Blondeur

moustache », lui donne un air viril : il « frisa sa moustache retroussée, qui semblait mousser sur sa lèvre ». Ce gros plan sur sa bouche annonce également son image de séducteur : il est celui que toutes les femmes voudront embrasser ! Quant à la blondeur de ses cheveux, associée à ses yeux « bleus, clairs », elle rappelle ses origines normandes, mais contraste avec les critères traditionnels de beauté du héros romantique, brun aux yeux sombres. Sa coiffure, avec « une raie au milieu du crâne » correspond

grâce d'un menuet 2a. Un ouvrier et un homme idéal : La scène est peu à peu perçue à travers le regard admiratif de Gervaise qui fait ressortir les qualités humaines , physiques et morales de l'homme. Son surnom , un nom-portrait, met l'accent sur sa blondeur et donc en fonction du contexte (par opposition au monde sombre de la forge) symboliquement sur sa douceur. Sa première qualité est la sérénité ( 2ème phrase du passage) , une grande maîtrise de lui même.Il établit une communication silencieuse avec

comparée à celles de Madame de Forestier qui ne fait que répondre à ces questions ; il guide la conversation et il est maitre de la situation. Ce portrait est affiché par contraste au statut de la femme. Elle apparait de manière stéréotypée puisque la blondeur de ses cheveux, symbole de pureté et de délicatesse, éveille chez Duroy une envie de douceurs charnelles selon lui elle est « faite pour les caresses » ; il la considère comme un potentiel objet de plaisir. Ce désir apparait aussi dans la comparaison

sa main, la déplaça et se gratta légèrement le mollet. Son geste fut désinvolte et peut-être la dame convint-elle de son innocence. — Je sais pas, dit-il, après s’être gratté. Les couleurs du couchant devinrent tout à coup si glorieuses que la blondeur de cet enfant s’en trouva modifiée. — C’est facile, dit la dame un peu plus calmement. Elle se moucha longuement. — Quel enfant j’ai là, dit Anne Desbaresdes joyeusement, tout de même, mais quel enfant j’ai fait là, et comment se fait-il qu’il

majoritairement blondes avant d’incarner la tentation et le désir (voir le cinéma de Hitchcock, qui préférait les blondes : Eva Marie Saint, Tippi Hendren et surtout Grace Kelly). En effet, à l’origine la blonde est une femme sage et aimante car la blondeur était autrefois associée à la pureté et l’innocence ce qui correspondait parfaitement à l’image de femme traditionnelle mais cette image se voit bouleversée par l’industrie cinématographique des années 30 qui en fait une pin-up, tentatrice voir prédatrice

l’image et  son  pouvoir  au  sein  de  la  société  de  consommation. Interprétation  de  l’œuvre Ici,  il  accentue  dans  Marylin  ce  qui  en  fait  l'image  de  la pin-­up :  les  lèvres,  le  "maquillage"  un  peu  vulgaire des  yeux,  la  blondeur.  Les  pin-­ups,  à  l'origine,  étaient  des images érotiques  distribuées  aux  soldats  pour  remonter  le  moral  des  troupes. Les couleurs  utilisées  sont  vives,  jusqu’à  saturation. La  couleur  du  maquillage  des  paupières  est  la  même

harmonie retrouvée II. Le portrait d’une femme mythique A. Une femme belle - adjectif “belle” souligné par Ô lyrique - chevelure blonde évoquée par métaphore + relation presque oxymorique avec “sorcière blonde” - sonorité Lore = rappel de l’or = blondeur - regard surnaturel = allitération en p “plein de pierreries” + présentatif: “ce sont” qui souligne les flammes et donc pouvoir de séduction. - admiration “je flambe pour ces flammes”= polyptote - beauté = rapport cosmique avec évocation du vent

métaphore de la culture orientale. « Clarté » : synecdoque particularisante du soleil, métaphore de cette culture, connotant sa grandeur. « raisin » : métaphore de l'abondance (le raisin connote le vin donc Dionysos !) « or » : métonymie de la blondeur. La blondeur connote la jeunesse, la pureté, la virginité. « tresse » : symbole de la féminité. La tresse blonde connote le sacré virginal des grands mythes germaniques. « noir » et « or » : antithèse. Opposition forte des deux termes, pourtant « mêlés »

(satanique), dimension critique, parodique, on est entré dans logique bourgeoise (tout est réglé par le temps), critique classe sociale soumise rythme ritualisé → plus de liberté, de plaisir. première rencontre : femme idéalisée (créature surhumaine) : blondeur angélique, yeux bleus, âme transparente, idée romantique 1ère encontre = reconnaissance, scène fantastique qui réactualise lieu commun rencontre (romantique), dimension artistique/esthétique (tableau) sujet tapisserie → chasse à cour (noblesse,

participation à la seconde guerre mondiale contre la barbarie, réalisations techniques (société de consommation) - Répulsion : due à la guerre froide et à l’expansionnisme culturel des Etats-Unis b) Il est donc séduit par la beauté blanche : - Blondeur : « grandes filles d’or aux longues jambes longues » - Regard clair c) Ainsi que par l’architecture - Son gigantisme : « Les gratte-ciel qui défient les cyclones » - La modernité des matériaux utilisés : « leurs muscles d’acier »