Bataille De Salamine Les Perses Eschyle

dans des pièges, de grands trous qu’ils creusaient, ou des dénivelés naturels (la roche de Solutré). Faibles et nus, ils furent obligés de s’organiser, d’envoyer des éclaireurs pour rabattre le gibier (techniques qu’utiliseront ensuite dans leurs batailles, tous les grands capitaines). Pour transmettre les ordres au loin, il leur fallut employer des sons qui ne faisaient pas partie de leur héritage phonétique. Le langage était né. Ils avaient auparavant la capacité de parler, mais ils n’en usaient

qu’elles viennent court-circuiter l’élaboration cathartique et le passage qu’elle implique du particulier au général et de la souffrance à son intellection. Eschyle retien- dra la leçon lorsqu’il écrira Les Perses en 472 avant JC et qu’il racontera la bataille de 7 Ibid., p. 260. 8 Salamine du point de vue de l’ennemi, soit d’une figure d’altérité, le Perse, dans laquelle le public athénien ne saurait se reconnaître directement, comme c’est

début de l'époque classique. En fait, le nom Diotima semble devoir être entendu comme signifiant « honorée par Zeus » par analogie avec theótimos (chez Bacchylide et chez Pindare), ou comme « honorant Zeus » par analogie avec xenótimos (comme chez Eschyle). Socrate présente Diotime comme une femme de Mantinée. S'il s'agit d'un personnage historique, on comprend mieux la référence faite au « diœcisme » évoqué par Aristophane en 193a, et qui avait frappé Mantinée en 385. En revanche, si ce n'est

comme celle du dernier l’emporte, sa mort est arrêtée, et Apollon lui retire l’appui qu’il lui avait accordé jusqu’alors. Ce sont les aveugles arrêts du Destin qui ont rendu coupables tant de mortels, malgré leur désir de rester vertueux : dans Eschyle, par exemple, Agamemnon, Clytemnestre, Jocaste, Œdipe, Etéocle, Polynice, etc., ne peuvent se soustraire à leur destinée. Les oracles seuls pouvaient entrevoir et révéler ici-bas ce qui était écrit au livre du Destin. La Terre, en grec Gaïa

et comme celle du dernier l’emporte, sa mort est arrêtée, et Apollon lui retire l’appui qu’il lui avait accordé jusqu’alors. Ce sont les aveugles arrêts du Destin qui ont rendu coupables tant de mortels, malgré leur désir de rester vertueux : dans Eschyle, par exemple, Agamemnon, Clytemnestre, Jocaste, Œdipe, Etéocle, Polynice, etc., ne peuvent se soustraire à leur destinée. Les oracles seuls pouvaient entrevoir et révéler ici-bas ce qui était écrit au livre du Destin. La Terre, en grec Gaïa table

........................ 12 Dossier Ce que nous devons aux Grecs .............................................. 12 Fiche de révision / Exercice Le gouvernement d’Athènes par Périclès .. 13 Méthode Étudier un texte historique (1) : La bataille de Salamine par Eschyle ............................................................................ 13 Vers le Bac Les types de documents ........................................................ 13 Fiche de révision / Exercice Traduire le Coran et les écrivains

Assyriens vers 1800 à 600 av. J.-C. ; des Hittites vers 1500 à 600 av. J.-C. ; des Perses, de 540 av. J.-C. au VIe siècle ap. J.-C. 36 Peuples et civilisations du Proche-Orient ancien C h a p i t re 4 ILLYRIENS ITALIOTES MER NOIRE MER CASPIENNE HITTITES Ha lys INDIENS IRANIENS MÈDES Hattousas GRECS ÉGEENS Malia Phaïstos CRÉTOIS ASSYRIENS Ninive Eup h r SUMÉRIENS Lagash Suse Persépolis Ur PERSES Ti g e re PHÉNICIENS Babylone HÉBREUX Ourouk AKKADIENS at GOLFE

confiaient au granit des tombes la douceur et la poésie de leur âme. Le meurtre est un enivrement. À force de voir couler le sang, à force d’attendre la mort, on arme le sang et tout ce qu’on fait dans la vie sent la mort. Toujours le massacre, les batailles, la marée militaire montant et descendant pour porter autour de Ninive ou retourner aux peuples voisins la dévastation. Toujours le grouillement anonyme dans la pourriture et la misère, les miasmes des eaux, le feu dévorateur du ciel. Quand ce peuple

où les hommes sont toujours appelés des mortels pour rappeler à tous la finitude de leur condition, c’est toujours le destin c’est à dire la mort qui finit par triompher. La grandeur de l’homme pour Homère comme pour les Tragiques grecs tels que Eschyle ou Sophocle c’est bien de pouvoir s’élever à l’égal des Dieux par leurs actions, mais c’est aussi savoir que n’étant pas des Dieux mais des hommes, autrement dit des êtres finis, leurs actions seront inéluctablement marquées par l’échec et la mort

bassins de la Méditerranée. L’une de ses petites faces est tournée vers le bassin oriental, tandis que sa pointe Nord-Ouest limite avec l’Espagne l’extrémité du bassin occidental. On comprend qu’elle ait pu servir de lieu de passage et de champ de bataille entre l’Occident et l’Orient, que, dans une certaine mesure, elle ait eu une destinée comparable à celle de la France, dont l’histoire est dominée par l’opposition et l’action réciproque du Midi et du Nord(1). Au seuil des deux bassins, Carthage