Baruch Spinoza Superstition

bonheur ? Il est important maintenant de faire le lien entre désir, conscience et raison. Nous avons vu dans la première partie que les désirs, propres à l'être humain étaient consciemment orientés, qu'ils étaient pensés. C'est ce que définit Spinoza dans le « Conatus » ou effort de l'être. « De par son être, chaque chose s'efforce de persévérer dans son être ». Autrement dit l'être est désir d'être. « Cet effort, rapporté à l'esprit seul, s'appelle volonté ; mais quand il se rapporte à la fois

non respect de la liberté. C’est pour cela qu’il est inconcevable, d’après Kant dans la Métaphysique des mœurs, qu’une quelconque remise en cause de l’application d’une loi soit acceptable, même si ces lois sont injustes ou bien arbitraires. Pour Spinoza de même le respect des lois et la soumission à celles-ci sont une règle fondamentale, et en aucuns cas elles ne doivent être violées. Pour Kant, un pouvoir illégitime termine obligatoirement par sa destruction. Le souci premier est d’éviter la guerre

disant notre point de vue chacun notre tour sur la chose et donc pour finir nous mettre d’accord ou pas sur la chose. Mais, que l’on soit d’accord ou pas nous restons pour la plupart du temps toujours sur notre position de départ. Comme le disait Spinoza, « il faut prendre conscience de ce qui nous détermine à penser : nos préjugés ou idées reçues liés à l’éducation, les opinions communes, les opinions portées par les dirigeants qui influencent le peuple ». Il faut savoir aussi que nous venons tous

de l'irréalisme. Le paradoxe de l'irréalisme subsémiotique illustre, de ce fait, l'idée selon laquelle la certitude n'est ni plus ni moins qu'une certitude transcendentale rationnelle. Il faut cependant contraster ce raisonnement dans le sens où Spinoza donne une signification particulière à une certitude transcendentale sous un angle spéculatif, et l'aspect sartrien de la raison provient d'ailleurs d'une représentation déductive de l'irréalisme. Cependant, il caractérise l'irréalisme substantialiste

dans la connaissance rationnelle des causes qui le déterminent peut modifier l’influence que celles-ci ont sur lui, et s’inscrire dans d’autres chaînes causales, dont il a une conscience plus claire _ et qui, par là même, lui donnent plus de joie. SPINOZA • Le désir est la recherche d’un objet que l’on imagine ou que l’on sait être source de satisfaction. Il est donc accompagné d’une souffrance, d’un sentiment de manque ou de privation. Et pourtant le désir semble refuser sa satisfaction, puisque

Dans le Traité théologico-politique, Spinoza affirme le premier que la liberté individuelle constitue la valeur morale et politique suprême et, par conséquent, la fin de l’Etat. Effet, pour lui, la plénitude de la souveraineté, qui est nécessaire pour la sécurité des citoyens, n’est aucunement menacée par la liberté d’opinion. Exigeant que le pouvoir politique soit suffisamment puissant pour dissuader les particuliers de toute action criminelle, mais en même temps respectueux de leur indépendance

premier moyen de s'affranchir de cette illusion est l'art, ce frère aîné de la philosophie. Par l'art, le génie contemple les Idées éternelles et sait les exprimer, et par la contemplation il échappe aux dures nécessités de la vie. Comme le disait Spinoza, il voit alors toute chose «sous l'espèce de l'éternité». Mais il n'est que peu de génies. Pour l'homme ordinaire, le moyen de salut le plus à sa portée est la morale. L'existence n'est qu'une souffrance, puisque l'homme ne peut guider sa destinée

des actes qui ne seraient déterminés d’avance, ni par mes idées, ni par mes instincts, ni par mes habitudes. Tel est le libre arbitre des métaphysiciens. La liberté suppose la contingence, ce qui est l’absence de toutes nécessité. En effet, pour Spinoza, il y a deux sortes de nécessités : celle qui vient de la nature d’un être et celle qui fait qu’un être voit son existence déterminée par quelque chose. Les stoïciens se sont pourtant efforcés de penser la liberté indépendamment de toute condition

parviendrait pas à maîtriser. Elle crée un état de soumission à une force extérieure. N’est-elle pas alors pure et simple aliénation ? L'homme face aux passions, n'est-il pas un roi nu, un souverain sans sceptre ? La passion ne peut pas être une fatalité (Spinoza, Éthique). Quel que soit le pouvoir des passions, l'homme n'est pas condamné à les subir, à se laisser emporter par elles. Il doit essayer de comprendre leur force pour pouvoir leur échapper. Cela permet de passer d'une nécessite extérieure (on subit

possède. On jouit moins de ce que l'on obtient que de ce que l'on espère et l'on est heureux avant d'être heureux.". En effet, je désir un téléphone et j'en salive à l'idée de l'avoir dans mes mains avant même de l'avoir acheté. De plus, d'après Spinoza dans L'éthique : "le désir n'est rien d'autre que l'essence de l'homme, essence d'où suivent toutes les conduites qui servent à sa propre conservation.". L'objet du désir n'est pas le moteur mais le prétexte. De plus, Pascal dit dans Les pensées :