Bienséance Et Représentation

« tableau » remplace celui d’ « acte ». Aparté : paroles prononcées par un personnage et adressées directement au public, à l’insu de ses interlocuteurs. L’aparté permet souvent au spectateur de connaître les personnages que le personnage doit cacher. Bienséance : Elle conduit au respect des usages et des conventions. Il s'agit, d'une part, de ne pas choquer le public. D'autre part, les agissements et les sentiments du héros doivent, naturellement, être conformes à son rang. C’est une règle propre au théâtre

atteint une fois pour toutes la perfection artistique. Le choix par Racine pour ses tragédies de sujets antiques déjà traités par les tragédiens grecs illustre cette conception de la littérature respectueuse de la règle des trois unités et de la bienséance (entre autres) élaborée par les poètes classiques à partir de la Poétique d’Aristote. * les Modernes, représentés par Charles Perrault qui soutenait le mérite des auteurs du siècle de Louis XIV, affirmaient au contraire que les auteurs de l’Antiquité

« unité d’action » et « unité de lieu » ou encore la règle de bienséance. Ces règles qui viennent du théâtre classique sont de moins en moins respectées et laisse plus de liberté aux auteurs, aux metteurs en scène ou encore aux acteurs. Peut-on considérer l’espace théâtrale comme un espace de liberté ? Tout d’abord nous montrerons que la scène est bien un espace de liberté, puisque cette liberté a quand même des limites. La représentation théâtrale laisse beaucoup de liberté au metteur en scène

classiques, montrant ainsi l'impact qu'à eu ces règles, et surtout la querelle du Cid, sur sa personne. Mais revenons donc à ses premières pièces, comment s'éloignaient elles du classicisme au profit du Baroque ? Les héros Cornéliens sont ils la représentation parfaite du héros Baroque ? Pour répondre à ces questions, voyons d'abord comment le Théâtre, lieu où se mêlent constamment illusion et réalité, nourrit l'aspect Baroque des pièces de Corneille. Nous étudierons ensuite les personnages et leurs

ressortir l'intemporalité. Au XIXe siècle, les romantiques s'en sont emparés pour y exprimer leur quête d'absolu ; mais les contraintes techniques et morales de cette époque ont poussé Musset à imaginer des intrigues détachées des règles de forme et de bienséance. I – Lire le théâtre Accéder à une œuvre théâtrale par la lecture de son texte nous garantit de façon évidente la jouissance intime de son contenu et la liberté de son interprétation. A – Le théâtre, c'est d'abord un texte, une œuvre poétique ou

héros guidé par sa passion pour la patrie, l’amour ne tenant qu’une place secondaire. Selon Corneille, la bravoure d’Horace est bien plus grande que son crime. Les tragédies de Corneille évoluent dans la vraisemblance et la bienséance. La seul limite à la représentation de la violence est l’interdiction que du sang soit versé sur scène. Question 2 : Les personnages tragiques qu’il oppose sont Horace ( héros qui affronte son meilleur ami et tue sa soeur Camille ) et Médée ( Mère meurtrière

l'action théâtrale vraisemblable car les décors n'ont pas besoin de changer et l'action se déroule en un temps qui pourrait être le temps de la représentation. D'autre part l'action est plus facile à suivre car les intrigues compliquées mêlant de nombreux personnages sont exclu au profit d'intrigues centrées sur peu de personnages. La règle de bienséance consiste à ne jamais choquer, on écarte la violence physique mais aussi l'intimité physique. Les scènes violentes doivent...

c'est l'histoire de la pièce (mythos) et la supériorité de la tragédie sur l'Epopée (la mimésis : on ne se contente pas de raconter une histoire passivement comme pour l'Epopée mais on fait une représentation de l'histoire. Toutes les règles tragiques viennent d'Aristote (règle des trois unités, de bienséance et de vraisemblance. La tragédie doit faire ressentir deux émotions : ta terreur et la pitié. Catharsis : purification, purger, purgation (mot d'origine médicale)(comme Phèdre, Œdipe…)

mais cloisonné par ses propres règles, ses valeurs et les attentes de son public. Boileau écrivit dans son oeuvre Art poétique les normes classiques de l'art du théâtre, selon ses attentes. On se demandera donc dans quelle mesure le succès d'une représentation théâtrale est-il dépendant du respect de règles telles que celles énoncées par Boileau. Il sera étudié dans un premier temps que le respect de ces règles permet un succès plus ou moins assuré, puis il sera démontré que le succès d'une pièce de

littérature est soumise à une esthétique qui implique l'existence d'un bel universel. La littérature a pour but de plaire et d'instruire. La tragédie, elle, était régulière et obéissait à des règles comme celles des ''trois unités'' et de la bienséance. Ces règles ont une logique. La tragédie du 16ème siècle, avant les règles, s'appelait humaniste: elle comportait la déploration et non l'action des personnages. Les acteurs pleuraient et chantaient au départ. La tragédie classique est en action: