Boileau Satire Iv

soit il n’est qu’un jongleur qui aurait déclamé la chanson (declinet veut alors dire « récite »). Il s’agit donc ici d’un problème d’interprétation. C’est bien la preuve qu’il ne faut pas raisonner par auteur, mais bien par genres littéraires. Boileau a codifié les genres littéraires du 17e siècle. Il va distinguer différentes formes de genres littéraires tels que la littérature bourgeoise (qui évoque le public) et la littérature satirique (qui se moque). • Variantes linguistiques Au Moyen-âge

simplicité => c'est la raison pour laquelle choisit tourner dérision impertinence de celui qui prétend tout savoir Problématique : A quoi tient efficacité de ce portrait ? Plan : Suffisance d'Arrias mise en scène, puis composition du portrait impose satire. I/ a) Narrateur présente personnage => caractérisé par suffisance ( anaphore de " tout " l.1) caractéristique révélé comme une usurpation ( " il se donne pour tel " ) cela révèle présence du moraliste la Bruyère Arrias =

ainsi une identité seconde qui devient si naturelle qu'on devient le rôle qu'on joue. Seul l'art du moraliste permet de discerner la personne du personnage. IV-Un auteur classique, des thèmes baroques Il vise la clarté, la précision et l'entière adhésion de son lecteur par la raison. Son goût pour la modération et la mesure le rapproche de Boileau et de Racine. Son ancrage dans la littérature des Anciens le rapproche du classicisme. Pourtant il développe nombreux thèmes et procédés attribués aux auteurs

Palatinus ; bon exemple de ces œuvres spectaculaires. p 150. 2. La subversion comique Bien des fabliaux [texte caractérisé en général par sa brièveté, sa grossièreté et sa volonté de produire un effet comique. Plaisir parodie et satire. Personnages récurrents] comportent déjà des éléments de mise en scène (mimes probables des jongleurs pour donner plus de vie aux textes ou division des rôles : narrateur/acteurs). Les mystères employaient différents corps de métier pour

qui va devenir un nom commun : le renard. La transposition dans l'univers animalier des conflits humains, comme dans la fable. Renart fréquente assez régulièrement la cours noble : Le lion noble ; et poursuit assez souvent le loup Isengrin. Une satire de la noblesse, du clergé (l'âne Bernard, un chat Tibert) et des vices du contemporain. Il s'agit en fait d'un univers assez sombre, assez féroce. C'est un univers ou le plaisir du mal, la lâcheté, l'acharnement sur le vaincu, la ruse, triomphe.

qualifié d' "art de la Contre-Réforme".  Elle se développe dans le contexte religieux de la Contre-réforme, après les guerres de religion, ce qui entraîne une représentation de la religion grâce aux arts. Période agitée : assassinats des rois Henri III et IV, succession de régences…  Cette incertitude donne naissance à la représentation d’un monde toujours en mouvement.  Auteurs : Agrippa d’Aubigné                  Théophile de Viau                 Jacques Davy du Perron          Jean-Baptiste Chassignet

coupe conditionne la lecture en imposant au vers un rythme. La coupe principale s’appelle la césure (du latin : couper) et sépare les deux moitiés du vers que l’on nomme les hémistiches (qui signifie : demi-vers). La règle classique, définie par Boileau dans son Art poétique, veut que la césure survienne après un mot, et non à l’intérieur : « Que toujours dans vos vers//le sens coupant les mots Suspende l’hémistiche,//en marque le repos » Mais les poètes modernes s’en écarteront parfois, comme

coupe conditionne la lecture en imposant au vers un rythme. La coupe principale s’appelle la césure (du latin : couper) et sépare les deux moitiés du vers que l’on nomme les hémistiches (qui signifie : demi-vers). La règle classique, définie par Boileau dans son Art poétique, veut que la césure survienne après un mot, et non à l’intérieur : « Que toujours dans vos vers//le sens coupant les mots Suspende l’hémistiche,//en marque le repos » Mais les poètes modernes s’en écarteront parfois, comme

incrustée que de rubis et d’émeraude ; mais l’ordre dans lequel tout était arrangé réparait bien cette extrême simplicité. » ( Voltaire ) • Si jeunesse savait, si vieillesse pouvait ! • « Cette obscure clarté qui tombe des étoiles » Le Cid, ( Acte IV, sc. 3 ), Corneille. • - Tu vois en Dom Juan, mon maître, le plus grand scélérat que la terre ait jamais porté, un enragé, un chien, un diable… ( Molière ) • J’ai deux mots à te dire. • « C’est un roc !... C’est un pic !... C’est un cap ! Que dis-je

satirique... Représentée pour la première fois en décembre 1662, L'École des femmes est une comé¬die en vers qui s'interroge sur l'institution du mariage et sur l'éducation des filles, connaît un grand succès. Cependant «mille jaloux esprits» (Boileau) s'en prennent à la pièce si bien que Molière, en 1663, répond à ses détracteurs par une comédie en un acte, La Critique de l'École des femmes, qui met en scène des partisans de la pièce et de ridi¬cules opposants. Dans le salon d'Uranie, Dorante