Bal des ardents

qui devient de plus en plus pesante : « J’ai attendu. La brûlure du soleil gagnait mes joues et j’ai senti des gouttes de sueur s’amasser dans mes sourcils ». Seule la mer semble encore s’agiter, puisqu’elle vient « charrie[r] un souffle épais et ardent ». A l’atmosphère générale étouffante vient s’ajouter un trouble physique du narrateur. Son front lui fait mal, et il sent ses veines battre « ensemble sous la peau ». 2/ Le trouble visuel Mais parmi ces symptômes de malaise physique, c’est

revivant le tragique destin de la Phèdre antique dans le Paris frivole d’Offenbach, meurt d’une méningite, le cerveau détraqué par la fièvre de cette « époque de folie et de honte »... I - LA CURÉE: LE SENS D’UN TITRE « C’était l’heure de la curée ardente » la Fortune des Rougon s’achevait sur le triomphe des bonapartistes de Plassans après le coup d’État du 2 décembre 1851 : Silvère Macquart, le jeune idéaliste, riait exécuté en présence de son oncle Aristide Rougon, peu soucieux de protéger son

revanche, à la suite de leur mariage, Madame de Clèves va rencontrer un personnage qui va être important dans sa vie. Il s'agit du Duc de Nemours qui est un homme important de la cour d’une incroyable beauté. Ils vont en effet se rencontrer lors du bal de la cérémonie de son mariage où ils vont tomber éperdument amoureux l’un de l’autre. Durant la lecture du roman, j’ai remarqué un élément qui n’était pas cohérent. Il s’agit de l’aveu de Madame de Clèves dans lequel elle expose ses sentiments pour

Idéologique : L'Homme révolté. J'entrevoyais une troisième couche autour du thème de l'amour. L’étranger Cette épée brûlante rongeait mes cils et fouillait mes yeux douloureux. C'est alors que tout a vacillé. La mer a charrié un souffle épais et ardent. Il m'a semblé que le ciel s'ouvrait sur toute son étendue pour laisser pleuvoir du feu. Tout mon être s'est tendu et j'ai crispé ma main sur le revolver. La gâchette a cédé, j'ai touché le ventre poli de la crosse et c'est là, dans le bruit à la

formule d’emphase, visant à mettre en valeur une action : « C’est ici que tout a vacillé » : ce sont à présent tous les éléments naturels qui semblent se lier contre lui, en ce qui ressemble à une apocalypse (« la mer a charrié un souffle épais et ardent », « le ciel s’ouvrait […] pour laisser pleuvoir du feu. ») Une autre formule d’emphase souligne la quatrième étape, le coup de revolver : « c’est là […] que tout a commencé ». Enfin, c’est le connecteur logique « alors » qui signale la dernière

apeurés laisse les deux hommes tranquille. Meursault retourne sur la plage où avait eu lieu la première bagarre. Un des Arabes s’y trouve à nouveau. Après quelques instants, Meursault tue l'arabe d'une balle dans la tête, puis lui tire encore quatre balles sur le corp. Deuxième partie : Chapitre 1 : Meursault est interrogé par le juge d’instruction. Il reçoit ensuite en prison la visite d’un avocat, qui l’interroge sur son absence de sensibilité le jour de l’enterrement de sa mère il essaie

« Enfants pleins de force et d’audace », Ils sont les « fils de l’Empire et petits-fils de la Révolution » ; c’est une génération qui a environ vingt ans en 1830 et qui est le produit, le résultat de ces bouleversements : « une génération ardente, pâle, nerveuse » d’enfants « conçus entre deux batailles, élevés dans les collèges aux roulements de tambours ». « Siècle », qui désigne ce tout nouveau XIXème siècle, passage entre un passé glorieux et un avenir incertain : « Derrière

conflit opposant morale et désir, ce roman nous raconte comment Mlle de Chartes, qui après avoir épousé le Prince de Clèves, s'amourache du Duc de Nemours. Ce dernier ne peut guerre résister à la resplendissante Mme de Clèves. Débute alors une passion ardente entre les deux individus. La princesse parvient à résister de son côté à ses sentiments envers le Duc, éternelle optimiste. Or, loin d'être dupe le Prince de Clèves, jaloux à souhait et fin déducteur, cerne peu à peu l'adultère dont il est la victime

Vautrin, prétendant être commerçant. Il est décrit ainsi : « Il avait les épaules larges, le buste bien développé, les muscles apparents, des mains épaisses, carrées et fortement marquées aux phalanges par des bouquets de poils touffus et d’un roux ardent. » Il s’intéresse beaucoup au jeune Eugène de Rastignac qu’il veut aider à faire fortune. Le chef de police, demande de l’aide à Mlle Michonneau et Poiret, en leur racontant que Jacques Collin a été condamné à vingt ans de bagne pour un faux meurtre

Rodolphe rencontre Emma pour la première fois, c’est son apparition qui l’attire : « Mme Bovary, pensa-t-il, est bien plus jolie qu’elle [sa maîtresse actuelle], plus fraîche surtout » Emma n’est pas indifférente à son allure. Déjà à l’invitation au bal, Emma montre une grande conscience de son apparence: Elle est très consciente de l’impression de sa beauté, mais elle ne s’intéresse plus à plaire à son mari. Elle cherche un autre public. La surface et le matériel sont significatifs pour Emma. Après