Boniface VIII

· Conflit avec la papauté : le pape Boniface VIII et le roi demandaient toujours plus d’argent au clergé français, ce qui a créé un conflit d’intérêts ; excommunication du roi par le pape, dont il rejette l’intervention dans l’administration de l’Église en France ; le roi de France élit un autre

l’extérieur du royaume § 1. L’indépendance du roi vis-à-vis de l’empereur A) Les prétentions universalistes de l’empereur B) La défense de l’indépendance capétienne § 2. L’indépendance du roi vis-à-vis du Pape A) Le conflit entre Philippe le Bel et Boniface VIII B) Le gallicanisme CHAPITRE 2. UNE EMPRISE SUR LA JUSTICE ET LE DROIT Section 1. La reconquête du pouvoir de juger § 1. Le déclin des justices concurrentes A) L’abaissement des justices seigneuriales B) La lutte contre les justices ecclésiastiques

Âge tardif, les mutations économiques induisent la création d'États modernes que l'Église n'a plus les moyens d'assujettir culturellement. Sur le terrain politique, cela se traduit par l'affrontement du roi de France Philippe le Bel et du pape Boniface VIII qui cherchent à affirmer la primauté absolue de leur pouvoir. En Italie, les luttes du Pape et de l'Empereur débouchent sur l'affrontement entre Guelfes et Gibelins du XIIe siècle au XIVe siècle. Ces tensions et conflits aboutissent dans un premier

PACAUT Marcel, La Théocratie. L’Eglise et le Pouvoir au Moyen-Âge, « Collection Bibliothèque d’histoire du christianisme, n°20, Desclée, Paris, 1989 (rééd. 2002) • ROCQUAIN Félix, La papauté au Moyen-Âge, Nicolas Ier, Grégoire VII, Innocent III, Boniface VIII, Librairie Académique, Didier et Cie, Paris, 1881 • VINCENT Catherine, Eglise et Société en Occident, XIIIe-XVe siècle, Coll. U, Armand Colin, Paris, 2012 Ouvrages spécifiques : • CELIER Léonce, Alexandre VI et la réforme de l’Eglise, in :

Âge tardif, les mutations économiques induisent la création d'États modernes que l'Église n'a plus les moyens d'assujettir culturellement. Sur le terrain politique, cela se traduit par l'affrontement du roi de France Philippe le Bel et du pape Boniface VIII qui cherchent à affirmer la primauté absolue de leur pouvoir. Ces tensions et conflits aboutissent dans un premier temps à l'installation de la papauté à Avignon puis en 1378, au Grand Schisme. La " papauté d’Avignon " désigne la résidence du pape

une lettre au roi de France, qui y répond strictement en rappelant l’indépendance du royaume. De plus, le roi marque son indépendance avec la papauté, dans un combat entre le spirituel et le temporel, notamment dans un conflit opposant le pape Boniface VIII et le roi Phillipe IV le Bel, et l’affaire de la décime, portant sur l’impôt d’une taxe par le roi ; le problème étant que le pape a condamner cette taxe car il affirme que pour pouvoir prélever cette taxe il faut avoir son accord. Suite à ce conflit

première élection à employer le terme de « conclave », en raison des circonstances dans lesquelles elle se déroule[13]. En juillet 1276, Jean XXI suspend les mesures de Grégoire X et les vacances longues du siège pontifical reprennent, jusqu'à ce que Boniface VIII réinstaure le Ubi periculum. Depuis lors, toutes les élections pontificales ont eu lieu en conclave[14]. À partir du XVIe siècle et jusqu'à la constitution apostolique Commissum nobis du 20 janvier 1904 de Pie X, le droit d'exclusive est régulièrement

doctrine. B. Le souhait de réformer l’Eglise avec l’apparition de conciles généraux Philippe le Bel est le premier à vouloir réformer l’Eglise et souhaiter une indépendance du pouvoir temporel par rapport au pouvoir spirituel. Le pape Boniface VIII s’opposa à cette requête par la bulle « Unam Sanctam » le 18 novembre 1302. Lors du Grand Schisme d’Occident, l’Eglise catholique est en crise, le concile de Constance où se réunissent les archevêques, hommes d’Eglise, évêques, hommes de gouvernement

les Donati étaient alliés des Spini et que ces derniers étaient en concurrence avec la compagnie des Cerchi ; la compagnie des Spini, pourtant plus récente obtient en 1294 la clientèle pontificale que les Cerchi convoitait, et en 1298, le pape Boniface VIII accorde le monopole aux Spini, ce qui constitue une source de tensions supplémentaires. Quoi qu’il en soit, les troubles dégénèrent vite entre les 2 familles : des incidents d’apparence  futiles s’enchaînent (plusieurs soupçons d’assassinats de

différentes parties du droit canonique sont complétées encore en 1298 par un recueil composé par le pape boniface VIII qui s’appelle la sexte. Et enfin, il y a une dernière œuvre officielle du pape Clément V publiée en 1313 que l’on nomme les Clémentines. Résumé : 1° Les textes saints 2° collections canoniques privées ⇒ décret de Gratien 3° décrétales ⇒ recueils officiels (Grégoire IX, sexte de boniface et Clémentines) Tout cet ensemble forme ce que l’on appelle le corpus juris canonici. Ces textes