Bienséance Et Représentation

ressortir l'intemporalité. Au XIXe siècle, les romantiques s'en sont emparés pour y exprimer leur quête d'absolu ; mais les contraintes techniques et morales de cette époque ont poussé Musset à imaginer des intrigues détachées des règles de forme et de bienséance. Problématique : cette attitude de contournement d'Alfred de Musset, au nom de la liberté d'écriture, nous conduit à nous poser la question de la liberté d'interprétation d'une œuvre dramatique : quel accès à l'œuvre théâtrale nous offre la plus

    L'ouvrage comporte quatre livres. Le premier, après une défense succincte du théâtre, est consacré à une définition du projet. Ayant souligné que «les règles du théâtre ne sont pas fondées en autorité, mais en raison», l'auteur distingue représentation et «histoire véritable» pour élaborer une doctrine de la «vérité de l'action théâtrale» qui fait de la vraisemblance la clé de tout le traité. Suivant ce principe fondateur, le second livre examine les unités d'action, de temps et de lieu; le

règles de la bienséance imposées à cette époque. La pièce de théâtre en vers et le champ lexical de la guerre donne une dimension épique au texte. En revanche, dans La Machine infernale, le monstre est présent sur scène et dialogue avec le héros. Il y a quelques didascalies mais les indications scéniques sont aussi présentes dans les dialogues « N’essaie pas de te crisper, de résister », « Inutile de fermer les yeux, de détourner la tête » ; la scène semble adéquate pour une représentation. Cependant

comme si elle se déroutait sous nos yeux. Et même si elle n’est pas représentée, la scène garde toute son intérêt dramatique car il y a de l’action. II. Un récit qui permet d’intégrer les données du mythe en respectant la règle de bienséances Les règles de bienséances consiste à ne pas représenter la mort, la violence, l’irréel sur scène… et pourtant des éléments surnaturel sont présents dans le mythe. 1. Le surnaturel a. Métamorphose de la nature Le début du récit propose

théâtrale qui allie Histoire et héros solitaire au destin sombre. En dépit des libertés prises par Musset, Lorenzaccio est considéré comme un drame romantique. Cette forme théâtrale se caractérise par un refus de la règle des trois unités, de la bienséance, le mélange des genres et le rejet du moralisme entre autres. Des héros singuliers viennent remplacer les personnages stéréotypés des XVIIe et XVIIIe siècles. Les héros romantiques sont solitaires et ont un destin sombre. Marginaux, ils incarnent

Notre Temple reproduit le Temple de Salomon et comme celui-ci ne possède pas de toit mais est à ciel ouvert, respectant ainsi les principes de Vitruve. Dans son premier Livre d’Architecture Vitruve mentionne la bienséance comme l’une des cinq caractéristiques de l’art de construire. Par bienséance l’illustre Romain entend que tout bâtiment (et le temple en particulier) sera conçu et réalisé de façon que ses utilisateurs puissent y mettre en oeuvre les énergies spirituelles nécessaires. Ainsi, déclare

codifiées par Nicolas Boileau dans son Art poétique (1674). Prône l'imitation des Anciens. Se décline en trois principes : - la clarté - la vraisemblance - la bienséance Le roman, le théâtre, la fable, la lettre, le portrait, la maxime, l'essai philosophique et le sermon Utilisation de maximes, litotes (pour respecter la Bienséance), symétrie et parallélisme Pierre Corneille, Jean de la Fontaine, Molière, Jean Racine, René Descartes, Madame de la Fayette, Madame de Sévigné, Jean de la Bruyère

humaines en lutte entre elles ou contre le destin. Dans une tragédie, les personnages s’expriment sur un ton élevé ou sublime, et en vers (alexandrins). La tragédie classique répond à des règles : * La règle des trois unités et la règle des bienséances  * Elle est composée de cinq actes  * Il y a une progression dramatique (exposition, nœud, dénouement) La structure de la tragédie classique * L’exposition (début de la pièce, premières scènes) : elle « doit contenir les semences de

violence qui emporte sur le droit 'sans autre forme de procès' → court récit d'une tragédie (= bienséance opposé) La Fontaine : 'Je me sert d'animaux pour instruire les Hommes' → personnage qui représentent : la force : le loup la faiblesse : l'agneau = topos La Faucheuse : allégorie de la mort Le Loup : allégorie de la force L'Agneau : allégorie de la faiblesse → Allégorie : représentation concrète d'une idée abstraire Les personnages sont donc allégoriques et antithétiques (loup

ressortir l'intemporalité. Au XIXe siècle, les romantiques s'en sont emparés pour y exprimer leur quête d'absolu ; mais les contraintes techniques et morales de cette époque ont poussé Musset à imaginer des intrigues détachées des règles de forme et de bienséance. Problématique : cette attitude de contournement d'Alfred de Musset, au nom de la liberté d'écriture, nous conduit à nous poser la question de la liberté d'interprétation d'une œuvre dramatique : quel accès à l'œuvre théâtrale nous offre la plus