Beau et chaud

la fontaine. Je sais bien, quant à l'arbre, que c'était le plus beau pin qui jamais eût grandi sur terre. À mon avis, jamais il n’eût plu assez fort pour qu'une seule goutte d'eau le traversât, mais dessus glissait la pluie tout entière. À l'arbre je vis pendre le bassin, il était de l'or le plus fin qui ait encore jamais été à vendre en nulle foire. Quant à la fontaine, vous pouvez m'en croire, elle bouillonnait comme de l'eau chaude. La pierre était d'une seule émeraude, évidée comme un vase, soutenue

dans un politiquement correct douteux. Je pleurais non pas par pitié pour lui mais par pitié pour moi. Parce que, malgré mon envie d’aller le voir, de lui parler, de lui proposer de tout me raconter depuis le début, de lui offrir un croissant chaud, malgré toute cette envie, je ne bougeais pas. Je restais assis sur une chaise, chauffé à la terrasse d’un café (le comble du luxe pour l’homme moderne !), pétrifié par la peur et le dégoût à la fois. La peur de la réaction de l’homme, du regard des

j’étais parti un week-end au ski dans la station des deux Alpes. J’étais parti faire un hors piste pendant toute la journée. Il faisait très beau : pas un seul nuage. Soudain, le temps se couvrit et une violente tempête de neige me força à m’arrêter dans une grotte sombre et profonde. On n’en voyait pas le fond. Mais pour être plus à l’abri et pour avoir plus chaud, je décidai d’aller au fond, et j’y découvris d’étranges dessins sur les parois et une écriture d’une langue que je ne connaissais pas. Et

léger le glisse dans une main. Son tube doré pétille de mille feu à la lueur du soleil. Son couvercle s'enlève en un clip et laisse apparaître sa couleur. Vermeille, foncé, velours ou simplement un pur rouge se dévoile. Le contact avec cette partie chaude du visage le rend crémeux, il fond pour dégager son pigment. Proche du visage, il diffuse un parfum sucré et gourmand. Au fil du temps, il se dissout pour ne devenir qu'un objet sans importance. Premier paragraphe

distinguer près de 5.000 senteurs différentes, ces dernières pouvant s'assembler en des combinaisons infinies ! Une odeur peut ainsi être boisée, fruitée, ambrée, fraîche, sensuelle, musquée, poudrée, résineuse, vanillée, sucrée, subtile, etc... Il n’a beau exister que sept catégories d'odeurs (menthe poivrée, florale, éthérée, musquée, résineuse, fétide et aigre), essayez de décrire une odeur à quelqu’un ! Il sera souvent plus facile d’y associer des sentiments ou des émotions… Le caractère superfétatoire

si quelqu’un qui dit qu’un chien est beau et qu’une autre personne dit qu’il est laid, la vérité dans cette situation est le fait que le chien soit beau pour un et laid pour l’autre. Ils ont tous les deux raisons et disent la vérité car celle-ci est relative à chacun.Socrate = vérité absolue, il n’y a qu’une seule vérité qui existe pour chaque sujet. Ex avec la température, si un élève trouve qui fait froid dans la classe et un autre qui trouve qu’il fait chaud, selon le relativisme, les deux disent

sont pour l’auteur deux mots complémentaires : les nouvelles saisons sont à l’origine des nouveaux couples. Le Printemps Le temps a laissé son manteau De vent, de froidure et de pluie Et s'est vêtu de broderies, De soleil luisant, clair et beau.   Il n'y a ni bête, ni oiseau Qu'en son langage ne chante ou crie « Le temps a laissé son manteau De vent, de froidure et de pluie ».   Rivières, fontaines et ruisseaux Portent en livrée jolie, Gouttes d'argent, d'orfèvrerie Chacun s'habille

Mère des jeux latins et des voluptés grecques, Lesbos, où les baisers, languissants ou joyeux, Chauds comme les soleils, frais comme les pastèques, Font l'ornement des nuits et des jours glorieux Mère des jeux latins et des voluptés grecques, Lesbos, où les baisers sont comme les cascades Qui se jettent sans peur dans les gouffres sans fonds, Et courent, sanglotant et gloussant par saccades, Orageux et secrets, fourmillants et profonds Lesbos, où les baisers sont comme les cascades !

incipit, Maupassant nous offre une vision de Paris. Grâce à une description, le lecteur peut aisément imaginer ce qu’on peut ressentir lors d’une soirée estivale dans Paris : « C’était une de ces soirées d’été où l’air manque dans Paris. La ville, chaude comme une étuve, paraissait suer dans la nuit étouffante. Les égouts soufflaient par leurs bouches de granit leurs haleines empestées ; et les cuisines souterraines jetaient à la rue, par leurs fenêtres basses, les miasmes infâmes des eaux de vaisselles

pouvoir, pleuvoir, sécher, bouger, verser, renverser, souffler, plonger, attraper, flotter, gonfler, agiter, arroser, barboter, déborder, boucher, doucher, éclabousser, inonder, mélanger, patauger, tremper, s'amuser.. Adj : mouillé, sec, humide, chaud, froid, transparent, intéressant, amusant, douché.. Adv : beaucoup, peu, plus, moins, trop, autant, encore, à moitié.. b - coin cuisine : N: cuisine, repas, assiette, pile, verre, tasse, bol, plat, coquetier, vaisselle, fourchette, cuillère