Berceuse

succincte de l’équipe : La crèche se compose au total d’une équipe de 20 personnes : une directrice, une directrice adjointe, une cuisinière, et une lingère. La crèche emploie 2 éducatrices de jeunes enfants, 7 auxiliaires de puériculture, et 7 berceuses (personnes ayant un BEP ou un CAP). Il y a également des intervenants extérieurs, notamment un musicien une fois par mois, une psychologue, et un médecin. B- Présentation de la section de l’enfant : - Nom : Les écureuils.

tenter sans force de repousser les tenailles de la mort, de ne pas pourvoir soulager les souffrances de mon ami (264-266), hier j’ai lavé Lépervier (279), je me suis traînée contre lui, j’ai placé mes jambes autour des siennes, je lui ai chantonné une berceuse, tout bas, Paul Lépervier mon seul enfant, ne crains rien, n’aie pas peur, je suis là, je ne te quitte pas, et tout bas, il répétait ne crains rien, n’aie pas peur, je suis là, je ne te quitte pas (289-296) La relation entre la fille handicapée

-------------------------------- Axes et plan : 1- Lyrisme Baudelairien. 2-Un lieu Idéal. ______________________________________ Développement : 1-Lyrisme Baudelairien: (3 éléments) Paysage magnifique. Paysage paisible. Berceuse. 2- Un lieu idéal : Le lieu idéal de Baudelaire est un lieu imaginaire, un ailleurs indéterminé, voue à l’amour, qui ressemble à un paradis terrestre. Un pays imaginaire : ‘’songe ‘’ c’est un lieu qui n’est pas nommé, pas situe dont les caractéristiques

qu’ils font », de les distinguer, « Les trains d’Europe sont à quatre temps.. ». Mais au-delà des trains eux-mêmes, le poète a perçu des sonorités, des rythmes et des images particulières comme l’indiquent les expressions suivantes: « sourdine »,« berceuses », « le bruit monotone des roues « , « la prose lourde de Maeterlinck », écrivain belge, « J’ai déchiffré tous les textes confus des roues… ». Le poète a acquis une connaissance, les verbes « vu », « reconnais », « déchiffré » justifient cette idée

le coeur Rien ne m’a fait ainsi rire et pleurer Comme ce cri de mon peuple vainqueur Rien n’est si grand qu’un linceul déchiré Paris Paris soi-même libéré Louis Aragon, 1944 Bêtise de la guerre Ouvrière sans yeux, Pénélope imbécile, Berceuse du chaos où le néant oscille, Guerre, ô guerre occupée au choc des escadrons, Toute pleine du bruit furieux des clairons, Ô buveuse de sang, qui, farouche, flétrie, Hideuse, entraîne l’homme en cette ivrognerie, Nuée où le destin se déforme

piano. L'accompagnement par le chœur mixte a cappella presque tout au long de la chanson apporte à la fois de la tension dramatique (avec les crescendo et decrescendo) et en même temps du calme (pas de paroles, ce sont des vocalises comme dans une berceuse ou un chant gospel). L'apparition du roulement de timbales juste à la fin du texte marque évidemment une rupture mettant en avant le texte qui suit. Ce roulement bref et puissant rappelle la condamnation à mort des membres du groupe Manouchian.

Le mot mélancolie donne à lui seul une impression de lenteur, tout comme l'allitération en B du previer vers, comme pour nous endormir. Dans ce paysage flou la mélancolie est aussi transposée en une figure féminine, celle d’une mère qui chante une berceuse. Les sensations auditives s’ajoutent ainsi au spectacle visuel pour introduire le sommeil et le rêve. Et d’étranges rêves, Comme des soleils Couchants sur les grèves, Fantômes vermeils, Défilent sans trêves, Défilent, pareils À des grands

dans le soleil, la main sur sa poitrine | |Tranquille. Il a deux trous rouges au côté droit. | (Poésies souvenirs) IIIBêtise de la guerre Ouvrière sans yeux, Pénélope imbécile, Berceuse du chaos où le néant oscille, Guerre, ô guerre occupée au choc des escadrons, Toute pleine du bruit furieux des clairons, Ô buveuse de sang, qui, farouche, flétrie, Hideuse, entraîne l’homme en cette ivrognerie, Nuée où le destin se déforme

elle est emprisonne Fresnes. Il y a des mois que jcoute Les nuits et les minuits tomber Et les camions drober La grande vitesse la route 5 Et grogner lheureuse dormeuse Et manger la prison les vers Printemps ts automnes hivers Pour moi nont aucune berceuse Car je suis inutile et belle 10 En ce lit o lon nest plus quun Lasse de ma peau sans parfum Que plit cette ombre cruelle La nuit crisse et froisse des choses Par le carreau que jai cass 15 O sengouffre lair du pass Tourbillonnant en mille poses Cest

Fresnes.] Il y a des mois que j'écoute Les nuits et les minuits tomber Et les camions dérober La grande vitesse à la route 5 Et grogner l'heureuse dormeuse Et manger la prison les vers Printemps étés automnes hivers Pour moi n'ont aucune berceuse Car je suis inutile et belle 10 En ce lit où l'on n'est plus qu'un Lasse de ma peau sans parfum Que pâlit cette ombre cruelle La nuit crisse et froisse des choses Par le carreau que j'ai cassé 15 Où s'engouffre l'air du passé Tourbillonnant