Bon Roman

Le roman de la condition humaine et sa contestation L’histoire du roman au XXème siècle, en France comme dans toute l’Europe, est largement tributaire des traumatismes collectifs provoqués par les deux guerres mondiales. A la « der des der » à laquelle croyaient participer Péguy et ses compagnons d’armes1 et qui allait devenir la grande boucherie de 1914-1918, devait succéder vingt ans plus tard une horreur pire encore, avec l’extermination systématique et froidement organisée de tout le peuple

atteinte aux bonnes mœurs, mais il est finalement acquitté. Après le succès de Salammbô en 1862, la publication en 1869 de l’Education sentimentale ne remporte pas un grand succès. Flaubert connait alors des soucis d’ordre financier et sa maladie nerveuse l’épuise. En mai 1880, Flaubert meurt d’une hémorragie cérébrale, laissant inachevé son roman Bouvard et Pécuchet. Madame Bovary est probablement une des œuvres les plus emblématiques de la littérature française du XIXème siècle. Ce roman raconte

LECTURE ANALITYQUE N°25 Introduction : c’est en 1857 que Flaubert publie Madame Bovary. A la suite de cette publication le roman sera condamné pour outrage à la morale publique et aux bonnes mœurs car F. sera accusé de faire l’éloge de l’adultère mais il sera acquitté. Dans cette œuvre Flaubert met en scène une femme victime de la rupture entre le rêve et la réalité, qui ne vit que dans l’illusion et donc qui ne pourra jamais être heureuse. Madame Bovary incarne ce que l’on appellera le Bovarysme

« montrer qu'elle ne vivra pas », « A peine indiquer tout cela », « Laisser deviner ainsi(...) », sont la preuve d'un roman prémédité par son romancier, donc d'un « monde personnel », monde fait de mots et de papier. En cela aussi, le roman s'oppose à la réalité. L'espace-temps dans les deux cas n'est pas le même. Le champs des possibles est encore une fois bien plus ouvert dans le roman que dans la réalité: le temps de la réalité est un, celui de la fiction est multiple. Le romancier peut implicitement

un nouveau roman, le romancier Alain Robbe-Grillet affirme qu'un roman: « C'est avant tout une histoire » mais il précise que « Le vrai roman, c'est celui dont la signification dépasse l'anecdote, la transcende vers une vérité humaine profonde, une morale oů une métaphysique. » Vous expliciterez et illustrerez ces propos. Analyse du sujet et problématisation : Ce sujet met en jeu une définition du roman. Alain Robbe-Grillet affirme ici que l’on ne peut réduire le roman ŕ une simple

fiction Qu'est ce qu'un roman ? (=> Pierre et Jean, préface) L'Iliade, Ulysse … les écrits littéraires servent de miroir au genre humain => premières réflexions divers types de caractères psychologiques Jusqu'à quel point peut-on concevoir que le protagoniste d'un roman éclaire le lecteur sur la psychologie humaine ? Le lecteur est apte à s'identifier à la personnalité du personnage de roman mais aussi aux caractéristiques de celui-ci ; ainsi le roman est un genre adéquat à la

Céline et Bardamu se ressemble, tout les deux sont contre la guerre, pacifique et suivent pratiquement le même itinéraire dans le roman et dans la vie. On a du mal à dévorer ce livre. L'absence d'intrigue peut pousser le lecteur à laisser tomber. Le livre peut être parfois philosophique et compliqué à comprendre mais cela n'empêche pas de le finir. Certain a la fin du roman diront «enfin !» d'autre en redemanderont mais une chose est sur c'est que le livre est le récit d'une vie pas très passionnante

notre collègue Mustapha Benfodil signe là son troisième roman aux Editions Barzakh (Alger) après Zarta ! (2000) et Les bavardages du Seul qui lui a valu le prix du meilleur roman. Auteur également des Six derniers jours de Baghdad (Ed. liberté/Casbah, 2003), de poèmes, nouvelles et pièces de théâtre, il apparaît comme une des figures de proue de la nouvelle littérature algérienne. *Mustapha Benfodil, Archéologie du chaos (amoureux). Roman Editions Barzakh, septembre 2007, 13x23cm / 256 pages  Carnet

Les Faux-Monnayeurs est le roman principal de l'oeuvre de l'auteur français André Gide. Il y raconte l'aventure d'une foule de personnages qui symbolisent tous tour à tour les différentes incarnations de l'auteur, il déclame des théories toutes philosophiques sur le roman et l'art et les relations humaines et les développe jusqu'à en convaincre le lecteur, juste avant de continuer dans un autre personnage(pris dans un nouveau contexte généralement) une idée qui a tout de contradictoire et qui nous

(il emprunte la voiture de son père, a un accident, dont il sort amnésique, ce qui le condamne à une longue hospitalisation). Malgré les souvenirs douloureux de son enfance, il reste toute sa vie très attaché à sa région natale où il situe bon nombre de ses romans. En parallèle à ses études, il exerce de nombreux petits métiers et écrit de la poésie, une première quinzaine d'années, sans éclats. À noter tout de même la création d'une revue poétique en 1946, La Coquille (huit volumes seulement),