Bête de l'Apocalypse

Robert GARCET, La tour d’Eben-Ezer, Eben-Emael, Belgique, 1978. Photo : Clovis Prévost © t.d.r. en silex, elle s’élève à une hauteur de trente mètres et s’organise sur six niveaux. Sur la terrasse, quatre sculptures symbolisent les Chérubins de l’Apocalypse de Jean : le taureau, le lion, l’aigle et l’Ange. Formant un carré de 12 mètres par 12, en référence aux proportions de la Jérusalem céleste, la tour abrite des centaines de dessins, livres, schémas et peintures réalisés par GARCET ainsi qu’un

un moment donné, je me rappelle que j'ai dû, d'un simple claquement de doigts, changer un chat en lapin et lui faire reprendre sa 1ere forme. Ces modifications physiques de l'animal sont effectués par des démons, et causent la mort immédiate de la bête. Le dernier jour de la compétions j'étais la seule en piste, mais le grand prêtre continuait à me pousser. Je n'avais pas d'autres choix que de me plier à ses désirs. La dernière épreuve m'aurait tuée, si mes démons n'avaient pas été assez puissants

frappant toutes les quatre secondes la peau d’un tambour gigantesque. Et chaque coup faisait trembler les os, la chair, les meubles, les murs de l’Unesco jusque dans leurs racines. C’était pareil au battement d’un cœur Ŕ 23 Ŕ énorme, le cœur d’une bête inimaginable, le cœur de la Terre elle-même. Ŕ 24 Ŕ TITRES de la presse française : « La plus grande découverte de tous les temps », « Une civilisation congelée », « L’Unesco va faire fondre le pôle Sud ». Titre d’un journal anglais : « Who

ses deux sœurs en rirent aux éclats et s’empressèrent d’aller triomphalement raconter ce rêve à Elisabeth Prokofievna. La maman se fâcha de nouveau et les traita toutes les trois de « pécores ». – « Hum ! pensa-t-elle, elle est apathique comme une bête ; c’est tout à fait une « poule mouillée » ; pas moyen de la dégourdir. Et puis elle est triste ; son regard se voile parfois de mélancolie. D’où provient son chagrin ? » Quelquefois elle posait cette question à Ivan Fiodorovitch ; elle le faisait

mettre en rogne, et peur qu'il me reniât, lui qui comptait plus que tout au monde à mes yeux. Mon père leva encore la main. La laissa suspendue dans le vide. Ses doigts vibraient. Ses paupières turgescentes défiguraient son visage. Il poussa un râle de bête blessée, m'attira contre sa poitrine en sanglotant, et me serra contre lui, si fort et si longtemps que je me sentis mourir. 3. Les femmes s'étaient installées dans un coin du patio, autour d'une table basse. Elles buvaient du thé en se dorant au

en rogne, et peur qu’il me reniât, lui qui comptait plus que tout au monde à mes yeux. Mon père leva encore la main. La laissa suspendue dans le vide. Ses doigts vibraient. Ses paupières turgescentes défiguraient son visage. Il poussa un râle de bête blessée, m’attira contre sa poitrine en sanglotant, et me serra contre lui, si fort et si longtemps que je me sentis mourir. 22 3 Les femmes s’étaient installées dans un coin du patio, autour d’une table basse. Elles buvaient du thé en

avait lancé, sans le faire exprès, un truc à se plier en deux à propos de pompier. Textuel. Je sais ce qu’on va me dire, on me l’a dit un million de fois et répété : qu’il faut se méfier des gens bêtes encore plus que des gens méchants, qu’elle était bête à faire fuir, que j’aurais dû fuir, qu’en une seule parole elle montrait exactement ce qu’elle était — et ce n’est pas vrai. C’est justement parce que ce n’est pas vrai qu’il faut tout le temps que je m’explique. Dans les bals, toutes les filles rient

esthétique, hommage idolâtrique des blasés." (Pl. I, p. 597), et Portraits de maîtresses (Le Spleen de Paris, Pl. I, p. 347). 330. Manuscrit: "Dans la bête assoupie un ange se réveille." Sous cette forme, plus nette était l'allusion à la célèbre pensée de Pascal ("L'homme n'est ni ange ni bête, et le malheur veut que qui veut faire l'ange fait la bête", fr. 678, éd. Lafuma, Le Seuil, 1963), citée encore dans Le Poème du hachisch (Pl. I, p. 409). 331. Manuscrit: "Ainsi, Forme divine, Être lucide et

entortillées. Le réveil sur la table de nuit indiquait 3:14. Cela faisait quatre heures que j‘étais couché et j‘avais l‘impression d‘avoir passé tout ce temps à crapahuter dans la jungle, un piano accroché sur le dos. J‘étais en nage, je me sentais raide et bête, incapable de former la moindre pensée audelà de la certitude qu‘en ce moment même cela se produisait quelque part – sans moi. Le sommeil m‘avait abandonné pour la nuit, pas de doute. J‘allumai la lampe. Mes mains étaient moites et tremblaient légèrement

pour Juliette. o L’amour problématique: l’absinthe symbolise « le tourment de l’amour », l’amertume, mais aussi l’amour « interdit » à travers l’allusion comique « tu tomberas sur le dos », qui rappelle la métaphore de l’adultère selon Iago (« la bête à deux dos »). o Sa révolte : la volonté de combattre l’absinthe et l’amertume annonce son intention de ne pas céder face à des décisions qui l’incommodent. La référence au pigeonnier, symbole seigneurial de la richesse et de la liberté confirment