Biosphère II

avenir relativement proche. Il s’agit alors de reconstituer artificiellement dans un espace réduit, en conditions contrôlées et avec des constantes de temps très rapides, le cycle de la matière tel qu’il existe sur la terre et son atmosphère (la biosphère). Un cosmonaute produit en effet des déchets solides (fèces,…), liquides (eau, urine,…), et gazeux (CO2,…), qu’il faut être capable de recycler en eau potable ou de lavage, en nourriture équilibrée (3000 kcal/jour composée de 64% de sucres,

intervenir les notions de loi et de justice, propre aux hommes. La nature, a-t-elle des droits ? Le problème est posé par Luc Ferry : " Il s'agit de savoir si l'homme est le seul sujet de droit, ou au contraire ce qu'on nomme aujourd'hui la "biosphère" ou l' "écosphère", et qu'on nommait autrefois le cosmos" (le nouvel ordre écologique). Nous analyserons ainsi tout d'abord dans une première partie en quoi le droit semble réservé aux hommes et exclure la nature, puis nous verrons dans une seconde

| 2,05 | Eau souterraine | 9,5 | 0,68 | Lacs | 0,125 | 0,01 | Humidité des sols | 0,065 | 0,005 | Atmosphère | 0,013 | 0,001 | Fleuves et rivières | 0,0017 | 0,0001 | Biosphère | 0,0006 | 0,00004 | Les flux entre réservoirsL'évaporationLa croûte terrestre contiennent de l’eau: beaucoup au sein de l’hydrosphère(L'hydrosphère est un terme désignant l'ensemble des zones d'une planète où l'eau est présente),

La nature a-t-elle des droits ? Dans Le Nouvel Ordre Ecologique, le philosophe Luc Ferry soulevait le problème de savoir si « l’homme est le seul sujet de droit, ou au contraire ce qu’on nomme aujourd’hui la "biosphère" ou l’"écosphère", et qu’on nommait autrefois le cosmos. » En somme, il est donc légitime de s’interroger, dans une certaine mesure, si l’on peut accorder des droits à la nature. Et si oui, lesquels et pourquoi. Avant de débuter, entendons nous bien sur le sens du mot nature

Terre est particulièrement complexe du fait des divers échanges entre les eaux (océans surtout), les roches, la matière vivante (biomasse), la nécromasse et l'atmosphère (il existe quatre réservoirs de carbone : l'hydrosphère, la lithosphère, la biosphère et l'atmosphère)Les échanges de carbone s'expriment en milliards de tonnes par an ou gigatonnes par an ou encore Gt/an ; les trois formulations signifiant la même chose .En mer, le carbone est surtout stocké sous forme de carbonate et de biomasse

calottes glacières et les glaciers. Sur les continents, l'eau douce liquide se trouve dans les lacs, les cours d'eau et les nappes phréatiques. Enfin, l'eau est présente en très faible quantité, sous forme de vapeur d'eau, dans l'atmosphère et la biosphère. • L'eau recouvre ainsi les trois quarts de la surface de la planète. Cependant, la seule réserve réellement disponible et exploitable par l'homme est l'eau douce des cours d'eau et des nappes souterraines. Ce stock ne représente qu'un centième

des générations, cette diversification est ainsi à l'origine de la biodiversité actuelle. Nous verrons comment le hasard, la concurrence chez les êtres vivants et les conditions environnementales sont à l’origine de l’évolution de la biodiversité. II- La concurrence chez les êtres vivants : Chez les animaux, la concurrence s'établit pour la recherche de la nourriture, des abris, des lieux de reproduction, et d'une façon plus générale pour la conquête et la conservation du territoire. La possession

BIOSPHÈRE ET BIODIVERSITÉ L’écologie est la science qui étudie la biosphère et la biodiversité. Ces deux concepts qui concernent la vie (bios en grec signifie vie) font partie d’un même ensemble, se complètent, interagissent et établissent des relations complexes avec le milieu. LE CONTENANT : LA BIOSPHÈRE Au sens littéral, la biosphère représente la sphère de la vie, c’est-à-dire le volume dans lequel évoluent les êtres vivants : c’est donc le contenant. La biodiversité qui signifie la diversité

écosystèmes : sur les continents (arbres, mousses, fougères, plantes herbacées et autres végétaux verts…) et dans les océans (phytoplanctons, algues verts…) La photosynthèse permet donc l’entrée de matière minérale et d’énergie dans l’ensemble vivant (biosphère). On quantifie cette entrée par la productivité primaire : il s’agit de la somme de la biomasse fabriquée par l’ensemble des organismes chlorophylliens en un lieu donné pendant un an. La productivité primaire en milieu océanique est pour l’essentiel

transformations des composés carbonés entre les grands réservoirs de la biosphère (ensemble des êtres vivants) et de la géosphère (lithosphère, hydrosphère, atmosphère). Comme il implique à la fois la biosphère et la géosphère, on dit que c'est un cycle biogéochimique. Le schéma suivant présente le cycle du carbone : 207024-01.PNG Parmi les phénomènes impliqués dans ce cycle, la photosynthèse utilise du CO2 et le stocke dans la biosphère, tandis que la respiration en rejette vers l'atmosphère. L'activité