Baroque Dans Hamlet

Ruy Blas pour la Comédie-Française du 17 novembre 2001 à début mai 2002 HATIER Annabac 2006 - Corneille, L’Illusion comique, V, 6 - Beaumarchais, Le Mariage de Figaro, I, scènes 7 et 8 - Ionesco, Le Roi se meurt, fin de la pièce - Shakespeare, Hamlet, III, 2 ELLIPSE, L’Ecrit et l’oral, 3ème édition Un « théâtre de la parole » ? (L – juin 2005) - Musset, Lorenzaccio, IV,9 - Giraudoux, Electre, Lamento du jardinier - Beckett, Oh les beaux jours Annexe 1 : photographie de la mise en scène de Oh

Frigerio, il a beaucoup travaillé l'aspect visuel du film, s'étant fixé comme but de varier les décors, de montrer les rues de Paris. Plus exactement, l'action se situant en 1640 (les quatre premiers actes) et en 1655 (pour le dernier), c'est le monde baroque et fantasmagorique du temps de Louis XIII, de la Préciosité et des ‘’Trois mousquetaires’’ (d'Artagnan est même un des personnages [page 80], l'allusion aux amours d'Anne d'Autriche et de Buckingham dans ‘’Les trois mousquetaires’’, pages 197-198)

2009-2010 pour la Comédie-Française du 17 novembre 2001 à début mai 2002 HATIER Annabac 2006 - Corneille, L’Illusion comique, V, 6 - Beaumarchais, Le Mariage de Figaro, I, scènes 7 et 8 - Ionesco, Le Roi se meurt, fin de la pièce - Shakespeare, Hamlet, III, 2 ELLIPSE, L’Ecrit et l’oral, 3ème édition Un « théâtre de la parole » ? (L – juin 2005) - Musset, Lorenzaccio, IV,9 - Giraudoux, Electre, Lamento du jardinier - Beckett, Oh les beaux jours Annexe 1 : photographie de la mise en scène de Oh

trois comédies, dont Beaucoup de bruit pour rien.  Vers la fin du règne d'Elisabeth, Shakespeare a donné toute sa mesure dans le drame historique, atteignant aux plus parfaites réussites avec Richard II et Henri IV, Henri V. Une nouvelle tragédie, Hamlet, dont la version devait être conçue comme une imitation des premières tragédies de Sénèque, brise la façon qu’il a d’envisager la tragédie. De toute évidence, les pièces que Shakespeare compose au début du règne de Jacques I, c'est-à-dire vers 1603

Deux cultures ... ainsi seulement tu éviteras de flotter dans le vide... 15. Le Moyen Âge ... ne faire qu'un petit bout de chemin n'est pas la même chose que se tromper de chemin... 16. La Renaissance ... ô race divine déguisée en homme... 17. Le baroque ...de l'étoffe dont les rêves sont faits... 18. Descartes ... il voulait déblayer le chantier... 19. Spinoza ... Dieu n 'est pas un montreur de marionnettes... 99 20. Locke ... aussi vide et nue qu 'un tableau noir avant l'entrée du professeur

Âge ... ne faire qu'un petit bout de chemin n'est pas la même chose que se tromper de chemin... 191 217 27. Hegel ...ce qui est raisonnable, c 'est ce qui est doué de vie... 395 16. La Renaissance ... ô race divine déguisée en homme... 17. Le baroque ...de l'étoffe dont les rêves sont faits... 248 28. Kierkegaard ... l'Europe s'achemine lentement vers la faillite... 408 18. Descartes ... il voulait déblayer le chantier... 266 29. Marx ...un spectre hante l'Europe... 422 19. Spinoza ..

fondamentalement un art du spectacle. Or, depuis le e siècle, le rôle du metteur en scène n’a cessé de prendre de l’importance au point qu’on en oublie parfois aujourd’hui l’auteur. Ne dit-on pas le Dom Juan de Bluwal, la Phèdre de Chéreau ou le Hamlet de Peter Brook ? Eugène Ionesco a d’ailleurs eu cette boutade restée célèbre, lors de sa lecture en public de Rhinocéros en 1959 : « Si j’étais vous je ne serais pas venu », comme si seule la mise en scène de sa pièce méritait le déplacement.

fondamentalement un art du spectacle. Or, depuis le e siècle, le rôle du metteur en scène n’a cessé de prendre de l’importance au point qu’on en oublie parfois aujourd’hui l’auteur. Ne dit-on pas le Dom Juan de Bluwal, la Phèdre de Chéreau ou le Hamlet de Peter Brook ? Eugène Ionesco a d’ailleurs eu cette boutade restée célèbre, lors de sa lecture en public de Rhinocéros en 1959 : « Si j’étais vous je ne serais pas venu », comme si seule la mise en scène de sa pièce méritait le déplacement. Faut-il

tenter le tout pour le tout en mettant son corps et en jeu et en risque afin de déciller les yeux de son mari. Le désir justement de déciller les yeux de son mari, le désir de le guérir de sa folie en lui faisant subir un véritable électrochoc. Comme Hamlet, dans la pièce de Shakespeare, elle compte sur la puissance du théâtre pour faire advenir la vérité et la faire admettre à Orgon. Mais comment joue-t-elle ce numéro d’actrice ? Est-ce un jeu distancié ou se prend-elle possiblement au jeu, troublée

fondamentalement un art du spectacle. Or, depuis le e siècle, le rôle du metteur en scène n’a cessé de prendre de l’importance au point qu’on en oublie parfois aujourd’hui l’auteur. Ne dit-on pas le Dom Juan de Bluwal, la Phèdre de Chéreau ou le Hamlet de Peter Brook ? Eugène Ionesco a d’ailleurs eu cette boutade restée célèbre, lors de sa lecture en public de Rhinocéros en 1959 : « Si j’étais vous je ne serais pas venu », comme si seule la mise en scène de sa pièce méritait le déplacement. Faut-il