Belzébuth

dans la bouche du valet tancé et menacé indique aussi combien Harpagon est littéralement possédé par un esprit mauvais, un démon furieux, méchant, menaçant, tyrannique. Il crie, gesticule de manière désordonnée comme les pauvres hères habités par Belzébuth. Quand il congédie le valet, il l’envoie « à tous les diables », ce qui n’est pas une simple image. Plus loin, La Flèche révèle encore un comportement de possédé chez l’avare, à qui « la vue d’un demandeur […] donne des convulsions » (acte II, scène

dans la bouche du valet tancé et menacé indique aussi combien Harpagon est littéralement possédé par un esprit mauvais, un démon furieux, méchant, menaçant, tyrannique. Il crie, gesticule de manière désordonnée comme les pauvres hères habités par Belzébuth. Quand il congédie le valet, il l’envoie « à tous les diables », ce qui n’est pas une simple image. Plus loin, La Flèche révèle encore un comportement de possédé chez l’avare, à qui « la vue d’un demandeur […] donne des convulsions » (acte II, scène

Devarrieux : © Libération, 6 janvier 2000. Doc. 2 Comment est venu le choix du titre, L’Adversaire ? D’une lecture de la Bible qui était liée à mon interrogation religieuse. Dans la Bible, il y a ce qu’on appelle le satan, en hébreu. Ce n’est pas, comme Belzébuth ou Lucifer, un nom propre, mais un nom commun. La définition terminale du diable, c’est le menteur. Il va de soi que l’« adversaire » n’est pas Jean-Claude Romand. Mais j’ai l’impression que c’est à cet adversaire que lui, sous une forme paroxystique

couvrent d’injures truculentes, le jugeant « plus criminel que Barrabas » (le voleur condamné à mort et grâcié à l’occasion de la Pâque sur la demande de la foule alors que Ponce Pilate proposait de libérer Jésus), le traitant de diable (« cornu », « Belzébuth »), de sorcier (organisant des « sabbats »), de « bourreau de Podolie » (une région d’Ukraine), de malade répugnant, lui donnant différents noms d’animaux, le voyant « nourri d'immondices et de fange », lui souhaitant de pourrir dans le port de Salonique

Balcon a été écrit à l'époque de la rupture entre Baudelaire et sa compagne, Jeanne Duval. Le possédé La possession indiquée par le titre gît dans l’acceptation par le poète de toutes les humeurs d’une femme explicitement assimilée à la figure de Belzébuth. Possession amoureuse et possession satanique ne feraient donc qu’un. Lieux que la folie encombre = la rue ou l’asile Un fantôme I – Les ténèbres On y trouve un homme vivant dans les caveaux qui nous décrit les lieux comme étant sombres toute

bottes à revers en cuir noir rappelant les jambières de l'époque. HERETICS « Ce sont les inquisiteurs qui créent les hérétiques ». Des styles plus ou moins explicites mais une impression glaciale commune à tous. De la secte aux disciples de Belzébuth. On a relevé bon nombre de signes aux caractéristiques limite sectaires ou même faisant référence à des forces occultes ou maléfiques en général. Dior présente une tenue basique alliant polo manche longue au motif évoquant celui des "illuminati"

autant. Elle est explicite et continue tout au long de la pièce. Le vrai don César la fait dès le vers 182 (I,2) : « Vous avez toujours eu de l’esprit comme un diable » ; il récidive au vers 450 (I,3) ; au vers 1716 où il s’écrie : « Je suis chez Belzébuth, ma parole d’honneur ! » (IV,3) ; aux vers 1790 (IV,4) et 1937 (IV,7). La reine la fait au vers 590 (« le mauvais ange »), 604 (« bouche de serpent »), 612 (« cet effrayant démon »). Ruy Blas lafait aussi au vers 2100 (V,3) dans une exclamation où

Tout d'abord la couleur de ses yeux, qui sont « vert de mer » (p80), le vert étant la couleur communément associée au diable. Ensuite, la vision de Sérapion, représentant en quelque sorte la conscience de Romuald, qui perçoit Clarimonde comme « Belzébuth en personne » (p100). De plus, elle semble arriver tout droit des Enfers puisqu'il est dit que « ce n'est pas la première fois qu'elle est morte »(p101), et que « Jamais Satan n'a mieux caché ses griffes et ses cornes »(p103). Elle est « froide comme

aimable, Dansent, dansent les paladins, Les maigres paladins du diable, Les squelettes de Saladins. BAL DES PENDUS Au gibet noir, manchot aimable, Dansent, dansent les paladins, Les maigres paladins du diable, Les squelettes de Saladins. Messire Belzébuth tire par la cravate Ses petits pantins noirs grimaçant sur le ciel, Et, leur claquant au front un revers de savate, Les fait danser, danser aux sons d'un vieux Noël ! Et les pantins choqués enlacent leurs bras grêles : Comme des orgues noirs, les

qu'il a vu sur l'eau, couchée en ses longs voiles, La blanche Ophélia flotter comme un grand lys. BAL DES PENDUS Au gibet noir manchot aimable, Dansent, dansent les paladins, Les maigres paladins du diable, Les squelettes de Saladins. Messire Belzébuth tire par la cravate Ses petits pantins noirs grimaçant sur le ciel, Et, leur claquant au front un revers de savate, Les fait danser danser aux sons d'un vieux Noël ! Et les pantins choqués enlacent leurs bras grêles : Comme des orgues noirs, les