Bergson La Pensée Et Le Mouvant La Vérité

qu’il naît et se manifeste de lui-même en nous. Or une telle force avec laquelle nous cohérons, n’est-elle pas l’analogue de la soumission à une force extérieure? Le propre de la nature n’est-il pas, en effet, d’agir spontanément, sans distance, ni pensée tout ainsi qu’elle le fait chez l’animal qui est pris dans ses propres désirs et mouvements? – le chat, par exemple, jamais ne s’arrête et ne se demande s’il a raison de chasser la souris. Mais une telle liberté, parce qu’elle est sans sujet qui par

qu’il naît et se manifeste de lui-même en nous. Or une telle force avec laquelle nous cohérons, n’est-elle pas l’analogue de la soumission à une force extérieure? Le propre de la nature n’est-il pas, en effet, d’agir spontanément, sans distance, ni pensée tout ainsi qu’elle le fait chez l’animal qui est pris dans ses propres désirs et mouvements? – le chat, par exemple, jamais ne s’arrête et ne se demande s’il a raison de chasser la souris. Mais une telle liberté, parce qu’elle est sans sujet qui par

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23 La recherche de la vérité n’a-t-elle de sens que dans le domaine de la connaissance théorique ? 53 ............................................... > Notre rapport au monde peut-il n’être que technique ? > L’expérience est-elle un guide suffisant ? > L’art et le beau > La foi religieuse est-elle sans raison ? > Notre pensée est-elle prisonnière de la langue que nous parlons ? > La conscience de soi

| | | |Nous nous trouvons donc à la croisée de deux chemins de pensée. Soit concevoir le naturel comme la libre expression de la personnalité| |de chacun dans un moment donné, soit comme la décision d’un développement orienté du potentiel de chacun pour qu’il puisse exprimer sa| |nature profonde. (2)

> > > > > > > > > Introduction à l’examen du programme : les sens ne sont-ils pas suffisants pour nous fournir toutes nos connaissances ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23 La recherche de la vérité n’a-t-elle de sens que dans le domaine de la connaissance théorique ? ............................................... 53 Notre rapport au monde peut-il n’être que technique ? ........................................ 63 L’expérience

L’énergie spirituelle Henri Bergson Edition numérique : Pierre Hidalgo La Gaya Scienza, © janvier 2012 Table des matières Avant-propos ................................................................. 6 Chapitre I : La conscience et la vie ................................ 7 (Conférence Huxley, faite Birmingham, le 29 mai 1911) à l’Université de Les grands problèmes. — La déduction, la critique et l’esprit de système. — Les lignes de faits. — Conscience, mémoire, anticipation. — Quels

vous perdez conscience (seul ou à deux) ? 220 9. La Vérité Le politicien, le menteur et le cannabis Quand vous l'aurez trompé(e), le direz-vous à votre ami(e) ? Emmanuel Kant Theodor W. Adorno Faut-il être obligatoirement menteur pour être Président de la République ? Pierre Hadot Platon Nicolas Machiavel Pourquoi pouvez-vous acheter librement du haschisch à Amsterdam et pas dans votre lycée ? Biaise Pascal D'autres textes sur la Vérité Platon Alain Francis Bacon Simone Weil 299 294 287 279 280

mathématique, le temps objectif, mesuré des horloges. Mais en cela même il n'est qu'un artifice de calcul : il diffère du temps cyclique (correspondant au vécu biologique, au rythme des saisons, des astres…) mais aussi du temps vécu, tel que le définit Bergson pour qui temps et conscience sont indissociables, la durée intérieure étant une intuition directe, un flux intérieur impossible à conceptualiser. 1 M EMIL STAIGER, Die Zeit als Einbildungskraft des Dichters. Untersuchungen zu Gedichten von

texte. §1 :Évocation à un temple : caractéristiques architecturales du temple grec, volupté calme. §2 :Représentation d’une mer agitée par un mouvement, une houle régulière, s’oppose au 1er caractérisé par l’immobilité auquel s’oppose la liquidité mouvante du paysage marin. Immobilité des lignes et régularité du mouvement ondulatoire de la houle. Le texte met en place une tension entre le mobile et l’immobile. 1er tercet :Articulé aux deux quatrains, volupté calme.2ème tercet :Ces trois quatrains s’opposent

vous laisser désirer. » On la désira beaucoup, puis de moins en moins, et, faute de la voir, on finit par l'oublier. Elle ne quitta plus guère son fauteuil ou son lit. Naturalistes et puritains — cette combinaison de vertus est moins rare qu'on ne pense — les Schweitzer aimaient les mots crus qui, tout en rabaissant très chrétiennement le corps, manifestaient leur large consentement aux fonctions naturelles; Louise aimait les mots couverts. Elle lisait beaucoup de romans lestes dont elle appréciait