Banques Et Subprimes

dits « subprime ». Ce sont les crédits accordés aux ménages ne présentant pas les garanties nécessaires pour bénéficier des crédits normaux, à des taux d’intérêts préférentiels (en anglais « prime »), pour quelque raison que ce soit (faible revenu, difficulté financière par le passé). Ils bénéficient donc de ces crédits à taux moins préférentiels (subprime). Il s’agit d’un crédit hypothécaire, qui est donc destiné à l’achat d’un bien immobilier et où ce bien peut-être saisi par la banque en cas

économiques. « Problème de financement ». Catégories d'agents économiques : • ANF (Agents Non Financiers) : ménages, entreprises, État. 2 catégories : Agents à besoin de financement ; Agents à capacité de financement. • AF (Agents Financiers) : banques, investisseurs institutionnels Un agent à besoin de financement est un agent économique dont les dépenses non financières sont supérieures aux ressources non financières (ressources propres). → vente d'un actif financier. Section 1 – Les composantes

l’autre de la planète, les plans sociaux se multiple. Les économistes n’hésitent pas à évoquer le spectre de la grande dépression de 1929. L’histoire du séisme financier aux Etats-Unis qui va plonger le monde en récession à commencer avec celle des subprimes (des crédits plus risqués accordés à des foyers américains) gagés sur la valeur des biens acquis, accordés à des ménages modestes de Californie, de Florida et du Texas. Ces prêts dont le montant total atteint 1200 Milliards de Dollars, ont été

l’activité économique. I. LES RISQUES FINANCIERS A. Les risques liés aux échanges sur les marchés 1. Les risques de contrepartie Le risque de contrepartie (ou risque de crédit) repose sur l’éventuelle défection du débiteur. Tout créancier (banque accordant un crédit, agent achetant une obligation ou une action sur le marché financier), dès lors qu’il a une créance sur un agent, se trouve exposé au risque que son débiteur ne rembourse pas sa dette à l’échéance. C’est donc le risque que la

crise économique et ses conséquences sur l’emploi 1. Un bref historique de la crise En octobre 2008, un plan de 700 milliards de dollars a été adopté aux États-Unis afin de racheter des actifs à risque élevé et de renflouer le capital des banques. En février 2009, un « plan de relance » dont le coût est évalué à 787 milliards de dollars, censé stimuler l’économie par des dépenses gouvernementales, a également été adopté par les autorités américaines. Ces sommes ne représentent qu’une partie

Correction de Macroéconomie "La récente crise financière contredit elle l'hypothèse d'efficience des marchés financiers" Introduction Le prix de la Banque de Suède, communément appelé Prix Nobel d'économie a été décerné il y a quelques semaines à trois économistes pour leurs travaux concernant l'efficience des marchés _nanciers. Ainsi, E. Fama, L.P. Hansen et R. Shiller bien qu'avec des travaux menant à des résultats antagonistes ont fait progresser la science économique dans le domaine l'e_cience

impacts au niveau mondial. La dernière crise en date est celle des Subprimes survenu en 2008 où de nombreux systèmes bancaires ont été contaminés (notamment ceux de l’Europe). Ainsi il y a eu une restructuration du secteur bancaire avec la disparition de grandes banques d’affaires notamment comme Lehman Brothers. Cette faillite a d’ailleurs remis en question l’évidence du « diktat » : « too big to fail ». De plus, de nombreuses banques ont été rachetées par d’autres afin de renforcer leur position

« laisser-faire ». Quel est le véritable rôle de l’État au sein de l'économie actuelle ? Afin de répondre à cette question, nous étudierons dans un premier temps la crise des subprimes, avant de mettre en évidence le retour inévitable de l'interventionnisme. I – La crise des subprimes A) L'origine de la crise La Banque Centrale Américaine (FED) a abaissé son taux directeur à 1 % pour favoriser la consommation. Les ménages ont donc pu contracter des prêts immobiliers à des taux anormalement

une brève récession (2 trimestres) mais qui soulève beaucoup de craintes. Le gouverneur de la Federal_ Reserve Bank_, Alan Greenspan, décide de diminuer fortement les taux directeurs (taux d’intérêts des prêts à court terme faits aux banques) à 1%. Ainsi, la banque centrale américaine rend le crédit très facile et peu coûteux. Le but est de soutenir la croissance américaine dans tous les domaines. Ce nouveau taux directeur a deux conséquences : les crédits aux ménages vont monter en flèches et les

prudentielles ont vu le jour, il s’agit en l’occurrence des accords de Bâle I et II. Ces accords visent à améliorer la gestion des risques bancaires, à faire correspondre les exigences minimales en fonds propres aux risques réellement encourus par les banques, à renforcer le rôle des superviseurs et à établir une discipline du marché à travers une communication financière plus transparente et complète. En effet, la mise en œuvre optimale de ce dispositif contribuera d’une part à surmonter les turbulences