Boileau Serpent Monstre Odieux

scénario de «commedia dell’arte». Il l’a été, sans aucun doute, par les pièces de Dorimond et de Villiers. Il est fidèle à la trame initiale qui est riche en épisodes dramatiques. Mais il a approfondi le caractère du personnage dont il a fait un monstre d’orgueil et de cynisme cruel. Sa pièce, qui commence tard dans le destin de Don Juan, est devenue une tragi-comédie édifiante. Déroulement : L’action est fondée en grande partie sur l’antithèse entre un Don Juan iconoclaste et n’ayant peur de

scénario de «commedia dell’arte». Il l’a été, sans aucun doute, par les pièces de Dorimond et de Villiers. Il est fidèle à la trame initiale qui est riche en épisodes dramatiques. Mais il a approfondi le caractère du personnage dont il a fait un monstre d’orgueil et de cynisme cruel. Sa pièce, qui commence tard dans le destin de Don Juan, est devenue une tragi-comédie édifiante. Déroulement : L’action est fondée en grande partie sur l’antithèse entre un Don Juan iconoclaste et n’ayant peur de rien

lesquelles il y en avait quelques-unes de piquantes qui l’incommodaient et qu’ensuite il reposait mollement sur un lit de roses, dont il sortait un serpent qui le blessait au coeur de sa langue acérée et envenimée. « Hélas! disait-il, j’ai été longtemps couché sur ces herbes sèches et piquantes, je suis maintenant sur le lit de roses; mais quel sera le serpent? » CHAP. VIII. — La jalousie. Le malheur de Zadig vint de son bonheur même, et surtout de son mérite. Il avait tous les jours des entretiens

La raison du plus fort Corneille rentre dans le rang Molière amuse le roi et les siècles Racine et ses as de coeur La Fontaine, un homme affable La floraison des pensées La Rochefoucauld, ses maximes, sa morale Les divertissements de Blaise Pascal Boileau le censeur La prose s’impose Madame de Sévigné, femme de lettres « La Princesse de Clèves » Les caractères de La Bruyère Il était une fois Perrault Du côté des mitrés Bossuet : « Madame se meurt… » Fénelon : trois cents ans d’avance XVIIe siècle :

raison du plus fort Corneille rentre dans le rang Molière amuse le roi et les siècles Racine et ses as de cœur La Fontaine, un homme affable La floraison des pensées La Rochefoucauld, ses maximes, sa morale Les divertissements de Blaise Pascal Boileau le censeur La prose s’impose Madame de Sévigné, femme de lettres « La Princesse de Clèves » Les caractères de La Bruyère Il était une fois Perrault Du côté des mitrés Bossuet : « Madame se meurt… » Fénelon : trois cents ans d’avance XVIIe

d’Icare Mise en scène de Phèdre 47 48 49 50 51 51 52 53 54 54 54 54 55 55 56 Arts plastiques et mythes tragiques Exercices d’approfondissement 1 P. Corneille, Rodogune 2 S. Beckett, Oh les beaux jours 3 E. Ionesco, Le roi se meurt 4 N. Boileau, L’Art poétique V. Hugo, préface de Cromwell Prolongements Deux mises en scène du Roi se meurt 5 S O M M A I R E Chapitre 2 L’argumentation, du classicisme aux Lumières Séquence 5 Fables et paraboles Le Caravage, Les Joueurs de cartes

l’effet, qui intéresse son amour- – 23 – propre, ô misère ! là où d’autres ont leur vie engagée, qui a ses modèles à lui, ses types désespérants à atteindre, ses classiques, son Bellart, son Marchangy, comme tel poëte a Racine et tel autre Boileau. Dans le débat, il tire du côté de la guillotine, c’est son rôle, c’est son état. Son réquisitoire, c’est son œuvre littéraire, il le fleurit de métaphores, il le parfume de citations, il faut que cela soit beau à l’audience, que cela plaise aux dames

cherche à faire de l’effet, qui intéresse son amour-propre, ô misère ! là où d’autres ont leur vie engagée, qui a ses modèles à lui, ses types désespérants à atteindre, ses classiques, son Bellart, son Marchangy, comme tel poëte a Racine et tel autre Boileau. Dans le débat, il tire du côté de la guillotine, c’est son rôle, c’est son état. Son réquisitoire, c’est son œuvre littéraire, il le fleurit de métaphores, il le parfume de citations, il faut que cela soit beau à l’audience, que cela plaise aux dames

de l’effet, qui intéresse son amour- – 23 – propre, ô misère ! là où d’autres ont leur vie engagée, qui a ses modèles à lui, ses types désespérants à atteindre, ses classiques, son Bellart, son Marchangy, comme tel poëte a Racine et tel autre Boileau. Dans le débat, il tire du côté de la guillotine, c’est son rôle, c’est son état. Son réquisitoire, c’est son œuvre littéraire, il le fleurit de métaphores, il le parfume de citations, il faut que cela soit beau à l’audience, que cela plaise aux dames

refuse néanmoins pas le pouvoir immense de suggestion des anachronismes, l’évolution et les (re)productions historiques de l’imaginaire démoniaque. Le démon est à l’intersection de plusieurs perspectives mythologiques. « Tu le connais, lecteur, ce monstre délicat 1 » : la thèse se propose d’étudier d’abord les avatars livresques du démon entre l’imaginaire religieux et l’imaginaire littéraire, en établissant, au début, une brève périodisation historique de l’évolution du concept du démon dans la civilisation