Bataillon sacré

Issu d'un rite religieux lié au culte de Dionysos, le théâtre a quitté la sphère sacrée à la chute des civilisations antiques. Mais il a toujours gardé une dimension rituelle qui incite à considérer cet art avec un respect parfois disproportionné ou, au contraire, à le remettre en question par provocation ou par désir d'en faire ressortir l'intemporalité. Au XIXe siècle, les romantiques s'en sont emparés pour y exprimer leur quête d'absolu ; mais les contraintes techniques et morales de cette époque

Étymologiquement religion vient de deux racines différentes qui nous offrent deux interprétations différentes : religare d'une part qui signifie relier et religere d'autre part qui signifie lire avec recueillement. La religion fait partie du domaine du sacré opposé au profane. Durkheim vient interpréter la première signification de la façon suivante : la fonction de la religion est de créer du lien social. De cette première définition on ne peut qu'aller dans le sens positif quant rapport de la religion

présente des ruptures, des cassures : il y a des portions d'espace qualitativement différentes des autres. Il y a donc un espace sacré, et par conséquent « fort », significatif, et il y a d'autres espaces, non-consacré : on parle d’espace profane. Plus encore, pour l'homme religieux, cette non-homogénéité spatiale se traduit par l'expérience d'une opposition entre l'espace sacré, le seul qui soit réel, qui existe réellement, et tout le reste, l’espace profane. Le seuil marque alors une frontière qui demande

rapport sexuel avec le parent du sexe opposé et celui d’éliminer le parent rival du même sexe. Ainsi, le fait qu’un garçon tombe amoureux de sa mère et désire tuer son père. Les musulmans leur prophète leur interdit de manger du porc car c’est un animal sacré, dans les pays chaud le porc mal cuit propage le ténia qui entraîne la mort). Chaque mythe n’est pas seulement une histoire mais une règle de vie essentielle pour la vie en société. Conclusion Les mythes sont des liens fondateurs

Dans les religions déistes, rites qui n'impliquent aucune idée de divinité - Recherche d'une définition positive. - Distinction des croyances et des rites. – Définition des croyances. - Première caractéristique : division bipartite des choses en sacrées et en profanes. Caractères distinctifs de cette division. - Définition des rites en fonction des croyances, - Définition de la religion - Nécessité d'une autre caractéristique pour distinguer la magie de la religion. - L'idée d'Église. -Les religions

royauté §1 : Un roi sacré : En 987, Hugues Capet, après avoir été élu est sacré à NOYON par l’archevêque ADALBERON. Ce sacre désormais a pour mission de transformer le roi désigné par les grands en roi régnant. Le sacre est un élément essentiel dans l’histoire d’un règne. Ce sacre s’intègre dans un cérémonial. A. Le cérémonial du sacre Assez rapidement, sous l’influence de HINCMAR de Reims, Reims va s’imposer comme lieu de sacre par l’archevêque de Reims. A partir d’Henri 1er, le sacre est à Reims par

est le moment où l’individu perd l’autonomie de sa représentation pour entrer dans la sphère d’influence immédiate d’un public  Une condition de l’interaction (Goffman, 1973): Garder la face et préserver celle des autres. La face est « sacrée » (Durkheim)  Trois postulats: Rencontrer l’autre Rencontre pour transmettre et apprendre Rencontre obligatoire parce qu’institutionnalisée Nathalie Baeza Trois strates d’analyse (Pastré, Samurçay,Bouthier, 1995) 3-

greffer à cette première fonction. Dans la cité grecque on a connu d'abord des repas publics auxquels assistaient tous les citoyens, en l'honneur des divinités protectrices de la ville ; à l'époque classique encore, il y avait chaque jour un repas sacré au Prytanée d'Athènes, accompli par des citoyens tirés au sort . A Athènes les fêtes religieuses étaient particulièrement nombreuses et brillantes; seule la guerre pouvait les suspendre ou en réduire l'éclat. Elles exaltaient, en même temps que les

mythes « primitifs » dont il considère qu’ils sont toujours réductibles à un récit de « création ». Il choisit pour sa part de prendre appui sur une définition large du mythe pourtant déjà orientée par son analyse : « le mythe raconte une histoire sacrée ; il relate un événement qui a eu lieu dans le temps primordial, le temps fabuleux des “commencements” 13 ». 8. Préface de Sylvie and Bruno (1889), in The Complete Lewis Carroll, Harmodsworth, Penguin, 1983, p. 255. 9. PLATON, La République, traduction

tête couverte. * ritus graecus : rite à la grecque, mais si cela ne vient pas forcément de la Grèce, il est perçu comme tel par les Romains. On sacrifie la tête découverte, avec une couronne de lauriers, et un accompagnement de musique particulier. - Sacre ou caeremoniae : rites dans leur ensemble, au sens moderne. Un ensemble de gestes, de prières, d’attitudes qui se déroulent dans un ordre immuable, qui ne change pas. - Peregrina sacra : ce sont les cultes étrangers, célébrés d’après les coutumes du