Bataillon

d'hommes » v6 Hyperbole (procédé d'exagération) Désordre règne: marqué par la déstructuration des vers 1&2 5&6 (enjambements). b) L'horreur du conflit déshumanisation: les hommes sont assimilés à des choses, non plus à des êtres vivants: « les bataillons »v4, « tas »v6, une machine qui « broie » v5. Les verbes intransitifs (= pas de complément d'objet) tels que « croulent » et « broient » (v4 et v5) renforcent la déshumanisation. De plus, au premiers vers, la césure est entre « crachats » et « rouges »

Il est né en 1821 et est mort 1867, à Paris. Son père, Jean-Marie Baudelaire, meurt alors qu’il n’a que 6 ans. Il commence alors une enfance malheureuse, et ne pardonne pas à sa mère, Caroline Dufaÿs, son remariage avec un militaire, le chef de bataillon Jacques Aupick. Malgré, ces difficiles relations familiales, Baudelaire intègre le collège Louis-le-Grand à Paris, ou il fera ses études jusqu’à son renvois (il n’avait pas voulu dénoncer un de ces amis) en 1839. Il décroche malgré tous son Bac et

décomposition « en pétillant, vivait en se multipliant » (paradoxe de la vie qui naît de la mort, effet presque surnaturel, renforcé par « étrange musique ») + « vivants haillons » 
- réorganisation de la vie à partir de la matière de la mort « noirs bataillons ». II – comparaison de la femme et de la charogne, suite de l’ironie grinçante 2.1 les association de l’érotisme et de la mort (Eros et Thanatos) 
- allusions à connotations sexuelles : « jambes en l’air, femme lubrique » 
- « brûlante » ? double

Il propose sans sourciller au Docteur : « Tu veux que je lui explose la cervelle ? » (p.293) Omar le Caporal. Omar est un ancien cuisinier dans l’armée. Son bataillon a déserté peu après le siège de Bagdad par les Américains, il s’est donc retranché à Kafr Karam ; il connaît beaucoup de difficultés pour accepter la fuite de son bataillon et est souvent saoul ; Omar est aussi un peu replet. Il est le paria du village (« on le fuyait comme la peste. » p.47) à cause de ses nombreuses allusions à

Les fiches de lecture du CSEM Titre de l’ouvrage Auteur(s) - Edition Réf. bibliothèque Rédacteur Date de rédaction Contre insurrection – théorie et pratique Lieutenant-colonel David Galula –1963 – traduction française Economica 2008 Chef de bataillon – DELPAL Olivier – 121° promotion 01 – 02 – 2008 1/ L’AUTEUR David Galula (1919 - 1968) : Saint-cyrien de la promotion « Amitié franco-britannique », le lieutenant Galula participe aux combats de la libération en Afrique du nord, en France puis en

un soldat inutile qui n'a servi à rien. Toutefois, il reçoit la croix de chevalier de la Légion d'honneur, le 23 juillet 1919, et la croix de guerre 1914-1918 avec étoile de bronze.Promu chef de bataillon le 25 septembre 1927, il part le mois suivant pour Trèves prendre le commandement du 19e bataillon de chasseurs à pied (BCP). Il y conduit un commandement énergique et continue ses conférences comme dans son poste suivant. En 1929, il est muté au Levant et passe deux ans à Beyrouth avec sa famille

qu'ensemble elle avait joint; Et le ciel regardait la carcasse superbe Comme une fleur s'épanouir. La puanteur était si forte, que sur l'herbe Vous crûtes vous évanouir. Les mouches bourdonnaient sur ce ventre putride, D'où sortaient de noirs bataillons De larves, qui coulaient comme un épais liquide Le long de ces vivants haillons. Tout cela descendait, montait comme une vague Ou s'élançait en pétillant On eût dit que le corps, enflé d'un souffle vague, Vivait en se multipliant. Et ce monde

tenu de la configuration du paysage, « au coude du chemin ». Cela contribue à l'effet de surprise, voire de peur qu'elle suscite. L'emploi de verbes appartenant au champ lexical de la vision confirme l'aspect inattendu du spectacle : « les derniers bataillons apparurent » ou encore « au coude du chemin se montraient de nouvelles masses noires » : le passé simple du verbe « apparaître » traduit la soudaineté de la vision tandis que l'emploi pronominal du verbe « se montrer », à l'imparfait duratif, souligne

d'introduire le respect et l'adoration de la patrie de manière exacerbée. Ainsi, « la patrie joue dans l'école laïque, le rôle réservé à Dieu dans l'école congregationniste ». Des bataillons scolaires sont mis en place pour éveiller la fierté patriotique et donc la ferveur républicaine dés le plus jeune âge. Ces bataillons sont en fait des petites processions semblables aux processions militaires mais avec des enfants. Quant aux matières, les programmes se chargent aussi de porter la république au

qu'ensemble elle avait joint; Et le ciel regardait la carcasse superbe Comme une fleur s'épanouir. La puanteur était si forte, que sur l'herbe Vous crûtes vous évanouir. Les mouches bourdonnaient sur ce ventre putride, D'où sortaient de noirs bataillons De larves, qui coulaient comme un épais liquide Le long de ces vivants haillons. Tout cela descendait, montait comme une vague Ou s'élançait en pétillant On eût dit que le corps, enflé d'un souffle vague, Vivait en se multipliant. Et