Baiser

et libertine, et fragile et robuste, Que sur ces matelas qui se pâment d'émoi, Les anges impuissants sedamneraient pour moi ! " Quand elle eut de mes os sucé toute la moelle, Et que languissamment je me tournai vers elle Pour lui rendre un baiser d'amour, je ne vis plus Qu'une outre aux flancs gluants,toute pleine de pus ! Je fermai les deux yeux, dans ma froide épouvante, Et quand je les rouvris à la clarté vivante, A mes côtés, au lieu du mannequin puissant Qui semblait avoir fait provision

rire feignait de punir ! - Pauvrets palpitants sous ma lèvre, Je baisai doucement ses yeux : - Elle jeta sa tête mièvre En arrière : “Oh ! c’est encor mieux ! Monsieur, j’ai deux mots à te dire…” - Je lui jetai le reste au sein Dans un baiser, qui la fit rire D’un bon rire qui voulait bien… - Elle était fort déshabillée Et de grands arbres indiscrets Aux vitres jetaient leur feuillée Malinement, tout près, tout près. «LES BIJOUX», LES FLEURS DU MAL, 1857 Charles Baudelaire

Lucy Vincent apporte une réponse positive : d'un point de vue neurobiologique, les sentiments amoureux jouent un rôle essentiel dans la survie de l'espèce humaine. Le coup de foudre n'est pas fatal Lucy Vincent s'intéresse particulièrement au baiser, surtout au premier, celui qui inaugure une relation intime entre deux personnes. "Sans ce désir de rapprochement, la salive a quelque chose de repoussant", écrit-elle. Quant à la bouche, elle fournit une foule d'informations : elle change de forme

Mais ne me laisse pas en ces douces chaleurs : Car c'est à cette fois que je te perds, ma vie. Mon ami, je me meurs et mon âme assouvie D'amour, de passions, de plaisirs, de douceurs, S'enfuit, se perd, s'écoule et va loger ailleurs, Car ce baiser larron me l'a vraiment ravie. Je pâme ! Mon ami ! Mon ami, je suis morte ! Hé ! Ne me baisez plus, au moins de cette sorte. C'est ta bouche, mon coeur, qui m'avance la mort. Ote-la donc, m'amour, ôte-la, je me pâme ! Ote-la, mon ami, ôte-la

Le Moyen-âge Tout d’abord, la société féodale était extrêmement pudique et religieuse. En effet, les contacts physiques entre les hommes et les femmes étaient très mal vu, si ce n’était pas dans un but de procréation pour l’Église. Le texte "Le Baiser" nous offre une excellente démonstration de cette réalité : «Cueillir une verte feuillette. /Il lui mit sur sa bouchette/Et me dit "Baisez cette feuille"». Si on simplifie cet extrait, le serviteur de l’homme lui propose de tricher. Effectivement,

l’attitude à avoir face au roi d’Eldorado -> ironie de Voltaire face aux monarchies absolues fondée sur le droit divin et leurs cérémonies ridicules -> ch. lex de la démonstration affective pour évoquer les bons comportements « embrasser le roi, le baiser des deux cotés, sautèrent au cou » La frontière entre souverain et sujet semble de ce fait nullement perceptible 2, Un idéal sociétal fondé sur l’égalité et le libre accès au savoir Egalité politique, sociale mais aussi sexuelle -> présence de

lui demande si les arc-en-ciel sont des hamacs pleins de fleurs ou bien juste des mensonges cachés sous les parapluies. -j'aurais pas du venir aujourd'hui.j'aurais dû pratiquer ma propre autopsie avec un scalpel en gomme. -t'es con.moi j'aurais dû baiser mon tube de colle..." mesdemoiselles,messieurs,vos copies!!! tout le monde se lève,baille,s'etire,se la joue calme et decontracté,cartable traînant et semelles nonchalantes, chewing-gum comme un tract en caoutchouc sucré pendu a des gueules pleines

d'espoir dans le silence des autres. L'amour s'en vient, l'amour se meurt A peine un rire et puis des pleurs Et le silence autour de moi Le souvenir qui naît déjà L'amour était si beau près de toi. Le silence est la vertu des sots. Le baiser, la bouche sur la bouche, est le signe le plus expressif du silence. Le silence devient plus dangereux que la parole, en communiquant aux yeux toute la puissance de l'infini des cieux qu'ils reflètent. La parole ne représente parfois qu'une

tes paroles. Et maintenant te voilà avec une fille. Ça fait maintenant 4 mois que tu es avec elle. Je suis heureuse pour toi. Mais si je le disais, je te mentirais en pleine face. Car lorsque je te vois main dans la main avec elle, lui donner un baiser dans le cou, sur la bouche... Et bien ça me fait terriblement de peine. Dans mon cœur, tu es celui que j'aime et que j'ai toujours aimé et ce depuis longtemps. J'ai su que c'était un amour à sens unique, alors je suis restée là, devant vous deux à

Parallélisme de construction :« si on se jetait à genou ou ventre à terre, si on mettait les mains sur la tête ou sur le derrière ; si on léchait la poussière de la salle » l 89 -> accentue le ridicule de la situation « Embrasser le roi et de le baiser des deux côtés » l 92 Expressions :« sautèrent au cou » l 93 au lieu « d’embrasser » l 92 -> Respect excessif des règles, amplifie pour critiquer Formes superlatives : « le plus de plaisir » l 104 -> un monde trop parfait Expression : « en