie, le narrateur a repris connaissance, il s’est enroulé ensuite dans ses draps et sa couverture dont la chaleur lui a donné l’envie de se rendormir. Mais le bruit de cinq longues charrettes transportant les forçats le réveille

lecteur qui devine qu’il n’a jamais été aidé de quelque manière que ce soit auparavant. Nous sommes ici à la limite du registre pathétique. Jean Valjean est véritablement représentatif des Misérables : il eut un destin tragique en étant condamné au bagne pour avoir volé un pain, et, revenu après une longue peine, il ne peut imaginer s’en sortir autrement qu’en volant. En effet, il a partout été traité comme un paria et ne croit plus en aucune humanité. Son arrivée chez l’évêque, entouré des gendarmes

république. Il est ainsi mis en place un tribunal pour enfants, et un soutien psychologique en 1912. Cependant, les conditions dans les bagnes restent identiques et ces nouvelles politiques de l’état n’ont aucun effet. Par la suite la révolte des colons du bagne de Belle-Ile-En-Mer en 1934 et leur évasion fera place à un soutien médiatique et on assistera à une dépénalisation des centres de redressement et des bagnes, a une intervention dans l’éducation des enfants, et une insertion dans des lieux d’apprentissage